L'illustrateur biblique
Genèse 18:22-33
Abraham se tenait encore devant le Seigneur
L'intercession d'Abraham pour Sodome
L'intercession d'Abraham est la première prière que la Bible enregistre ; et dans ses grandes caractéristiques, humaines et spirituelles, c'est l'une des plus remarquables.
C'est l'intercession d'un homme bon, ami de Dieu, pour des hommes qui, dans leur méchanceté et leur défi à Dieu, avaient presque approché les plus grandes possibilités du mal humain.
I. LE POUVOIR DE LOUANGE D'UN HOMME N'EST PAS UNE CHOSE ARBITRAIRE ; C'EST LE RÉSULTAT DE LONGS PROCESSUS SPIRITUELS ANTÉCÉDENTS. Il est très significatif que ce soit Abraham et non Lot qui soit l'intercesseur pour Sodome.
1. Jéhovah n'accorde même pas sa confiance à Lot ; ce n'est qu'au dernier moment, quand tout est déterminé, qu'il envoie miséricordieusement ses messagers pour l'amener en lieu sûr.
2. Même en supposant que Lot ait été mis au courant du dessein de Jéhovah, il n'aurait pas été capable d'intercéder pour Sodome comme l'a fait Abraham. Il n'avait pas les qualifications spirituelles requises. Il y avait une vie spirituelle à Lot, mais elle penchait toujours du côté mondain des choses. Il y avait une vie spirituelle en Abraham, mais elle penchait du côté céleste des choses.
II. LE POUVOIR PRIER DE L'HOMME EST CONDITIONNE AUX CIRCONSTANCES DANS LESQUELLES IL S'ENTOURE. Abraham était à Mamré ; Lot à Sodome.
III. MÊME LORSQUE DIEU GARANTIT DE VISITER UN HOMME, UNE BEAUCOUP DE SA BÉNÉDICTION SPIRITUELLE DÉPEND DE SON CARACTÈRE ET DE SES CIRCONSTANCES.
IV. IL EST INSTRUCTIF DE COMPARER L'INTERCESSION D'ABRAHAM AVEC LES ACTIONS DU LOT LORSQUE LES ANGES CHERCHENT A LE LIVRER. La prière d'Abraham est parfaite dans son humilité, quand audacieuse dans son audace. La prière de Lot est troublée, égoïste et volontaire.
V. Il y a encore un contraste qui est très suggestif. LA PRIERE DE LOT ÉTROITE, égoïste et volontaire a été exaucée ; L'INTERCESSION SAINTE D'ABRAHAM A L'AIMANT DU CHRIST EST INDISPENSABLE. Par conséquent, ce n'est pas un critère d'une prière juste ou fausse, qu'elle ne reçoive pas le genre de réponse que nous sollicitons. ( H. Allen. )
Abraham plaide pour Sodome
I. L'INTERCESSION D'ABRAHAM ÉTAIT LE RÉSULTAT D'UNE COMMUNICATION DIVINE ( Genèse 18:17 ). L'Esprit de vérité inspire les hommes à prier en leur montrant les choses à venir. Il est affirmé par le Dr Finney qu'il y a trois manières par lesquelles Dieu communique encore avec les hommes : premièrement, par les promesses et prédictions expresses de la Bible ; deuxièmement, par les mouvements de sa providence ; et troisièmement, par son Esprit, nous instruisant et intercédant pour nous, parce que nous ne savons pas pour quoi prier comme nous le devrions. Lorsque nous sommes ainsi amenés à prier, nous prions selon la volonté de Dieu.
II. LA PRIÈRE DU PATRIARCHE ÉTAIT FONDÉE SUR UNE CONVICTION DE LA RECTITUDE IMCHANGEABLE DE DIEU (voir Genèse 18:25 ). « C'est », comme on dit, « l'homme implorant que le droit prévale ; qu'il puisse prévaloir parmi les hommes : par la destruction, s'il le faut ; par l'infusion d'une nouvelle vie, si c'est possible. C'est l'homme qui demande que l'ordre miséricordieux de Dieu soit victorieux, de la manière qu'il connaît le mieux, sur le désordre que ses créatures rebelles se sont efforcées d'établir dans son univers.
