1 Samuel 8:1-8

Et il arriva, quand Samuel était vieux, qu'il fit ses fils juges sur Israël.

Essais parentaux

Les meilleurs rencontrent parfois la déception la plus amère, et leurs cheveux gris tombent avec tristesse dans la tombe par la conduite sans scrupules de leurs fils. La maison la plus exemplaire est devenue un lieu de pleurs par les inconduites inattendues de ceux qui en étaient les ornements les plus brillants. Samuel vieillissait maintenant. Ceux qui occupent des postes élevés souhaitent naturellement que leurs fils portent le nom d'un père et exercent une influence similaire.

Samuel avait ce désir louable, et il a rendu ses fils juges sur Israël. Le népotisme a été l'un des scandales les plus grossiers de la plupart des pontifes romains, et pas seulement de quelques hauts fonctionnaires dans tous les pays. Mais il y a des exceptions honorables. Il n'est pas dit que Samuel a mal agi en nommant ses fils à la magistrature. Le peuple ne l'a jamais accusé de népotisme. Les fils d'un tel père promettraient, espérons-le, l'administration de la justice.

Mais le ciel le plus clair peut avoir un nuage qui s'assombrit, les bourgeons les plus brillants peuvent être flétris tôt et un printemps plein d'espoir se traduit par une récolte maigre ; ainsi la conduite des fils de Samuel a déçu le cœur d'un père, et a troublé le pays d'Israël.

1. Ils ne marchaient pas dans les voies de leur père. Ils ont mal amélioré l'exemple brillant qu'ils avaient devant eux à la maison, où ils ont vu peu de choses qui auraient tendance à aveugler leur esprit ou à pervertir leur cœur. Quand on considère la douceur et l'incapacité d'Eli à commander, on ne s'étonne pas que ses fils s'égarent. Mais Samuel était si ferme, et pourtant généreux, que cela indiquait une grande dépravation de la part de ses fils d'abuser de l'exemple de la vie sans tache de leur père.

Leur conduite montrait qu'ils n'avaient recherché aucune religion personnelle, mais s'étaient fiés à ce qu'ils se joignaient à l'autel familial. Par conséquent, lorsqu'ils quittaient les enceintes sacrées du cercle domestique à Ramah, ils n'avaient aucun principe de retenue. Que doit être l'expérience éternelle, sinon le remords, l'angoisse et le désespoir, pour ceux qui, avec le temps, ont vu quotidiennement un parent chrétien, mais n'ont jamais personnellement cherché le Sauveur ?

2. Ils « se sont détournés du profit et ont accepté des pots-de-vin ». Les qualifications d'un juge sont ainsi précisées par Jéthro à Moïse ( Exode 18:21 ). Moïse a ainsi commandé au peuple au nom du Seigneur ( Deutéronome 16:18 ).

Mais les fils de Samuel n'ont pas rempli ces conditions. Ils ont été égarés par l'amour de l'argent. Il est étonnant de voir avec quelle rapidité ce péché de convoitise pervertit les facultés morales. L'or, obtenu illégalement, brûle la conscience. Peut-être n'y avait-il pas d'homme plus grand à son époque, ni à aucune époque, que Lord Bacon. Il est le père de la philosophie moderne, et a révolutionné les enquêtes des écoles. C'est à lui plus qu'à aucun homme que l'étudiant de la nature et de la science est redevable.

Il a conféré un bénéfice durable à l'humanité en ouvrant la vraie méthode d'enquête. Pourtant, chose étrange à raconter, Lord Bacon était l'un des avocats les plus peu scrupuleux et l'un des juges les plus peu recommandables qui aient jamais siégé à la magistrature anglaise. Son lieu de chasse était des plus déshonorants ; et, après être devenu, par les moyens les plus ignobles, Lord High Chancellor, il a dégradé la plus haute fonction légale du pays en acceptant des pots-de-vin.

Le mal était si flagrant, et si notoire, que ce philosophe, qui avait tant écrit en l'honneur de l'érudition, de la vertu et de la religion, fut destitué par la Chambre des communes et reconnu coupable d'avoir reçu des pots-de-vin d'un montant de 100 000 £ ! Cela a dû être un spectacle des plus humiliants de voir un homme comme Bacon avouer à ses pairs qu'il s'était rendu coupable de corruption. "Cet aperçu de l'ascension et de la chute de ce grand homme proclame à haute voix l'insuffisance de tout sauf la grâce et la vérité de Dieu pour maintenir l'homme moralement debout.

Pas des pouvoirs intellectuels gigantesques, si ceux-ci avaient suffi, Bacon aurait été inébranlable comme un roc ; pas le succès mondain--Bacon s'est assis à la droite de la royauté, et a gardé la conscience d'un roi ; pas une grande confiance, le Lord Hugh Chancellor d'Angleterre était le principal sujet à cet égard ; pas la célébrité, avec cela Bacon aurait pu être rassasié ; pas de grandeur sans bonté - c'est une cymbale tintante.

Quoi, alors ? La réponse que l'expérience, l'histoire et la parole de Dieu se combinent pour donner est celle-ci : « Je suis ce que je suis, par la grâce de Dieu qui est en moi. L'homme qui obscurcit la lumière de cette lampe qui s'est allumée dans le ciel a déjà chancelé jusqu'à sa chute. Ainsi agissaient les fils de Samuel.

