Qui enlèvera des pierres en sera blessé; et celui qui fend le bois en sera menacé.

Élever des pierres et fendre du bois

Le sens précis de la maxime n'est pas tout à fait clair. Certains pensent que la pierre fait partie d'un cairn qui marque la propriété d'un voisin, qu'un homme essaie de déplacer. L'arbre, de même, appartient à un voisin ; et l'enseignement est que celui qui commet des actes d'agression sur la propriété d'autrui recevra sa punition sur les actes eux-mêmes. D'autres trouvent une référence politique. Le réformateur essaie de déplacer des pierres, d'éliminer d'anciens griefs ou d'abattre des arbres, les hauts arbres des abus vétustes, et découvre que les maux anciens et profondément enracinés ont un pouvoir mortel de frapper ceux qui osent s'en mêler.

Ou encore - et ceci, l'explication la plus simple, est pour moi au moins aussi probable que n'importe quel autre - l'auteur cynique qui a trouvé la vanité des vanités dans chaque sphère successive de la vie humaine observe dans ces mots simples que le travail honnête ordinaire doit payer sa part de malheur dans ce triste monde : un homme ne peut extraire des pierres pour construire sa maison, ni couper des bûches pour faire son feu, sans risquer le malheur qu'un sort cruel semble apporter aussi bien aux méchants qu'aux bien.

Cette interprétation s'accorde bien avec la vision de la vie du prédicateur. Christ est venu enseigner que dans sa main droite se trouvaient des plaisirs pour toujours. Il est venu se joindre à toutes sortes de joies innocentes, pour enseigner aux hommes que le Père céleste se réjouissait de la joie de ses enfants. Il a soulevé des pierres et fendu du bois dans l'atelier du constructeur à Nazareth pendant plus de vingt ans de sa courte vie, pour montrer qu'un travail honnête apportait autre chose que le danger - que la pierre pouvait devenir un Béthel, et le bois un autel qui élève l'âme consacrée. ( JH Moulton, DD )

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