L'illustrateur biblique
Ésaïe 40:15
Voici, les nations sont comme une goutte d'un seau
La grandeur de Dieu et ses œuvres
I. LA GRANDEUR DE DIEU ET SES UVRES.
II. DIEU GOUVERNE CONSTAMMENT LE MONDE QU'IL A FAIT. Et comme toutes les créatures de la plus haute à la plus basse ont leur subsistance dans la puissance de Dieu, ainsi elles sont chacune remarquées par son œil et gouvernées par sa providence ; c'est-à-dire par l'énergie immédiate de sa propre puissance, ou par des agents qui sont sous sa direction, et qui ne peuvent agir que par sa puissance. Ce soin de l'Être suprême, par lequel cet ordre général ou ce cours des choses est préservé, ne peut pas être appelé à tort une providence générale.
Considérez la grande étendue de celui-ci. Elle se déroule non seulement dans le cadre de l'univers, le mouvement régulier des vastes corps qui le composent, par lesquels nous avons le printemps et la moisson, l'été et l'hiver, le jour et la nuit ; non seulement dans la fécondité de la terre, et l'état des diverses espèces d'animaux qui l'habitent, et la manière dont les espèces et les individus sont conservés ; mais dans les affaires humaines de même.
Mais il est particulièrement agréable d'observer avec quelle minutie cette providence de l'Être suprême descend jusqu'à l'attention et à la direction des choses les plus petites et les plus insignifiantes. Notre Sauveur, et cela selon la philosophie la plus juste qui ait jamais paru dans le monde, représente son Père céleste comme vêtu des lis des champs et comme nourrissant les corbeaux ; et soutient à partir de là que s'il s'occupe de ces choses, qui sont comparativement de moindre importance, sa providence ne négligera certainement pas ses créatures d'un ordre plus noble ( Luc 12:1 .
). Ainsi, bien que Dieu soit si grand, « Il s'humilie pour contempler les choses qui se font dans le ciel et sur la terre », et prend note même des ordres de créatures les plus bas et de chaque individu. Car, outre cet ordre général de causes et d'effets qu'il a établi et maintenu d'âge en âge, il y a des traces évidentes d'une providence particulière concernant les personnes individuelles. Par les interpositions de la providence, les choses sont tellement gouvernées et conduites que ses desseins sont poursuivis et exécutés ; et multiples sont les moyens par lesquels cela peut être effectué. Quelle importance les événements qui naissent de choses qui nous paraissent purement accidentelles !
III. Ces réflexions conduisent naturellement nos pensées vers LE BONHEUR DE L'ÊTRE SUPRÊME DANS SES PERFECTIONS ET SES UVRES, un sujet, en effet, aussi peu à comprendre par nous, que nous pouvons découvrir le Tout-Puissant jusqu'à la perfection. Pourtant, nous ne pouvons éviter de penser à quel point la félicité de la cause première de toutes choses doit être élevée et à tous égards parfaite ; et l'amour de Dieu fera qu'un cœur droit s'en réjouira et en exultera.
Qu'il ne soit pas non plus objecté que dans l'univers il y a beaucoup d'irrégularités, et beaucoup de maux et de souffrances. Car ce qui pour nous l'apparence de l'irrégularité peut être, voire, est assurément, nécessaire à l'harmonie de l'ensemble ; et partie d'un dessin qui était le meilleur et le plus digne qui pouvait être encadré. Quant aux souffrances que s'attirent les sujets d'un gouvernement moral, elles sont aussi nécessaires que ce gouvernement lui-même ; qui est en effet la gloire de la création de Dieu, et sans laquelle, et ces ordres de créatures qui sont faits pour être les sujets d'un tel gouvernement, l'univers doit avoir été rien à ce qu'il est maintenant.
Un univers sans anges, sans hommes, sans de tels ordres d'êtres intellectuels et moraux, qu'aurait-il été ? Mais le glorieux chef et régent de ce vaste corps, qui est toute harmonie, tout ordre et toute beauté, et dans lequel aucune partie du grand dessein n'a échoué, ou ne pourra jamais échouer, quel bonheur doit-il goûter ! Réflexions finales--
1. Si nos esprits sont à juste titre impressionnés par un sentiment de la grandeur et de la majesté divines, combien peu doit-il apparaître à nos yeux ce que nous sommes susceptibles d'appeler grand sur terre !
2. Soumettons-nous en toutes choses docilement et affectueusement au souverain suprême ; dans une humble obéissance à ses lois et dans une résignation sans réserve à sa providence.
3. Mettons notre confiance en Dieu. ( J. Duchals, DD )