La miséricorde pour laquelle on prie n'est pas une exception à la justice, mais le fruit de celle-ci. » Toute autre prière doit être une moquerie et une abomination aux yeux de Dieu. Toute autre prière est une insinuation que l'homme est un être meilleur que son Créateur.
III. LA PRIÈRE D'ABRAHAM ÉTAIT DÉFINITIVE. Il avait beaucoup de troupeaux et de troupeaux, des serviteurs et des servantes ; pourtant il demanda seulement que les habitants de ces villes coupables fussent épargnés. Sa seule demande, il l'a fait connaître dans un langage simple et direct, parlant avec Dieu comme un homme parle avec son ami. C'est le caractère de la plupart des prières enregistrées dans la Bible.
IV. LA PRIERE D'ABRAHAM S'EST CONSTAMMENT AGRANDIE. Il demanda toujours plus : d'abord que la ville fût épargnée pour cinquante justes, puis pour quarante-cinq, puis pour quarante, pour trente, pour vingt et pour dix. Là, il s'arrêta. Une ville entière aurait été épargnée au profit de dix hommes justes. Dieu tente ses enfants de demander de grandes bénédictions. Nous demandons trop peu à sa miséricorde et à sa bonté.
V. LA PRIÈRE D'ABRAHAM A ÉTÉ INSPIRÉE PAR LE SAINT-ESPRIT, L'impulsion est venue d'en haut. De même que les cordes d'une harpe éolienne sont soufflées par les vents du ciel et faites pour émettre des sons d'une douceur presque surnaturelle dans des cadences gonflées et mourantes, de même les facultés muettes de l'âme humaine sont rendues vocales : les pensées non dites s'articulent dans les prières. et intercessions, selon la volonté de Dieu; dans les supplications et les actions de grâces ; non, même dans de profonds soupirs et des gémissements qui s'expriment avec une douceur et une puissance surnaturelles, exprimant la pensée de l'Esprit et la volonté de Dieu. ( EB Mason, DD)
L'intercession d'Abraham
I. LES MERVEILLEUSES CONDESCENSIONS DE DIEU.
1. Il a des amis parmi les hommes.
2. Il révèle à ses amis ses plans, ses desseins cachés.
(1) Parce que Dieu avait de grandes choses en réserve pour lui, il prendrait Abraham dans son conseil de cabinet.
(2) Une autre raison était qu'Abraham était un parent sage et fidèle.
II. DIEU TESTE LA MALVEILLANCE DES HOMMES POUR MONTRER SI ELLE EST OU NON MURE POUR LE JUGEMENT.
III. CE RÉCIT RÉVÈLE DES VÉRITÉS IMPORTANTES CONCERNANT LA PRIÈRE D'INTERCESSION. La première prière solennelle enregistrée est une intercession, un plaidoyer pour épargner une ville méchante. On voit ici :
1. Les encouragements à la prière d'intercession. Dieu fit savoir à Abraham ce qu'il allait faire et invita ainsi son intercession. Il nous a fait connaître les desseins de son gouvernement. Il a révélé les problèmes du péché et de la sainteté. Ne nous invite-t-il donc pas à intercéder auprès de lui en faveur des hommes pécheurs ?
2. Nous voyons ici les qualifications pour la prière d'intercession. La puissance dans la prière est proportionnelle à la sainteté. Les meilleurs hommes sont les plus proches de Dieu et les plus puissants dans la prière. Faith renforça sa requête. L'humilité rendait son approbation agréable à Dieu. La charité a fait respecter son plaidoyer. Le sérieux a caractérisé son intercession.
