Tu observeras la fête des tabernacles sept jours, après quoi tu auras récolté ton blé et ton vin.

Maison de récolte

La Fête des Tabernacles était la maison de la moisson d'Israël. Où est l'antitype de la fête des Tabernacles ? La vision de la « grande multitude que personne ne pourrait dénombrer » est une vision d'un bout à l'autre d'une Fête céleste des Tabernacles ; la maison de la moisson de l'Église triomphante.

I. Ces fêtes sont des occasions d'hospitalité et de retrouvailles. Une vie égoïste est une vie non chrétienne. Un homme pourrait peut-être se souvenir de Dieu dans la solitude, un monastère a déjà encouragé la dévotion : mais il y a une vertu qui ne peut pas être pratiquée dans l'isolement, la charité ; la vertu évangélique, sans laquelle nous ne sommes rien. L'effort même qu'il en coûte à certains hommes de sortir est salutaire. Si certains sont rendus frivoles par l'amour de la société, d'autres sont rendus égoïstes par l'isolement de leur espèce.

II. Deux choses étaient particulièrement exigées des Israélites lorsqu'ils se rassemblaient pour leurs trois fêtes annuelles : premièrement, qu'ils ne comparaissent pas vides devant le seigneur ; deuxièmement, que les enfants et les serviteurs, le Lévite et l'étranger, l'orphelin et la veuve, soient autorisés à se réjouir avec eux. La fête ne devient une bénédiction que lorsqu'elle se souvient de Dieu et se souvient de l'homme.

III. La loi de Dieu était relue, une fois tous les sept ans, aux Israélites rassemblés lors de leur Fête des Tabernacles. S'il y a un moment où nous nous souvenons du devoir, ce devrait sûrement être celui où nos mains sont pleines de cadeaux. Un temps de festin, non, un temps de prospérité, non, un temps de non-marquage, de suffisance moyenne, apporte son propre risque particulier d'impiété pratique.

IV. Pourtant, nous reconnaissons dans cette fête le côté réconfortant de la vraie religion. La voix de Dieu ne vient jamais nous rendre malheureux. S'il condamne, c'est que nous pouvons nous élever de la condamnation dans un état tout à fait joyeux. Une maison de récolte est un aperçu de l'amour et de la paix et de la joie de l'Evangile.

V. C'est aussi un souvenir de la place de la reconnaissance dans l'Evangile. Existe-t-il une épreuve aussi condamnable que celle qui nous touche au point de la gratitude ? Qui rend vraiment grâce à Dieu pour la vie, pour la santé, pour le mouvement, pour la parole, pour la raison ? Eh bien, puissions-nous avoir un jour dans l'année réservé pour le travail de simple louange.

VI. Reconnaître dans cette célébration l'identification du Dieu de la nature et de la providence avec le Dieu de la révélation et de l'Évangile. Les choses qui sont vues deviennent un signe et un sacrement même des choses qui ne sont pas vues. La moisson du monde naturel nous indique, par ses phénomènes merveilleux mais maintenant familiers, l'action de la même puissance qui seule peut fondre le cœur de pierre et imprimer à une âme insignifiante les réalités d'une vie et d'une demeure céleste.

VII. Enfin, que le service qui rend grâce pour une moisson terrestre porte vos pensées vers cette grande « moisson après les semailles », qui est devant chacun de nous, dans la résurrection des corps et dans l'éternité qui est encore au-delà ( Matthieu 13:39 ; Galates 6:7 ). Dieu nous accorde à tous une place dans ce rassemblement, la fin d'un labeur du monde, l'inauguration d'un repos céleste ! ( Doyen Vaughan. )

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