3. Ils « ont perverti le jugement ». C'était la conséquence naturelle de la voie qu'ils suivaient. Ce n'était pas la justice, mais le profit qu'ils cherchaient. Leur décision n'était pas ce que la loi de Dieu exigeait, mais ce qu'ils étaient le mieux récompensés pour décréter. Leur conduite était des plus offensantes pour Dieu : « Celui qui justifie le méchant et celui qui condamne le juste, tous deux sont en abomination à l'Éternel » ( Proverbes 17:15 ).

Samuel était un père déçu. Il avait évidemment espéré que ses fils pourraient le remplacer à la fin de ses jours. Il n'y a rien qui afflige plus un parent que l'inconduite d'un fils. Ce fut le chagrin d'Isaac lorsqu'Ésaü s'associa avec des idolâtres et méprisa le droit d'aînesse patriarcal. Cela a fait de nombreuses années de Jacob un chagrin perpétuel. Ce fut le procès d'Aaron peu de temps après que la prêtrise eut été établie dans sa maison, lorsque Nadab et Abihu s'enivrèrent jusqu'à l'autel et offrirent un feu étranger à Dieu.

Ce fut la calamité et le châtiment d'Eli, lorsque ses fils imprudents, qu'il n'avait jamais retenus, se précipitèrent sur la ruine de sa maison. Les fils devraient considérer la nécessité d'une religion personnelle, au moyen de laquelle les meilleurs souhaits d'un parent peuvent être réalisés, et le bonheur individuel d'une âme assuré. Sans cela, vous pouvez être emporté par tous les vents, comme un bateau sans gouvernail ; vous pouvez être emporté par un courant de mal. ( R. Acier. )

La famille du ministre

La famille du ministre doit être un exemple pour toute sa congrégation. Il ne peut manquer de donner une grande valeur à ses exhortations. Il en fut ainsi dans le cas du dévoué Alleine, dont ce témoignage est donné, que, « pendant qu'il se promenait dans la maison, il faisait quelque usage spirituel de tout ce qui se passait ; et ses lèvres tombèrent comme un rayon de miel sur tout ce qui l'entourait. Cotton Mather est réputé pour sa famille admirablement gérée, et ses enfants se levèrent pour l'appeler bienheureux, tandis que son ministère appartenait en grande partie à Dieu. La vie domestique de Philip Henry est bien connue ; et son fils Matthieu, le commentateur, attribue avec gratitude son propre caractère chrétien à une formation parentale pieuse. Ce ne sont pas non plus ces exemples solitaires. Beaucoup d'autres pourraient facilement être invoqués pour illustrer une pieuse formation. Eli a négligé cela, a désobéi au Seigneur et a blessé ses fils. (R. Acier. )

Mais s'est détourné après le lucre et a reçu des pots-de-vin .

Corruption politique

Depuis les premières périodes de l'histoire du monde, la corruption parmi les hommes publics a entraîné des troubles politiques et la ruine nationale. Elle est répandue, elle est partout. On peut remédier à cet état de choses déplorable :--

I. En remplissant les emplois subordonnés d'hommes dont l'aptitude a été prouvée par concours.

II. Les candidats aux fonctions doivent être choisis en raison de leur caractère et de leurs qualifications.

III. Les monopoles, qu'ils soient collectifs ou individuels, devraient être réglementés de manière à protéger pleinement les droits publics. ( Revue homilétique. )

Corruption

Ma charge est de vous, dans tous les domaines de la vie, évitez la corruption, vous tous. Chaque homme et chaque femme seront tentés à un moment donné de mal faire pour obtenir une compensation. Le pot-de-vin ne peut pas être offert en argent. Il peut être offert en position sociale. Souvenons-nous qu'il vient un jour où l'acte le plus secret de la vie privée et de la vie publique sera soumis à la répréhension publique. Nous ne pouvons pas corrompre la mort, ne pouvons corrompre la maladie, nous ne pouvons corrompre la tombe, nous ne pouvons corrompre les jugements de ce Dieu qui tonne dans mon texte : « Le feu dévorera les tabernacles de corruption.

" "Feu?" dit le cardinal Beaufort, du feu ? La mort ne peut-elle pas être embauchée ? L'argent n'est-il rien ? Dois-je mourir, et si riche ? Vous pouvez dire d'après ce qu'ils disent dans leurs dernières heures que l'un de leurs principaux chagrins est qu'ils doivent laisser leur argent. Je brise cette illusion. Je dis à ce corrompu qu'il emportera son argent avec lui. Dieu l'enveloppera dans votre linceul, ou le mettra dans la paume de votre main en résurrection, et il reposera là, pas l'or frais, brillant et brillant qu'il était le jour où vous avez vendu votre vote et votre principe moral ; mais là il reposera, un métal chaud brûlant et consumant ta main pour toujours Ou, s'il y en a assez pour une chaîne, alors il tombera du poignet, faisant tinter les chaînes d'une captivité éternelle. Le pot-de-vin est une possession éternelle; vous le prenez pour du temps, vous le prenez pour l'éternité. (T. De Witt Talmage. )