Un homme s'emparera de son frère

Cherche à transférer le pouvoir

Ici, nous avons la loi de primogéniture.

Selon la loi de l'État, il était juste que le fils aîné prenne une certaine position définie et dominante. Mais il était nu ; il n'avait pas un chiffon pour couvrir sa nudité ; et voyant l'un de ses plus jeunes frères avec un manteau et un vêtement, il se précipita sur lui et dit : Par ce manteau, je te demande de prendre ma place : tu en as au moins autant, et je n'ai rien ; viens, sois chef de famille et prince de la tribu.

Mais le fils cadet méprisait la dignité offerte. La base morale avait disparu, et donc la dignité mécanique n'avait aucune importance ; le piédestal de la justice avait été arraché, et la statue de la dignité nominale tomba dans la poussière. ( J. Parker, DD )

« Que cette ruine soit sous ta main »

Ou, selon une lecture diverse, de très bon sens, « Prends en ta main notre état ruineux. » Efforcez-vous, si possible, de récupérer nos affaires, maintenant dans un triste désordre, prédisant notre destruction en tant que peuple : délivrez, si possible, de l'injustice et de l'oppression, des ennemis étrangers et des troubles intérieurs ; et, dans la poursuite de ces grands et importants desseins, nous agirons comme tes sujets dévoués. ( R. Macculloch. )

Le gouvernement mendie

Ici--

1. Il va de soi qu'il n'y a aucun moyen de redresser tous ces griefs et de remettre les choses en ordre, mais par de bons magistrats, qui seront investis du pouvoir d'un commun accord et exerceront ce pouvoir pour le bien de la communauté. . Et il est probable que ce fut en bien des endroits la véritable origine du gouvernement. Les hommes trouvèrent nécessaire de s'unir dans une soumission à celui qu'on croyait digne d'une telle confiance, pour le bien-être et la sécurité de tous, sachant qu'ils devaient être ou gouvernés ou ruinés.

2. Le cas est représenté comme très déplorable, et les choses tournent mal ; pour--

(1) Les enfants étant leurs princes, chacun se jugera apte à prescrire qui sera magistrat, et ce sera pour préférer ses propres parents.

(2) Les hommes se trouveront dans la nécessité même de forcer le pouvoir entre les mains de ceux qu'on pense être dignes de lui. Non, un homme le poussera sur son frère ; tandis que, communément, les hommes ne veulent pas que leurs égaux soient leurs supérieurs ; témoin de l'envie des frères de Joseph.

3. Il sera considéré comme un motif suffisant pour qu'un homme préfère être un dirigeant, qu'il soit mieux vêtu que ses voisins ; une très mauvaise qualification pour recommander un homme à une place de confiance dans le gouvernement. C'était un signe que le pays était très appauvri, quand il était rare de trouver un homme qui avait de bons vêtements, ou qui pouvait se permettre de s'acheter une toge d'échevin, ou une toge de juge ; et que les gens étaient très irréfléchis, quand ils avaient tellement de respect pour un homme vêtu de gai avec un anneau d'or ( Jaques 2:2 ), qu'à cause de cela ils en feraient leur chef.

Cela avait été assez sensé de dire : Tu as la sagesse, l'intégrité, l'expérience, sois notre souverain ; mais c'était une plaisanterie de dire : Tu as des vêtements, sois notre souverain. Un homme pauvre et sage, bien que vêtu de vêtements vils, a délivré une ville ( Ecclésiaste 9:15 ). ( Matthieu Henri. )

"Je ne serai pas un guérisseur"

"Je ne veux pas être chirurgien" - il n'aime pas être un relieur, à savoir, des bras et des jambes cassés et des côtes de l'État ruiné ( Ésaïe 30:26 ; Ésaïe 1:6 ; Ésaïe 61:1 ). ( F. Delitzsch. )

Un motif de refus de gouverner

« Dans ma maison, il n'y a ni pain ni vêtements. S'il dit vrai, c'était un signe que les domaines des hommes étaient tristement ruinés ; s'il ne disait pas la vérité, c'était signe que la conscience des hommes était tristement débauchée, quand, pour éviter les frais d'un office, ils se chargeraient du crime de parjure. ( M. Henri. )

Vêtements à l'Est

Il était d'usage dans les pays de l'Est, où les modes ne variaient pas comme chez nous, de rassembler d'immenses quantités de vêtements et de provisions, non seulement pour l'usage personnel et celui de sa famille, mais pour les cadeaux en de bonnes occasions. Cela semble clairement, d'après les écrits sacrés, avoir été la pratique parmi les Juifs. Ceci, comme l'observe un écrivain célèbre, explique le sens de l'excuse faite par celui qui veut entreprendre le gouvernement.

Il allègue qu'il n'a pas les moyens de soutenir la dignité de cette position par des actes de libéralité et d'hospitalité que la loi et la coutume exigent des personnes de haut rang. ( R. Macculloch. )

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