3. Nous voyons ici les motifs de l'intercesseur, y la prière. Abraham ne s'est pas approché de Dieu sans réfléchir ou sans de bonnes raisons qu'il était prêt à invoquer. Il a insisté sur la valeur de la justice. Il a également exhorté la justice parfaite de Dieu comme raison de sa requête. Dieu ne détruirait pas l'innocent avec le coupable. Le Tout-Puissant a le plaisir de nous inviter à lui faire valoir les raisons d'accéder à nos demandes, bien qu'elles lui soient au début parfaitement claires. Si à ces raisons nous ajoutons aussi sa miséricorde manifestée dans le sacrifice du Christ, nos prières ne seraient-elles pas irrésistibles ?
IV. NOUS APPRENONS QU'IL Y A DES LIMITES À LA PRIÈRE D'INTERCESSION. Pourquoi Abraham n'a-t-il pas demandé que le jugement soit détourné de Sodome à cause de cinq hommes justes ? Dieu tire de lui l'inanité de son esprit d'intercession ; et à mesure que le suppliant s'approche de plus près de Dieu, il acquiert une meilleure compréhension des jugements divins. Il est conduit à une nouvelle compréhension de l'état de Sodome, de la patience et de la justice de Dieu.
Abraham semble d'abord avoir été choqué par la destruction par laquelle Dieu a menacé Sodome. Sa justice n'avait pas été outrée. Son amour n'avait pas été abusé. Mais une communion intime avec Dieu le réconcilia avec le châtiment que Dieu infligea. Le moment où il cessa de plaider arriva plus tôt qu'on aurait pu s'y attendre. Mais l'échec de son intercession, s'il le considérait comme un échec, résultait de son ignorance des profondeurs du péché et d'une conception inadéquate de la miséricorde de Dieu.
Les hommes sont souvent choqués par la punition que Dieu menace des méchants. Mais la vraie façon de comprendre le sens de ses menaces est de ne pas argumenter contre la justice de Dieu, de ne pas expliquer ses menaces et de prétendre les interpréter en violation des lois ordinaires du langage ; mais allez plaider auprès de lui pour les perdus, et à mesure que vous vous approcherez de lui dans le sérieux croissant de la demande, vous obtiendrez une compréhension plus claire de sa sagesse et de sa miséricorde que vous contenterez de ses desseins. ( AE Dunning. )
Prière d'intercession
I. LE DROIT DE LA PRONONCER PRÉSUPPOSE UNE VIE DE DIEU.
II. ELLE EST APPUYÉE PAR LA PENSÉE DE LA JUSTICE DIVINE.
III. IL EST MARQUÉ PAR L'ESPRIT D'AUDACE.
1. Cette audace était basée sur la conviction que Dieu arrêterait de juger les communautés méchantes pour le bien de quelques justes parmi eux.
2. Cette audace était basée sur un sens de la paternité de Dieu. Sans le sens de cette relation filiale avec Dieu, aucun homme ne pourrait présumer autant.
3. Cette audace est tempérée par l'humilité. Abraham parle comme quelqu'un qui peut à peine réaliser son droit de parler ( Genèse 18:27 ). Il se souvient de ce qu'il est aux yeux de son Créateur. Notre privilège élevé ne détruit pas les raisons de la crainte et de la révérence.
IV. NOUS DEVONS RECONNAÎTRE LE FAIT QU'IL A DES LIMITES APPROPRIÉES.
1. Les limites morales de la clémence divine. La longanimité et la patience de Dieu peuvent être tentées trop loin,
2. Par le sens de ce qui est dû à l'honneur divin. La dignité du caractère et du gouvernement de Dieu doit être respectée.
3. Par notre reconnaissance de la souveraineté divine. Dieu règne suprêmement sur toutes choses par une juste volonté. Il ne nous est pas donné d'ajuster les proportions exactes de justice et de miséricorde dans les relations de Dieu avec l'humanité. Tenter cela serait de la présomption.
