Et proclama un jeûne dans tout Juda.

Réponses aux objections au jeûne

(à l'occasion d'un jeûne public):--Un jeûne peut être défini comme une abstinence volontaire de nourriture, comme un gage de notre humiliation devant Dieu. Objections--

1. Il peut y avoir cette marque extérieure de repentance sans aucune réelle tristesse pour le péché. Réponse--L'expression extérieure devient alors une parodie.

2. Un jeûne public a l'apparence de l'ostentation. Réponse - Si vous seul deviez observer le jeûne, cela pourrait donner l'apparence de l'ostentation, mais dans le cas du jeûne public, cela devient un devoir non seulement de vraiment jeûner, mais de montrer ouvertement votre conformité à un service prescrit, et avec plaisir de saisir l'opportunité de vous humilier devant Dieu.

3. Si nous sentons la repentance dans nos cœurs, Dieu, qui voit nos cœurs, n'a pas besoin d'en être informé par aucune expression extérieure. Réponse--La même chose peut être dite de la prière et aussi de tous les moyens de grâce que Dieu a désignés.

4. Pourquoi le jeûne en particulier devrait-il être choisi comme marque externe d'humiliation. Réponse--

(1) Le jeûne a toujours été le signe public de l'humilité, et ce dans les nations païennes ainsi que parmi les juifs et les chrétiens.

(2) Il a été enjoint de Dieu aux Juifs.

(3) Il a été pratiqué par notre Sauveur et ses disciples ; et recommandé par eux au monde.

(4) Il a toutes les qualités que l'on peut raisonnablement attendre d'un acte extérieur d'humiliation.

(a) C'est un devoir qui s'exerce facilement.

(b) Ne nécessitant aucun appareil.

(c) Connecté sans frais.

(d) Simple par nature.

(e) Également adapté à tous les rangs, climats et lieux.

(f) Cela implique un acte d'abnégation.

(g) C'est un acte lié à la mortification de ces appétits mêmes d'où proviennent beaucoup des péchés pour lesquels nous nous humilions ainsi.

5. Le jeûne peut troubler une personne de faible santé, et ainsi l'indisposer même pour le service de la journée. Réponse - L'esprit du système chrétien n'insiste que sur le principe et en laisse l'application au cas et à la conscience de l'adorateur.

6. Un ordre public de jeûner est une espèce de contrainte, et donc incompatible avec la notion d'acte volontaire d'humiliation. Réponse--Tout ce qui est fait par la commande du gouvernement est, pour rendre ce commode qui pourrait autrement être très incommode, et ce praticable qui pourrait être autrement impraticable.

7. Il est déraisonnable d'attendre des pauvres qu'ils renoncent à une journée de travail et qu'ils abrègent leur régime alimentaire alors qu'ils ne jouissent presque jamais d'un repas complet. Réponse - C'est un sacrifice volontaire : Dieu n'enjoint à aucun homme de le faire qui ne le veut pas. Aucun homme ne sera vraiment un perdant en servant Dieu. ( J. Venn, MA )

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