Car il dit : C'est par la force de ma main que je l'ai fait

L'impiété des poursuites mondaines

1.

Réfléchissons à l'oubli total de Dieu et au refus de reconnaître sa puissance et sa présence, avec lesquelles les objets d'intérêt et d'ambition humains sont fréquemment poursuivis et appréciés.

2. Arrêtons-nous sur l'esprit avec lequel les hommes du monde s'engagent dans la poursuite de leurs objets préférés, le tempérament et la disposition d'esprit avec lesquels ils rencontrent la déception, et le genre de bonheur qu'ils tirent du succès de leurs entreprises.

(1)L'ardeur avec laquelle ils les poursuivent est virtuellement une déclaration qu'ils sont déterminés à être heureux indépendamment de Dieu ; la fermeté et la persévérance avec lesquelles ils luttent contre l'adversité, et travaillent à réparer leurs pertes, sont autant de tentatives pour lui disputer la détermination des événements et lui arracher le gouvernement de l'univers ; et quand ils ont réussi presque ou entièrement à la mesure de leurs attentes, et quand ils opposent le succès qui les a récompensés avec l'échec et la déception qui sont arrivés à d'autres dans des circonstances similaires, le principe qui est à la base de tout leurs plaisirs, et donne du piquant à toute autre gratification, est substantiellement ce qui est exprimé dans notre texte : « C'est par la force de ma main que je l'ai fait, et par ma sagesse, car je suis prudent.

(2) Ce n'est pas, cependant, à ceux seulement qui placent leur bien principal dans une portion donnée de la richesse de ce monde, que ces observations sont applicables. Ils se révéleront également vrais dans le cas de ceux qui peuvent trouver dans l'exercice de hautes dotations intellectuelles une gratification que la simple richesse mondaine n'a jamais pu fournir, - mais qui n'ont pas encore acquis la capacité d'un bonheur plus pur et plus permanent. d'une conformité croissante à l'image divine dans ce monde, et la jouissance de la communion éternelle avec Dieu dans le monde à venir.

Si élevées que puissent être de telles poursuites, et si profonds que soient les hommages de respect que le monde est appelé et consent volontiers à leur rendre, pourtant, partout où ils constituent la seule portion que l'âme recherche, et occupent cette place dans le affections que Dieu revendique comme les siennes, alors elles portent sur elles la même empreinte d'impiété qui caractérise les plans d'agrandissement du monde, et peut finalement être attribuée au même principe.

(3) La même remarque s'applique aussi à l'homme qui, par la bienveillance de son caractère et la régularité irréprochable de sa vie, s'est assuré le respect du monde, et qui s'appuie avec confiance sur ses nombreuses vertus comme un fondement sûr d'espérance pour l'avenir; car lorsqu'un tel homme opposera son propre caractère à celui des multitudes qui l'entourent, ce sera avec des sentiments de suffisance.

3. Il serait facile, en entrant dans le détail de cas particuliers, de montrer comment le principe du texte imprègne toutes les affaires et les plaisirs d'un monde non régénéré.

4. Le sentiment est aussi insensé à l'égard du pécheur, qu'il est impie à l'égard du Tout-Puissant ; car on pourrait aussi bien supposer que les mouvements de l'univers matériel resteraient intacts, bien que le principe essentiel à sa stabilité fût annihilé, qu'une créature intelligente et morale pourrait être bénie en permanence, si elle était libérée de la loi de dépendance vis-à-vis de son Créateur. ( R. Gordon, DD )

« Supprimer les frontières »

Titre assumé par les rois assyriens. Ils prétendaient être roi des rois et seigneur suprême ou supérieur. ( B. Blake, BD )

Voler un trésor

Les grands conquérants ne valent souvent pas mieux que les grands brigands. ( Matthieu Henri. )

Continue après la publicité
Continue après la publicité