Psaume 125:2 . Comme les montagnes entourent Jérusalem. Voir la carte, où sept collines sont posées, et d'autres s'élèvent à distance. Ces collines suggéraient l'idée d'une protection divine.

REFLEXIONS.

Le mont Sion était considéré comme une forteresse imprenable. Quelques Jébusiens l'avaient conservé cinq cents ans contre toute la puissance d'Israël : et si les Juifs s'étaient unis entre eux lorsque Titus assiégea Jérusalem, les Romains, bien qu'habitués à la guerre, auraient admis qu'ils n'auraient pu le prendre jusqu'à ce que la famine eût forcé les habitants à se rendre. Le mont Sion au-dessus est encore infiniment plus fort. L'homme qui se confie en Dieu ne s'émeut pas : il a la toute-puissance pour rocher, et une sagesse infinie pour conseil. Tous ceux qui se mêlent de lui se mêleront de leur mal. Comme les petites collines fortifiées entouraient le temple, ainsi le Seigneur entoure ceux qui le craignent.

La verge des méchants ne reposera pas longtemps sur l'héritage des justes, de peur que l'homme bon, par faiblesse de la foi, ne soit tenté de s'en tirer par des moyens illicites. Oh combien compatissant est le Seigneur, qui ne permettra pas que nous soyons tentés au-dessus de ce que nous pouvons supporter.

Le Seigneur distinguera ceux à qui il montre une bonté particulière, même les bons et les honnêtes de cœur. Ceux qui se détournent de l'idolâtrie et des voies tortueuses du péché seront associés à la pire classe de ceux qui commettent l'iniquité. Ce sont des arguments solides pour persévérer dans la foi et l'obéissance jusqu'au bout.

Ce psaume, comme plusieurs des psaumes précédents et suivants, n'a pas de titre pour distinguer l'auteur ou l'occasion à laquelle il se réfère. Il est généralement appliqué au retour de la captivité babylonienne.

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