Car moi, l'Éternel, ton Dieu, je tiendrai ta main droite

L'aide du chrétien

I. C'EST UNE AIDE PERSONNELLE. "Je vais t'aider." Lorsque l'élément religieux était fortement ressenti parmi les Juifs, ils se tournaient vers le Roi éternel pour être guidé et protégé ; rien d'autre que son conseil ne les satisferait. L'homme semble avoir l'intuition particulière d'un Dieu personnel, comme si seul un contact personnel avec Lui pouvait raviver les puissances latentes. La vérité dans l'abstrait ne peut pas toucher le cœur pour provoquer une révolution intérieure. La vérité doit venir de Dieu comme d'un être vivant.

II. CETTE AIDE PERSONNELLE NE SERA DONNÉE QUE DANS LA VOIE DE LA JUSTICE. Les enfants d'Israël s'étaient détournés du droit chemin, et tant qu'ils cherchaient leur propre satisfaction, ils ne pouvaient pas attendre l'aide du Dieu de leurs pères. La voie de la justice n'est pas toujours la plus agréable pour la chair et le sang, mais elle est toujours la plus sûre.

III. C'EST L'AIDE LA PLUS TENDRE ET LA PLUS CONSTANTE À LA PORTÉE DE L'HOMME. Le peuple juif était meurtri par sa terrible chute, il ne lui restait que peu de force, il était presque sans espoir de voir un jour son propre pays. Le Seigneur connaissait leur impuissance, alors ces paroles sont pleines de la plus grande bonté. Le chemin de la sainteté, le chemin du ciel, est si étrange pour une personne qui s'est souillée par le péché que peu de progrès pourraient être accomplis sans un guide. Alors le Seigneur prend tendrement chaque voyageur par la main. ( homéliste. )

L'aide promise

I. LE SEIGNEUR DONNE LA FORCE. Quelle précieuse vérité est-ce, si on y croit, pour une créature aussi faible que l'homme. C'est en tant que Dieu d'alliance en Christ que le Seigneur réconforte l'âme croyante avec la promesse : « Moi, le Seigneur ton Dieu, je tiendrai ta main droite », etc. Le Seigneur « ton » Dieu.

II. L'HOMME A BESOIN DE LA FORCE que le Seigneur promet et que Lui seul peut donner. L'homme a besoin de force pour obéir aux saintes lois de Dieu. Vaine est le secours ou le salut de l'homme, bien plus encore dans les choses spirituelles et éternelles que dans nos préoccupations temporelles ; afin que ceux qui se confient et prient les saints et les anges, et attendent d'eux le salut, seront vaincus : ils n'écraseront pas leurs ennemis, ni n'obtiendront la couronne du vainqueur. ( W. Firth, BD )

Le courage, sa source et sa nécessité

I. SA SOURCE. « Je tiendrai ta main droite. » La prise de la main est significative de l'amitié proche et présente, de la proximité vivante du libérateur. Et ce sentiment de la présence de Dieu, si proche que notre foi peut toucher sa main et entendre la musique douce et profonde de sa voix - réalisée comme elle peut être en Christ, est la source d'un courage qu'aucun danger ne peut dissiper, aucune souffrance n'épuise , et aucune mort ne détruit. Le moyen le plus clair d'illustrer cela sera de prendre les formes les plus élevées du courage parmi les hommes, et d'observer quels états d'âme y sont les plus propices.

1. Partant du courage de la résistance active, nous trouvons son grand élément dans le relevé fixe des moyens de conquête.

2. Passant au courage nécessaire à l'endurance passive, nous constatons que sa grande caractéristique est l'abandon de soi à la plus haute loi de la vie. Le chrétien perdure, parce que la loi de son être est devenue résignation à la volonté de Dieu.

II. SA NÉCESSITÉ.

1. Il faut du courage pour manifester le caractère chrétien devant les hommes.

2. Maintenir une obéissance inébranlable à la volonté de Dieu.

3. Pour s'accrocher à nos plus hautes aspirations. ( EL Hull, BA )

Les répétitions de l'amour

Dieu répète Son amour pour Israël et Son dessein concernant Israël. Lacordaire disait que l'amour dit toujours la même chose, mais ne se répète jamais. Et bien que Dieu répète dans les deux parties son amour et son dessein, ce serait pourtant tout nouveau pour le Juif, malade de sa douleur et de sa captivité ; et la somme de la consolation est : « Je suis avec toi. N'aie pas peur ; réjouissez-vous plutôt. Aucune épreuve ne pouvait ou ne devait s'abattre sur le Juif, mais Dieu l'aiderait à la supporter. ( JA Davies, BD )

Tenu par la main de Dieu

On a demandé à un petit garçon à l'hôpital s'il pouvait supporter une opération sévère. « Oui », fut sa réponse, « si père veut bien me tenir la main ». Lorsque nous sentons la main de Dieu nous tenir dans les moments d'épreuve, le toucher nous donne du courage et du calme. ( JA Davies, BD )

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