Commentaire de la chaire de James Nisbet
Psaume 75:7
UN PSAUME DU JUGEMENT DIVIN
« Dieu est le juge ».
Ce psaume célèbre le jugement de Dieu dans l'histoire, en particulier sur les païens. On a pensé qu'il faisait référence au renversement de Sennachérib.
I. Premièrement, nous avons la voix nationale qui rend grâce pour le jugement sur le point de tomber. — Son Nom est proche, Il n'est pas loin. 'Une aide présente, c'est Lui.'
II. La voix du Tout-Puissant se fait entendre proclamant son intention de soutenir le monde bien que ses piliers soient dissous et s'inclinent devant leur chute. -Oh! ne perdez pas courage. Au moment suprême, quand la solide charpente de la société et du monde semble sur le point de se dissoudre, une main forte se tend pour saisir les piliers chancelants et arrêter leur chute.
III. La voix du Psalmiste reprend la tension. — Le fier Assyrien avait placé son trône dans les collines du nord, attribuant son pouvoir à son dieu-soleil. Mais non, sa puissance provient de rien de moins que de Dieu. Ni l'orient, ni le méridien, ni les rayons occidentaux du soleil ne lui donnent son pouvoir. Tout est dû à Dieu, qui l'utilise un peu pour tester et châtier son peuple. Et quand le dessein divin sera accompli, il lui fera boire la coupe de sa colère.
Apprenons à détecter le mouvement de la Divine Providence dans le cours turbulent du gouvernement humain, et croyons que la fin sera la coupure de la vantardise des méchants et l'exaltation des justes.
Illustration
« Voici une vérité éternelle dont nous ne voudrions pas nous séparer : Dieu doit haïr le péché et être à jamais l'ennemi du péché. Parce qu'il est le Seigneur de l'amour, il doit donc être un feu dévorant pour le mal ; Dieu est contre le mal, mais pour nous ; si donc nous péchons, il doit être contre nous ; en péchant, nous nous identifions au mal, c'est pourquoi nous devons endurer le feu dévorant. Dans cet âge doux où nous vivons, il est bon de se rabattre sur les premiers principes de la vérité éternelle.
Nous en sommes venus à penser que l'éducation peut être maintenue par de simples lois d'amour au lieu de la discipline, et que la punition publique peut être abolie. Quand vous vous serez une fois débarrassé de l'idée du châtiment public, peu à peu vous vous débarrasserez aussi de l'idée du péché ; où est-il écrit dans la Parole de Dieu que l'épée de son ministre doit être portée en vain ? Dans ce monde de gémissements et d'angoisses, dis-nous où est que la loi qui lie la souffrance au péché a cessé d'agir ?