L'illustrateur biblique
1 Rois 19:8
Et est allé dans la force de ce repas quarante jours.
Le repas d'Elie
I. Le repas du prophète.
1. La fête sacramentelle est à la fois simple et claire.
2. Est-ce pourtant un repas mystérieux.
II. L'indignité particulière du prophète à cette occasion.
1. La Cène du Seigneur est un repas préparé pour les pécheurs !
2. Il est vrai qu'ils doivent être des pécheurs pénitents et au cœur brisé.
3. C'est pour les serviteurs fatigués, accablés et troublés de Jésus.
III. Le grand bénéfice que le prophète tira de ce repas, quoiqu'il fût si indigne.
1. Les bienfaits spirituels ne sont pas nécessairement si attachés à la fête chrétienne. ( F. Fermer, MA )
Pensée, sur la vie
Cet incident suggère trois choses.
I. Une possibilité indésirable dans la vie humaine. Le fait qu'un homme ait vécu quarante jours et quarante nuits sans nourriture, nous impressionne certainement par la possibilité qu'il soit maintenu dans l'existence sans nourriture pour toujours. La possibilité est évidente. Mais un tel état serait clairement très indésirable. Si les hommes continuaient ici sans nourriture, une inactivité désastreuse s'ensuivrait. Le manque de nourriture maintient le monde en action, maintient les membres et les facultés des hommes en activité. Que serait la vie sans action ? une chose faible et sans valeur.
II. L'élément de soutien de toute vie. Qu'est-ce qui a maintenu Elie en vie sans nourriture ? La volonté de Dieu, rien d'autre ; et c'est ce qui soutient à chaque instant toutes les existences créées. « L'homme ne peut pas vivre de pain seulement. » La volonté de Dieu peut affamer les hommes avec du pain et les soutenir sans lui. C'est Lui, pas les substances matérielles, pas la nourriture, qui soutient la vie. Il peut le faire avec ou sans moyens, selon son bon plaisir. Ne nous fions pas aux moyens ou aux causes secondaires, mais à Celui qui est la « Fontaine de vie ».
III. Le soin divin d'une vie pieuse. Que Dieu prenne soin de Son peuple individuellement est
(1) Conformément à la raison ;
(2) enseigné par les Écritures ;
(3) attestée par l'expérience du bien. ( homéliste. )