L'illustrateur biblique
Deutéronome 23:22
Si tu t'abstiens de jurer.
Voeux extraordinaires et particuliers considérés comme non nécessaires sous la mosaïque ou expédient sous l'institution chrétienne
I. La nature des vœux sous la dispensation juive : que, comme ce sont des engagements particulièrement volontaires, nous devons observer lorsqu'ils sont faits, bien que nous ne puissions pas inférer la nécessité de les faire de la loi divine ou de la nature des choses. Il ne semblerait qu'une mauvaise conséquence que nous argumentions ainsi : Dieu nous a commandé en général de l'honorer de notre substance, et par conséquent nous devons nous rendre passibles de ses jugements, si dans un tel cas particulier, à un tel moment particulier, et à un degré si particulier nous ne le faisons pas.
Ce que je dis ne serait qu'une mauvaise conséquence, bien qu'il puisse y avoir quelques bonnes raisons pour lesquelles de tels vœux particuliers ont été utilisés par des hommes bons et pieux sous la circoncision ( Genèse 28:20 ; Juges 11:20 ; Juges 11:31 ; 2 Samuel 15:7 ).
C'est pourquoi nous observons que les choses consacrées ou profanées, bien qu'elles soient dans un sens vulgaire appelées consacrées, ne sont pas toujours réductibles sous la nature générale d'un vœu, au sens propre et scripturaire du mot, et il semble y avoir une plus grande différence que est communément appréhendé entre eux. Ainsi, beaucoup de choses peuvent suffire pour déterminer la notion de vœux telle qu'elle se distingue des autres sacrifices sous la dispensation juive ; mais il sera encore plus clair d'après quelques réflexions supplémentaires sur leur matière légitime.
Pour cela, il suffit d'observer en général que tout ce qui n'était pas approprié à Dieu, qui n'était pas profané, ou qui n'était pas proprement sous le droit ou l'arbitrage d'un autre, en faisait l'objet. D'où il suit qu'en premier lieu les dixièmes en étaient exclus en vertu de la loi mosaïque, et qu'ils ne pouvaient être voués au Tout-Puissant, ni acceptés par Lui comme une offrande librement promise, parce qu'ils étaient proprement à Lui avant les deux. par prescription et commande.
Encore une fois, rien de ce qui était profane ou impur, à moins qu'il ne soit rachetable, ne pouvait faire l'objet d'un vœu. Les païens, pour la plupart, avaient des notions plus élevées que de penser que leurs dieux seraient gratifiés de tels sacrifices qu'ils méprisaient eux-mêmes, et étaient dans leur genre de moindre estime avec eux. Enfin, tout ce qui était du droit et du pouvoir d'autrui était exclu de la matière d'un vœu, et donc ceux qui étaient soumis à l'autorité des pères ou des maris n'étaient pas tenus par la loi à l'accomplissement des vœux faits sans leur consentement pendant leur droit et pouvoir sur eux.
II. Sous l'Évangile, les vœux du chrétien sont compris sous le sacramentel, et donc les vœux particuliers ne sont ni nécessaires ni opportuns. Il peut être approprié de donner un exemple approprié ou deux de vœux particuliers afin de déterminer ce qui est ainsi. Nous sommes, en général, par notre alliance baptismale, obligés de renoncer à toutes les convoitises pécheresses de la chair, et en conséquence de cela sommes obligés de faire usage des moyens prescrits, supposons la mortification par le jeûne.
Mais si nous par une promesse solennelle à Dieu Tout-Puissant nous obliger à nous abstenir un tel nombre de jours ou d'heures, cette circonstance nulle part enjointe en ferait un vœu particulier. Encore une fois, nous sommes obligés par notre vœu général à des actes de charité et de piété ; mais si nous faisions une promesse volontaire à Dieu d'accorder à un tel moment futur une certaine somme à un tel usage assigné en vue d'une telle bénédiction désirée, ce serait aussi un vœu particulier.
Et ce sont les vœux que je m'engage à ne prouver ni nécessaires ni opportuns. S'ils avaient été nécessaires, nous pourrions raisonnablement supposer que, comme notre Sauveur a nommé ce grand pour l'initiation de ses disciples, il aurait également prescrit l'autre, soit par précepte, soit par la pratique, pour leur perfectionnement, afin que l'utilisation de ils pourraient avoir été tirés par autorité de l'Église chrétienne, comme il l'était des patriarches pour les Juifs.
Mais nous n'avons aucun exemple de ce genre, que ce soit de la part de notre Sauveur, de ses apôtres ou de ses disciples, dans le Nouveau Testament. Et si nous les prenons, sous la notion générale, comme des actes de gratitude, par lesquels le bon chrétien promet à Dieu la reconnaissance d'une bénédiction par une offrande et une oblation convenables, bien qu'il soit licite et non absurde, comme l'exprime Calvin, de entrer dans de tels engagements, mais l'avantage que cette méthode de reconnaissance a sur les autres n'est pas facile à discerner.
Si le pieux chrétien devait devenir un favori particulier du ciel et être béni d'avantages extraordinaires, en perspective ou en possession, il pourrait, par ses dons et offrandes gratuits, donner un exemple plus noble et plus généreux de son pieux ressentiment, qui, sous la loi, était toujours considéré comme les sacrifices les plus acceptables, et doit recommander à la faveur du Tout-Puissant, qui aime un donateur joyeux, tandis que celui, qui s'impose une contrainte, peut donner après avec un esprit réticent, et bien qu'il paie le vœu, peut ne pas répondre la fin de celui-ci.
Et c'est pour ces raisons, je présume, que les médecins juifs ont découragé et dissuadé leurs savants de ce genre de vœux. Mais fussent-ils jamais si opportuns, le mauvais usage qui a été fait de la doctrine des vœux particuliers par l'Église de Rome suffirait à nous donner un préjugé contre eux. ( T. Silvester, MA )