4. Par la confiance que nous devons avoir dans le caractère divin. Abraham sentit qu'il n'avait pas besoin d'aller plus loin. Il avait déjà assez vu de la faveur de Dieu et de sa volonté de sauver. Il pouvait donc espérer et faire confiance à l'avenir. ( TH Leale. )
Plaidoyer pour Sodome
I. LE CHARGE DE L'ANNONCE DIVINE.
II. L'IMPRESSION QUE CETTE ANNONCE FAIT DANS L'ESPRIT D'ABRAHAM.
1. Il y avait une anxiété naturelle au sujet de son parent, Lot.
2. On craignait aussi que la destruction totale des villes de la plaine ne porte préjudice au caractère de Dieu dans l'esprit des peuples voisins.
III. LES ÉLÉMENTS DE L'INTERCESSION D'ABRAHAM.
1. C'était une prière solitaire.
2. C'était une prière prolongée.
3. C'était une prière très humble.
4. Cette prière était basée sur la croyance que Dieu possédait les mêmes intuitions morales que lui-même.
5. Cette prière était persévérante.
IV. OBSERVEZ L'UN DES GRANDS PRINCIPES DU GOUVERNEMENT DIVIN DU MONDE. Une ville entière avait été épargnée si dix hommes justes avaient été trouvés dans ses murs. Les hommes impies réalisent peu combien ils doivent à la présence des enfants de Dieu au milieu d'eux. ( FB Meyer, BA )
Prière d'intercession
I. C'EST LA PRIÈRE ÉNERGÉTIQUE ÉNERGISANTE (LITTÉRAL POUR « EFFICACE ») DE L'HOMME JUSTE (CHRÉTIEN). Dans l'ingéniosité, dans une sorte d'habileté dialectique où la logique est spiritualisée par la dévotion, et raisonne pas à pas, c'est le compagnon et le type du cri de la femme des côtes de Canaan : de cette manière, pour tuer le juste avec le méchant ; » et puis, approfondissant encore l'argument moral, « et que les justes soient comme les méchants, loin de toi.
» Comme cet homme clairvoyant savait, combien mieux que certains d'entre nous, chrétiens « avancés » du dix-neuvième siècle le savent, quel genre de Dieu est Dieu ! Comme les chiffres sont vifs ! Comme l'action est réelle ! Quelle intensité la personnalité ! "Anthropomorphisme"? Très bien : pourquoi pas ? Le cœur ardent et douloureux d'une mère, d'un ami aimant, d'un vrai patriote, d'un roi-berger dont les descendants, les troupeaux et le troupeau dorment autour de lui dans les pâturages chaque nuit tandis qu'il s'appuie sur son bâton et parle avec le Tout-Puissant , ne doit pas être effrayé par l'ultra-spiritualisme avec une polysyllabe grecque.
Le premier chapitre de saint Jean devrait exorciser ce fantôme. Qu'est-ce que « le Verbe fait chair » sinon l'anthropomorphisme – Dieu sous la forme de l'homme ? Ce que la foi a prévu et la prophétie a prédit, l'incarnation a fait un fait ; et ainsi la prière devient ce qu'elle ne pourrait jamais être autrement : une partie dans un dialogue, une voix dans une antienne, une conversation entre la terre et le ciel.
II. UNE BÉNÉDICTION PRINCIPALE DE LA PRIERE D'INTERCESSION EST QUE NOUS POUVONS L'UTILISER POUR CEUX QUE NOUS AIMONS ET SOIGNONS QUAND NOUS NE POUVONS LES SERVIR D'AUCUNE AUTRE MANIÈRE. Leur distance, leur proximité même, leur incrédulité, leur orgueil, leur dignité, leurs ressentiments, leur désespoir, peuvent rendre nos autres secours - aides de la main ou de la langue, de conseil ou d'acclamation ou d'avertissement - de la plus délicate généralité ou la sympathie la plus amicale, impossible ou futile.
