Sûrement comme je l'ai pensé, ainsi arrivera-t-il

L'intelligence infinie de Dieu

Penser et avoir un but sont les attributs de tous les êtres rationnels, qu'ils soient créés ou non.

I. Dieu est un être si infiniment parfait, que ses pensées et ses desseins sont CO-ÉTERNELS AVEC LUI-MÊME. Dieu ne peut pas exister sans ses pensées et ses desseins. On a demandé à un enfant à l'école en France si Dieu raisonnait ou non. L'enfant s'arrêta un moment et répondit : « Non : Dieu est trop parfait pour raisonner. Il sait tout sans raisonner. Newton lui-même n'aurait pas pu donner une meilleure réponse. Tout ce qui existe en Dieu maintenant, a existé en Lui depuis l'éternité.

II. Comme ses pensées et ses poses découlent exclusivement de lui-même, elles sont ABSOLUES ; ils sont, avant tout, considérés comme inconditionnels. C'est une nécessité qui ne milite en rien contre la responsabilité de l'homme. Ils devaient être absolus, sinon aucun être n'aurait pu exister.

III. Les pensées et les buts du Tout-Puissant sont INFINIMENT GLORIEUX ; en d'autres termes, sont infiniment dignes de Lui-même. C'est dans l'accomplissement de ses propres pensées et de ses desseins qu'il développe toute la beauté de ses propres perfections ; c'est dans le développement de toute la beauté de ses propres perfections, qu'il confère tout bien à la créature. Prenez deux axiomes en divinité. Tout bien vient de Dieu, tout mal vient de la créature. Rendez justice à ces vérités, et elles ouvriront, en tant que deux clés, certains des passages les plus difficiles des Écritures.

IV. Le but de Dieu est PLEIN D'AMOUR ET DE TENDRESSE. Le dessein souverain de Dieu, à proprement parler, n'implique que le bien. Le mal est à remonter à une autre source. Mais que comprend-il principalement ? Un sauveur. Nous avons été laissés tomber dans la culpabilité la plus profonde, afin que Dieu puisse déployer sa gloire au maximum dans notre salut. ( W. Howels. )

Les desseins de Dieu doivent être accomplis

Les roues d'une montre ou d'une horloge se déplacent en opposition les unes par rapport aux autres, d'une manière ou d'une autre, et pourtant toutes servent l'intention de l'ouvrier, pour montrer l'heure ou faire sonner l'horloge. Ainsi, dans le monde, la providence de Dieu peut sembler aller à l'encontre de Ses promesses. Un homme prend ce chemin, un autre court par là. Les hommes bons vont d'un côté, les méchants d'un autre. Pourtant, en conclusion, tous accomplissent la volonté et se concentrent sur le dessein de Dieu, le grand Créateur de toutes choses. ( R. Sibbes, DD )

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