Notre sainte et belle maison, où nos pères t'ont loué, est brûlée par le feu

Le temple brûlé

I. VOICI UNE LAMENTATION PATHÉTIQUE.

1. Les enfants d'Israël considéraient le temple comme leur propre maison. Ils en parlaient comme de la maison de Dieu. Mais parce que c'était à Dieu, c'était à eux, car ils étaient à Dieu ; et tout ce qui lui appartenait particulièrement avait un intérêt spécial pour eux, et ils y avaient un droit spécial.

2. Ce temple était sacré aux yeux du peuple. Le prophète l'appelle « notre sainte maison ». C'était vraiment ainsi.

3. Les Juifs, exilés à l'étranger, pensèrent à cette maison en ruine où leurs pères louaient le Seigneur. Il n'y a pas d'attachement plus fort que celui qui existe entre les hommes et les femmes, les fils et les filles de pères et de mères chrétiens, qui adorent à l'endroit où adoraient leurs prédécesseurs.

4. Toutes leurs choses agréables ont été dévastées.

II. VOICI UNE EXPOSTULATION AFFECTUEUSE. « Veux-tu t'abstenir ? etc. L'anglais simple est : « Peux-tu supporter de voir ceci, Seigneur ? Cela ne t'affecte-t-il pas comme nous ? N'as-Tu ni soupirs, ni gémissements, ni larmes ? Et si tu l'as fait, ne veux-tu pas arracher ta main de ton sein et nous aider ? Ne veux-tu pas ouvrir tes lèvres et prononcer une parole de paix ? Nous ne pouvons pas supporter ton silence, Seigneur. Veux-tu garder ta paix et nous affliger très douloureusement ? ( T. Spurgeon. )

Toutes nos choses agréables sont dévastées

Chose religieuse, choses agréables

Les ordonnances de la religion sont, pour l'Israël de Dieu, « des choses agréables ».

I. QUE SONT-ILS ?

1. Au nombre de leurs choses agréables, ils incluent le sanctuaire. Pour eux, le temple n'est pas une prison, un lieu d'enfermement et de correction ; mais la maison de leur Père céleste, leur « sainte et belle maison ; beau parce que saint.

2. Dans le nombre de leurs « choses agréables, ils incluent les sabbats. Pour beaucoup, en effet, le jour saint de Dieu est peu engageant, et même ennuyeux. Mais le chrétien « appelle le sabbat un délice et considère le saint du Seigneur honorable ». Pour lui, c'est un temps de rafraîchissement de la présence du Seigneur ; un jubilé hebdomadaire : et, las des labeurs, des folies et des vexations du monde, il en salue un jour de réclusion.

3. Les Écritures ne font-elles pas partie de leurs « choses agréables » ?

4. Ceci s'appliquera aussi à la prédication de la Parole.

5. Ils trouvent qu'il est agréable de s'approcher de Dieu dans la prière et de « se présenter devant sa présence en chantant » - une chose agréable d'entourer sa table et de rafraîchir leur esprit avec les souvenirs de l'amour mourant d'un Sauveur - à soyez dans le cercle des amis pieux, et entendez de leurs lèvres « ce que Dieu a fait pour leurs âmes.

II. COMMENT ILS DEVIENNENT SI PUISSANT ATTRAYANTS. Car il est certain qu'ils ne le sont pas si universellement : par le nombre ils sont non seulement négligés, mais méprisés. D'où, alors, les vrais chrétiens les trouvent-ils si agréables ?

1. Il y a en eux une convenance à leurs dispositions. Ainsi nous savons que la musique charme ceux qui en ont l'oreille. L'argent est une chose agréable pour les cupides ; honneur aux ambitieux; scandale aux calomniateurs. Dans tous ces cas, il y a quelque chose qui satisfait le goût ; et ce qui gratifie toujours ravit. C'est donc ici. Le plaisir du chrétien ne dépend pas de la persuasion, mais de l'inclination.

2. l' expérience est une autre source de ce plaisir.

3. Le besoin continuel les rend aussi agréables.

III. REVOYEZ CE QUE NOUS AVONS DIT--et apprenez--

1. Pour justifier la religion des reproches du monde. Le monde prétend que les services que la religion exige de nous ne sont que l'esclavage et la tristesse. Mais si vous êtes prêt à entrer, « que le cœur d'aucun homme ne le lâche. »

2. Essayons-nous par cette règle. Un homme peut vouloir de l'assurance et être toujours en état de sécurité : mais s'il est habituellement étranger au plaisir des choses divines, et peut passer par tous les services de la religion en tant que simple formaliste, c'est une preuve terrible qu'« il a pas de part ni de lot dans l'affaire ; son cœur n'est pas droit aux yeux de Dieu. Une foule d'opinions spéculatives, de froides cérémonies, de bonnes mœurs, auxquelles les affections n'ont aucune part, ne peuvent jamais se substituer à un véritable dévouement.

3. Quelle affliction les chrétiens subissent-ils lorsqu'ils sont privés de leurs « choses agréables » ! Cela peut se faire de deux manières.

(1) Par la suppression de ces privilèges. Ainsi la persécution leur a parfois interdit de se réunir, et a fait taire leurs prédicateurs, détruit leurs sanctuaires et banni toutes les ordonnances religieuses d'un voisinage. Dieu inflige parfois ses jugements sur un lieu pour négligence et abus des privilèges évangéliques.

(2) En retirant les chrétiens de ces privilèges. Ainsi, les affaires peuvent les éloigner d'une situation privilégiée, les accidents ou la maladie peuvent les retenir prisonniers des tribunaux du Seigneur.

4. Soyons très reconnaissants que ces « choses agréables » soient à notre portée - que nous en ayons été si longtemps favorisés - que nous les ayons en si riche abondance - que nous ayons la liberté d'en partager - -et la force d'aller de l'avant et d'en profiter.

5. Élevons nos pensées et nos désirs vers les « choses agréables du ciel ». Philippe. Henri disait souvent, quand il eut fini les délicieux exercices du sabbat : Eh bien, si ce n'est pas le chemin du ciel, je ne sais ce que c'est. Ce sont là une introduction à la gloire qui sera révélée : ce sont des avant-goûts pour l'aimer et des arrhes pour l'assurer. ( W. Jay. )

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