Nous sommes aux côtés de la victime, de l'errant aveugle, de l'enfant ingrat, du pécheur endurci, dans une agonie et une consternation sans voix. Le patriarche pensait sans doute que descendre à Sodome et prêcher contre la sodomie serait du gaspillage, ou pire. Mais il y a un bienfait gracieux auquel aucun obstacle possible ne peut résister ; un bureau gracieux qui ne peut pas perdre sa grâce par opposition, ou apathie, ou rejet, ou mépris ; une charité céleste que nous pouvons accorder à notre libre arbitre, partout, dans toutes les conditions extérieures, malgré toute infirmité ou rebuffade ou découragement, en bonne santé ou maladie, par éjaculation ou supplication continue, aussi longtemps que nous vivons.
III. Remarquez L'UNION DES DEUX BRANCHES DE L'AMOUR CHRÉTIEN,
L'AMOUR DU FRÈRE HOMME AVEC L'AMOUR DU PÈRE. ( Évêque FD Hutington. )
L'intercession d'Abraham pour Sodome
En plus de se soucier de sa propre sécurité, un homme bon sera soucieux que les autres soient sauvés. La Bible contient plusieurs exemples de cette anxiété bienveillante. Ainsi Jérémie Jérémie 9:1 ; Jérémie 13:17 ; Jérémie 14:17 ), Isaiah ( Ésaïe 23:4 ), Lot ( 2 Pierre 2:7 ), &c., &c. Les raisons sont claires.
1. Un homme bon ne peut pas oublier sa propre vie passée.
2. Il a maintenant une vision claire de la nature et des effets du péché.
3. Il désire l'extension du royaume de Dieu. C'est pourquoi son intercession pour Sodome était...
I. MARQUÉ PAR UNE GRANDE IMPORTUNITÉ. L'importunité est un élément d'une prière réussie. Jacob a lutté jusqu'à l'aube. L'aveugle ( Marc 10:48 ) a crié "d'autant plus". Notre Seigneur a imposé l'importunité dans ses enseignements ( Luc 18:1 ; voir aussi Luc 11:5 ; Luc 21:36 ; Ro Éphésiens 6:18 ; Colossiens 4:2 ; 1 Thesaloniciens 5:17 ). Abraham était importun. Prié six fois et obtenu six réponses distinctes.
II. CARACTÉRISÉ PAR UNE MERVEILLEUSE HUMILITÉ.
1. N'a pas présumé de la relation distinguée dans laquelle il se tenait avec Dieu. Toujours référé sa demande à la volonté et au caractère de Dieu. Il priait parce qu'un homme bon doit prier ; non parce qu'étant bon il méritait qu'on lui réponde.
2. A reconnu qu'il n'était que "poussière et cendre" en présence de Dieu. Le pharisien et le publicain.
III. REMPLI D'UN GRAND REGARD POUR LE CARACTÈRE DE DIEU.
1. Il supposait que les méchants devaient être punis. De cela, il n'exprime aucun doute. Adopte cela comme la détermination inévitable de la justice infinie. Pourtant, désire sincèrement que les justes soient épargnés. Les hommes auraient-ils su que le Dieu juste faisait la distinction entre le bien et le mal. Préférerait que les méchants soient miséricordieusement épargnés que que les justes soient injustement détruits.
IV. SIGNALÉ PAR UNE LARGE CHARITÉ. Je croirais volontiers qu'il y avait cinquante âmes justes même à Sodome (comparé à ceux qui pensaient que rien de bon ne pouvait sortir de Nazareth). Il s'accrochait toujours à l'espoir qu'il pourrait y avoir quelques hommes bons, même si peu nombreux, dans cet endroit ignoble. La charité espère tout. J'aurais préféré croire trop ce qui était bon de Sodome que trop peu.
