L'illustrateur biblique
Ésaïe 28:14-22
Écoutez la parole du Seigneur, hommes méprisants
La réponse d'Isaïe
Le prophète répond que lorsque la tempête déferle sur le pays, comme elle le fera assurément, ces « refuges de mensonges » ne seront pas un abri pour leurs bâtisseurs ; ils ont été éprouvés par la chute de l'honnêteté et de la droiture et se sont avérés si déplacés qu'ils doivent descendre. constitution et politique dont il est lui-même la pierre angulaire principale; et l'homme qui a confiance en ce fondement, croyant qu'il est vraiment là, ne sera poussé à aucun acte de panique impatient, quel que puisse être le danger apparent.
( Sir E. Strachey, Bart. )
Dirigeants méprisants
C'est mauvais pour un peuple quand ses trônes de jugement deviennent les sièges des méprisants. ( M. Henri. )
mépris incongru
Que les dirigeants de Jérusalem soient des hommes d'un tel caractère est très triste. Qui pleureront à Sion s'ils sont moqueurs ? ( M. Henri. )
moqueurs
I. COMMENT CES HOMMES méprisants se sont endormis dans une sécurité charnelle, et ont même défié Dieu Tout-Puissant de faire son pire ( Ésaïe 28:15 ).
II. COMMENT DIEU LES RÉVEILLE DE CE SOMMEIL, et leur montre la folie de leur sécurité.
1. Il leur dit sur quelles bases ils pourraient être en sécurité. Il ne trouble leurs fausses confidences que lorsqu'il leur a d'abord montré un fond solide sur lequel ils peuvent se reposer ( Ésaïe 28:16 ). Cette fondation est...
(1) Les promesses de Dieu en général.
(2) La promesse du Christ en particulier ( 1 Pierre 2:6 ).
2. Il leur dit que sur ces terrains sur lesquels ils construisaient maintenant, ils ne pouvaient pas être en sécurité, mais leurs confidences les manqueraient certainement ( Ésaïe 28:17 ).
III. VOICI L'UTILISATION ET L'APPLICATION DE TOUT CELA ( Ésaïe 28:22 ). ( M. Henri. )
Nous avons fait du mensonge notre refuge
Refuges de mensonges
Rassemblons en classe les excuses d'une vingtaine ou plus de gens qui m'ont dit franchement pourquoi ils avaient décidé de ne pas devenir chrétiens.
1. Tout d'abord, est une classe qui s'excuse parce que l'Église a défendu le sectarisme, l'étroitesse et la cruauté. On dit que de tout temps l'Église a inclus des hypocrites parmi ses membres. Mais quoi de plus injuste que ces excuses ? Étant donné que Pierre a maudit et renié son Maître par des serments vulgaires, qu'est-ce que cela a à voir avec la beauté du caractère de Christ ou la revendication de Son royaume sur votre vie ? Avoué, Jean Calvin n'était qu'un syllogisme organisé, une argumentation animée, exsangue comme une pierre.
Même s'il jouait le traître comme Pierre, refusait de pardonner à son ennemi et oubliait le Dieu qui fait lever son soleil sur les méchants et les bons, comment son insouciance rend-elle juste le vôtre ? Voici le monde des affaires et du commerce. Demain, les commerçants falsifieront leurs marchandises, les commerçants trafiront les poids, les employés voleront l'argent à la banque, les assistants voleront leurs employeurs. Puisque vous ne vous souciez pas de fréquenter des hypocrites, retirez-vous demain matin des affaires.
Abandonnez tous les médecins, car certains sont des charlatans. Tirez les stores sur vos fenêtres, car il y a des taches sur le soleil ; et renoncez à l'été, car il y a des jours d'orage en juillet ; et abandonnez les fruits, car il y a des imperfections sur les pommes.
2. Il existe une autre classe qui met l'accent sur l'incertitude et les désaccords concernant le christianisme. Comme tout est si flou, et au mieux qu'une probabilité, ils ne sont pas disposés à s'engager dans la vie chrétienne. Il n'est pas nécessaire que nous comprenions toutes les doctrines et la philosophie du devoir pour remplir les obligations morales. La vie est régie par la probabilité. Il peut y avoir mille désaccords quant à la théologie, mais il n'y a aucun désaccord quant à ce que c'est d'être chrétien. Il nous est demandé de montrer les fruits de l'amour, de la joie, de la paix, de la longue souffrance, de la douceur, de la bonté.
3. D'autres insistent sur le fait que devenir chrétien impose des contraintes à l'individu, rétrécit l'éventail de ses plaisirs, ferme certaines routes du bonheur. « Je veux toujours me sentir parfaitement libre », s'exclame le jeune. « Je crains de me trouver un peu enfermé et confiné en prenant sur moi ces obligations. » Mais devenir chrétien, c'est simplement obéir aux lois du Christ.
Cette objection est fondée sur une fausse théorie de la liberté. La liberté est l'obéissance à la loi. C'est le péché qui rétrécit la vie. C'est la désobéissance qui loge les hommes et les enferme ; c'est la fidélité aux lois de Dieu qui fait tomber les murs, repousse les horizons et fait de l'âme une citoyenne de l'univers. ( ND Hillis, DD )