LE MINISTÈRE DE LA MONARCHIE

'Il est pour toi un ministre de Dieu pour le bien.'

Romains 13:4

Ainsi parle l'apôtre de l'empire-monarchie de son temps, de son chef et de ses officiers. Ministre de Dieu : ce nom sacralise la fonction et l'autorité à laquelle elle est donnée. S'il pouvait honorer aux yeux de saint Paul la personne et l'officier de Claude et de Néron, sous la tyrannie desquels, passer quelques années, il devait mourir, combien plus pouvons-nous l'attribuer à la règle de notre propre Souverain, oint devant Dieu avec la consécration et la bénédiction chrétiennes, présidant un système de gouvernement qui tire sa substance et son esprit des principes chrétiens de liberté, de justice et de responsabilité.

I. Dieu se sert de l'instrument humain . — Il prend l'homme, la femme, non différents de leurs semblables, de la même chair et du même sang, affectés par les mêmes joies et peines, douleurs, maladies et mort, et met celui-là sur un trône ; et à travers celui-ci fait son propre travail. C'est sa méthode, c'est sa voie. Plus le dirigeant est visiblement, non dissimulé et franchement humain, mieux ce sera.

II. Mais faisons un pas . — Dieu merci, la mode de la flatterie, du moins de la flatterie des souverains, est largement passée. Mais à l'époque de la lumière féroce et du langage clair, aucune pensée n'est plus largement partagée et plus fermement soutenue aujourd'hui en Angleterre, que celle de la dette que l'Angleterre doit au roi pour le haut exemple de pureté de vie et de cour, d'un dévouement consciencieux au devoir, d'une forte maîtrise de soi et d'une autosuppression pour l'amour du devoir, d'un souvenir attentionné et miséricordieux de la pauvreté et de la souffrance, du strict respect de la loi et du droit. En étant noblement et correctement, ainsi que franchement et familièrement, notre Roi a été fidèle à cette méthode de Dieu qui fait d'une vie humaine son ministère.

III. Ou reprenez le caractère de la règle de notre roi . — Vous trouverez des cyniques (bien que, grâce au roi, beaucoup moins qu'il n'y en avait), pour critiquer et railler la loyauté au trône, et dire que la couronne est un nom et le les gens gouvernent. En vérité, c'est la gloire du Roi de montrer comment, par lui, un grand peuple peut se gouverner lui-même. C'est la monarchie constitutionnelle.

—Évêque ES Talbot.

Illustration

« Ce n'est pas le roi seul qui est appelé à être le ministre de Dieu pour le bien, mais la nation dont est le pouvoir, et nous tous qui composons la nation. « Il n'y a de puissance que de Dieu : les puissances en place sont ordonnées de Dieu » ; et la nation est aujourd'hui une telle puissance. Pour cela nous devons prier, comme nous le faisons pour notre Roi, afin que, connaissant de qui il est le ministre, il puisse par dessus tout chercher l'honneur et la gloire de Dieu.

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