V. DISTINGUÉ PAR UN PROFOND ACQUIESCENCE DANS LA VOLONTÉ DE DIEU. Avait peur d'aller au-delà de cette volonté. « Laissez-moi parler », etc. Est allé aussi loin qu'il sentait qu'il l'osait. Il trouva, au fur et à mesure qu'il procédait, que Dieu serait miséricordieux aussi bien que juste ; même au pire. Était disposé à sauver beaucoup pour le bien de quelques-uns (voir Matthieu 13:28 ). APPRENDRE--
1. A pitié des pécheurs, et déteste le péché.
2. Pour apprécier les justes. "Le sel de la terre."
3. Intercéder spécialement pour sa propre maison ( Job 1:5 ). ( JC Gray. )
Quatre faits marquants
Dans ce passage, il y a quatre grands faits que les penseurs et enseignants chrétiens devraient garder à l'esprit.
I. Que Dieu enquête sur l'état moral des villes.
II. Que Dieu est accessible à l'appel humain sérieux.
III. Que quelques-uns peuvent servir le plus grand nombre.
IV. Cette prière humaine tombe au-dessous des ressources divines. ( J. Parker, DD )
Intercession
Que savons la plupart d'entre nous de la valeur et de la signification de l'intercession ? Je parle de l'intercession sous son aspect humain. Et je commence par vous demander de confesser que vous n'en savez que peu de choses comme faisant partie de la prière : que la plupart d'entre nous, quand nous avons prié, comme nous pouvons, plus ou moins complètement et sérieusement, pour nous-mêmes, avons fait la prière ; que, que nous nous sentions beaucoup ou peu intéressés par la prière pour nous-mêmes, nous nous sentons moins ou pas du tout dans la prière pour les autres, pas nous-mêmes.
Et contrairement à cet aveu, cela a dû vous frapper tous à quel point il y a beaucoup d'intercession dans nos services publics - combien en proportion de l'autre type de prière. Je pourrais presque dire que de prière directement pour nous-mêmes, il y a peu dans le culte public de notre Église, suivant, à cet égard comme à d'autres, la direction des Écritures inspirées et l'exemple des Églises chrétiennes plus anciennes.
Je crains que cela ne soit parfois ressenti par nous comme un inconvénient au caractère spirituel de nos dévotions en congrégation. Nous devrions aimer davantage nous-mêmes. Même la propre forme de prière de notre Seigneur a trop peu de choses sur nous-mêmes à notre goût. Pour « notre » et « nous », nous devrions lire « mon » Père, « mon » pain quotidien, « mes » offenses, conduisez « moi », délivrez « moi. » Ensuite, dans l'ordre de nos intercessions, nous plaçons les ministres de la Parole de Dieu et des sacrements, et les congrégations dans lesquelles ils sont nommés pour diriger ce ministère.
Jusqu'ici, nous avons plutôt pensé à l'œuvre de la vie, à l'œuvre des dirigeants, à l'œuvre des pasteurs, et à l'œuvre des chrétiens en général ; en priant pour que chacun fasse cette œuvre efficacement, et n'oublie pas en la faisant que, quelle qu'elle soit, c'est l'œuvre de Dieu. Mais maintenant, en dernier lieu, on nous apprend à penser à l'autre moitié de la vie - ses souffrances. Je vous ai brièvement parlé de quelques-uns des sujets appropriés à l'intercession.
Permettez-moi de ne pas terminer sans un mot ou deux sur les motifs par lesquels nous devrions y être attirés. Et je ne peux permettre à personne de rivaliser en importance avec celui-ci, le plus évident de tous ; que toutes ces prières ont une assurance spéciale d'acceptation et de succès. Elles sont, en effet, plus encore que les autres prières, conformes à la pensée de Dieu. Ce sont des prières désintéressées. C'est l'expérience enregistrée d'un au moins qui savait ce qu'il témoignait ainsi, qu'il avait souvent prouvé la valeur de la prière d'intercession dans sa réaction sur les autres prières et sur le cœur.
