L'illustrateur biblique
Ecclésiaste 3:17
Dieu jugera les justes et les méchants.
Le caractère raisonnable et l'équité d'un jugement futur
I. Il est raisonnable et égal qu'il y ait un jugement futur.
1. Voir tous les hommes venir ici sans aucune connaissance ni aucun choix, ayant leur vie, pour ainsi dire, imposée sur eux ; et voyant ordinairement (selon les plaintes générales des hommes) les peines de cette vie en balancent les plaisirs ; de sorte qu'il semble, en ce qui concerne ce que les hommes trouvent ici, un châtiment à naître ; il semble aussi par conséquent égal que les hommes devraient être mis en capacité, sur leur bonne conduite dans cet état gênant, d'un meilleur état ci-après, en compensation de ce qu'ils endurent ici ; autrement, Dieu pourrait sembler ne pas avoir traité équitablement ses créatures.
2. Voyant que l'homme est doté d'un libre choix et d'un pouvoir sur ses actions, et de là par un bon ou un mauvais usage de celles-ci est capable de mériter bien ou mal, il est juste qu'une différence respective soit faite, selon l'estimation due ; et que les hommes doivent être tenus responsables soit ici, soit dans l'au-delà, récoltant les fruits de ce qu'ils ont volontairement semé.
3. Voyant qu'il y a une subordination naturelle de l'homme à Dieu, comme d'une créature à son Créateur, comme d'un sujet ou serviteur à son seigneur, comme d'un client ou dépendant de son patron, protecteur et bienfaiteur, d'où les obligations correspondantes résultat; c'est juste que les hommes devraient être responsables de la performance, et de la violation ou de la négligence de celles-ci.
4. Voyant aussi qu'il y a des relations naturelles des hommes entre eux, et des transactions fréquentes entre eux, fondant plusieurs devoirs d'humanité et de justice ; ce qui peut être observé ou transgressé ; afin que certains hommes fassent, et que d'autres souffrent beaucoup de dommages, sans aucune réparation possible d'ailleurs, il convient que de tels cas soient renvoyés au Patron commun de droit, et que par lui ils soient ainsi décidés, que les réparations dues s'il était faite à une partie, et la correction appropriée infligée à l'autre.
5. Tandis qu'il y a aussi beaucoup de bonnes actions secrètes, beaucoup de bonnes dispositions intérieures, de bons souhaits et de bons objectifs, auxquels ici aucun honneur, aucun profit, aucun plaisir, aucune sorte de bénéfice n'est annexé, ou bien ne peut être indiscernable aux hommes), il y a également beaucoup de mauvaises pratiques et de conceptions cachées ou déguisées, de manière à nécessairement passer sans aucun contrôle, aucune honte, aucun dommage ou châtiment ici, il est très égal que dorénavant ces deux types doivent être divulgués, et obtenir une récompense responsable.
6. Il y a aussi des personnes qui, bien que commettant de graves torts, l'oppression et d'autres délits odieux, offensant Dieu et l'homme, pourtant, en raison du caractère sacré inviolable de leur autorité, ou à cause de leur pouvoir incontrôlable, aucun héros de la justice ne peut atteindre , ni la punition ne peut toucher; qui doit donc être réservé au jugement impartial et irrésistible de Dieu.
7. Sur ces comptes et sur d'autres semblables, l'équité exige qu'un jugement soit porté sur les actes des hommes ; et à cela les opinions communes des hommes et les préceptes privés de la conscience de chaque homme l'attestent.
8. Tout homme ayant également commis un délit notable (qui répugne à la piété, à la justice ou à la sobriété), s'en accuse naturellement, se condamne dans son cœur à mériter une punition, et en a la crainte ; ainsi, même à contrecœur, avouant l'équité d'un jugement, et par un instinct de force le présageant à venir .
II. Il est en outre, à divers égards, requis et nécessaire que les hommes aient une appréhension concernant un tel jugement fixé par Dieu, et par conséquent qu'un tel devrait être réellement.
1. Il est nécessaire d'engager les hommes dans la pratique de n'importe quelle vertu, et de les retenir de n'importe quel vice ; car, en effet, sans elle, aucune considération de raison, aucune disposition de loi ici, ne peut être vraiment disponible à ces fins.
2. La même supposition est également nécessaire pour le bien-être de la société humaine ; celle qui, sans la pratique de la justice, de la fidélité et d'autres vertus, peut à peine subsister ; sans laquelle pratique en effet un corps d'hommes serait pire qu'une compagnie de loups ou de renards ; et c'était en vain de penser qu'il peut se tenir n'importe où sans conscience ; et la conscience, sans crainte d'arrêter, ni d'espoir l'exciter, ne peut être qu'un nom : toutes les sociétés ont donc voulu, on le voit, faire appel à la notion d'un jugement futur au secours de la justice et à l'appui de la justice. fidélité; obligeant les hommes à lier leurs témoignages par des serments, et à prouver leur vérité par des sacrements ; impliquant une crainte de ce jugement divin auquel ils font alors solennellement appel et se rendent responsables.
3.Mais, en outre, la persuasion concernant un jugement futur est, à certains égards, la plus requise pour soutenir la religion et défendre la piété. Il est certain qu'aucune autorité, pour quelque raison ou équité fondée, si elle ne présente des encouragements compétents aux sujets obéissants, si elle ne tend la main armée, menaçant le châtiment des réfractaires, ne signifiera quoi que ce soit, ou ne pourra soutenir le respect qui lui est dû ; il en est ainsi généralement ; et il en est même à l'égard de Dieu, roi souverain et gouverneur du monde, comme le suppose la piété : son autorité ne sera jamais maintenue, ses lois ne seront jamais obéies, les devoirs envers lui ne seront jamais inquiétés, sans influence sur les espoirs et les craintes des hommes ; ils ne lui céderont aucun respect, ils ne tiendront aucun compte de ses commandements, s'ils ne peuvent attendre de leur respect et de leur obéissance de bons bénéfices, s'ils ne craignent pas une vengeance douloureuse pour leur rébellion ou leur négligence ; rien ne leur semblera plus affectueux que de servir celui qui ne rétribue pas bien pour la performance, que de révérer celui qui ne punit pas sérieusement pour la négligence de son service.
D'autant plus que la piété exige des devoirs quelque peu élevés et difficiles, autant qu'elle traverse les inclinations et les désirs naturels des hommes, elle a particulièrement besoin, pour vaincre une telle aversion, de grands encouragements à la pratique, et de dissuasion de la transgression de ce qu'elle exige. ; sur quoi il peut encore apparaître que les jugements temporels et les récompenses ici ne sont pas suffisants pour procurer une obéissance due aux lois de la piété ; car comment en effet peut-il, qui pour l'amour de la piété subit la disgrâce, la perte ou la douleur, s'attendre à être satisfait ici ? Quels autres avantages peut-il présumer à côté de ceux qu'il perd actuellement ? ( Isaac Barrow, DD )