L'illustrateur biblique
Cantique des Cantiqu 5:3
j'ai ôté mon manteau ; comment dois-je le mettre?
Métier, éprouvé par l'insolite
C'est lorsqu'on nous demande de faire des choses inhabituelles que nous découvrons la portée et la valeur de notre profession chrétienne. Comme il est difficile d'être également fort en tout point ! Qu'il est difficile, qu'il est impossible d'avoir une religion du jour et de la nuit : une religion qui soit la même dans la lumière et dans l'obscurité, aussi vigilante à minuit qu'à midi ; aussi prêt à servir dans les neiges de l'hiver qu'au milieu des fleurs de l'été ! Alors la Sulamithe tombe en panne.
Elle a rhapsodié, appelant à son Amour qu'Il reviendrait vers elle ; et maintenant qu'il est venu, elle dit : « J'ai ôté mon manteau ; comment vais-je le mettre ? Quel refrain à toutes les folles rhapsodies ! Quand la Sulamithe crie que son bien-aimé et bien-aimé puisse revenir, ajoute toujours, j'ai ôté mon manteau ; comment dois-je le mettre? je me suis couché ; comment me relever pour défaire la porte ?--Oh qu'il viendrait à des heures régulières, dans le cours ordinaire des choses, qu'il ne soumettrait pas mon amour à ces épreuves insolites et exceptionnelles : pendant douze heures par jour je devrais être prêt, mais m'étant enveloppé de rideaux et couché pour dormir, comment puis-je me relever ? Ainsi tout simple sentiment périt dans l'usage ; il subit un processus continuel d'évaporation.
Rien n'existe sept jours sur sept et quatre saisons dans l'année si ce n'est un amour raisonné, une appréhension intelligente des grands principes, une conviction profonde et distincte que sans Christ la vie est impossible, ou si elle était possible, elle serait vaine, douloureuse et inutile. Avons-nous de telles excuses, ou ces plaintes sont-elles des bruits historiques, inconnus de nous dans leur réalisation pratique ? Laissez la question trouver son chemin jusqu'au milieu du cœur.
Il y a une ingéniosité d'auto-excuse, un département dans lequel le génie peut trouver amplement de place pour toutes ses ressources. La maladie qui n'empêcherait pas un homme de faire des affaires le confinera toute la journée quand c'est l'Église qui exige sa présence, ou le Christ qui lui demande de rendre un témoignage ou de faire un sacrifice. Qui peut échapper à cette suggestion ? Qui ne prend la Providence en main au point de s'arranger de temps en temps pour que ses maux aillent et s'en vont à l'heure ? Qui n'a pas trouvé dans la météo une excuse pour l'éloigner des exercices spirituels qu'il n'y aurait jamais trouvés les jours ouvrables de la semaine ? Comment se fait-il que les hommes regardent vers le quartier météorologique le jour du Fils de l'Homme ? Où commençons-nous à économiser ? Commençons-nous dans la région du luxe ? Où y a-t-il un homme qui puisse dire sincèrement que lorsqu'il commence à économiser, il commence dans la cave à vin ? Combien de fois nous sommes-nous levés à minuit pour aider les pauvres, les démunis, les perdus ? De combien de repas avons-nous nié notre faim pour pouvoir soulager une faim plus grande que la nôtre ? Combien de fois nous sommes-nous écartés du chemin pour faire ce qui est bon, bienveillant et utile ? ( et utile ? ( et utile ? (J. Parker, DD )