Souvent, lorsqu'il s'agenouillait froid et indifférent, incapable de se préparer à un effort spirituel intense en son propre nom, il pensait à un autre - un ami ou une sœur - et priait Dieu avec ferveur non pour le sien mais pour ce qu'il savait être le désir d'autrui. Et jamais il ne le fit sans se trouver en peu de temps libéré des ténèbres et de l'esclavage, et capable de répandre tout son cœur, pour lui aussi, avec une ferveur et un bonheur qui, quelques instants auparavant, lui avaient semblé impossibles.
Tentons cette expérience. Quand nous ne savons pas prier, intercédons. Lorsque la chambre de prière est fixée en nous, que la clé d'intercession soit utilisée pour la déverrouiller. Je n'ai besoin de dire à personne quel doit être l'effet de la prière d'intercession dans son influence sur notre esprit et notre conduite envers lui ou envers ceux qui en ont fait l'objet. Quel esprit de bonté, d'intérêt amical, de souci de leur bien-être le meilleur et le plus vrai, doit-il s'allumer en nous ! Comment veillerons-nous sur eux et envers eux pour de bon ! Comme nous aurons hâte de voir le bien, comme nous craindrons de communiquer le mal ! Comme elle nous engage au recueillement de leurs âmes, et nous met sous la double responsabilité de ne pas contrecarrer nos propres désirs, nos propres efforts, en leur faveur ! Enfin, je dois ajouter que l'intercession est une œuvre divine, et que, en la pratiquant, nous partageons avec le Christ et le Saint-Esprit ce qui est à la fois leur fonction choisie et notre seule espérance. Quand nous prions pour un autre, nous le faisons par les mérites du Christ, ce que nous sommes heureux de penser qu'il fait pour nous par les siens. (Doyen Vaughan. )
Les relations de Dieu et de son ami
I. L'AMI DE DIEU ATTEINT UNE LUMIÈRE DE PITIÉ ET DE TENDRESSE DIVINES. La communion avec la Source même de tout doux amour a adouci son cœur, et il se languit de la cité méchante et destinée. Où d'autre que de son Ami céleste aurait-il pu apprendre cette sympathie ? L'ami de Dieu doit être l'ami des hommes ; et s'ils sont méchants, et qu'il voit le sort effroyable qu'ils ne voient pas, cela rend sa pitié d'autant plus profonde.
Abraham ne conteste pas la justice du destin. Il habite trop près de son ami pour ne pas savoir que le péché doit signifier la mort. L'effet de l'amitié avec Dieu n'est pas de faire souhaiter aux hommes qu'il n'y ait pas de jugements pour les malfaiteurs, mais de toucher leur cœur de pitié, et de les inciter à l'intercession et à l'effort pour leur délivrance.
II. L'AMI DE DIEU A UNE CONFIANCE ABSOLUE DANS LA RECTITUDE DE SES ACTES. La remontrance d'Abraham, si nous pouvons l'appeler ainsi, incarne certaines réflexions sur le gouvernement de Dieu dans le monde qui devraient être méditées. Sa première question abrupte, lancée sans aucune préface révérencieuse, suppose que le caractère de Dieu exige que le sort des justes soit distingué de celui des méchants.
Une autre hypothèse dans sa prière est que les justes sont des sources de bénédiction et des boucliers pour les méchants. Y a-t-il saisi un vrai principe ? Certainement; c'est bien la loi que « chacun portera son fardeau », mais cette loi est modifiée par l'opération de cet autre, dont la providence de Dieu est pleine. De nombreuses gouttes de bénédiction coulent de la toison mouillée au sol sec. Plus d'un coup de jugement est emporté sans danger par le paratonnerre.
Les vrais « sauveurs de la société » sont les serviteurs de Dieu. Un troisième principe est incarné dans la question solennelle : « Le juge de toute la terre ne fera-t-il pas le bien ? Il est juge de toute la terre, et donc lié par sa nature même, comme par ses relations avec les hommes, à ne rien faire qui ne puisse être considéré comme inflexiblement juste. Mais aussi vrai que soit le principe, il doit être gardé. Abraham lui-même est un exemple que les conceptions des hommes du droit ne correspondent pas complètement à la réalité.
Sa notion de « droit » était, à certains égards, comme le montre sa vie, imparfaite, rudimentaire et bien en deçà des idées du Nouveau Testament. La conscience a besoin d'éducation. Les conceptions des meilleurs hommes de ce qui convient à la justice divine sont relatives, progressives ; et une norme changeante n'est pas une norme. Il nous appartient d'être très prudent avant de dire à Dieu : « Voici le chemin : marchez-y » ; ou rejeter toute doctrine comme fausse au motif qu'elle contredit nos instincts de justice.
III. L'AMI DE DIEU A DU POUVOIR AVEC DIEU. « Est-ce que je cacherai à Abraham ce que je fais ? » L'Ami Divin reconnaît l'obligation de confiance. La véritable amitié est franche et ne supporte pas de cacher ses desseins. Du côté humain, on nous enseigne ici la grande vérité que les amis de Dieu sont des intercesseurs, dont la voix a un pouvoir mystérieux mais des plus réels auprès de Dieu. S'il est vrai que, d'une manière générale, les justes sont des boucliers et des sources de bénédiction pour les impies, il est encore plus nettement vrai qu'ils ont accès au lieu secret de Dieu avec des requêtes pour les autres aussi bien que pour eux-mêmes.
Les désirs qui montent à Dieu, comme les vapeurs qui s'exhalent vers le ciel, tombent en pluie rafraîchissante sur des lieux éloignés de celui d'où ils s'élevaient. De nos jours, nous devons maintenir fermement notre croyance en l'efficacité de la prière pour les autres et pour nous-mêmes. Dieu se connaît lui-même et les lois de son gouvernement beaucoup mieux que quiconque ; et Il nous a abondamment montré dans Sa Parole, et par de nombreuses expériences, que le souffle dépensé dans l'intercession n'est pas perdu.
En ces temps anciens, où l'adoration était principalement sacrificielle, ce merveilleux exemple de pure intercession nous rencontre, une anticipation des temps ultérieurs. Et depuis lors, il n'a jamais manqué de preuve à ceux qui la chercheront, que les amis de Dieu sont de vrais prêtres, et aident leurs frères par leurs prières. Nos voix doivent « s'élever comme une fontaine nuit et jour » pour les hommes. Mais il y a une méfiance secrète du pouvoir et une négligence flagrante du devoir d'intercession de nos jours, qui a grandement besoin de la leçon que Dieu «se souvint d'Abraham» et délivra Lot.
Luther, à sa manière rude et forte, dit : « Si j'ai un chrétien qui prie Dieu pour moi, j'aurai bon courage et je n'aurai peur de rien. Si j'en ai un qui prie contre moi, j'aimerais mieux avoir le Grand Turc pour ennemi. ( A. Maclaren, DD )
L'intercession d'Abraham pour Sodome
I. L'INTIMITE PROCHE QU'UN HOMME BIEN PEUT AVOIR AVEC SON FABRICANT. Trois choses indiquent la proximité de l'intimité d'Abraham.
1. Il connaissait le dessein de son Créateur.
2. Il sentit la présence de son Créateur.
3. Il a entendu la voix de son Créateur.
II. LA MERVEILLEUSE INFLUENCE QU'UN HOMME BIEN PEUT AVOIR SUR SON FABRICANT. La prière d'Abraham était...
1. Définitivement.
2. Altruiste.
3. Confiance.
4. Humble.
5. Importun.
Cours:
1. La béatitude spirituelle d'un homme bon.
2. La valeur sociale d'un homme bon. ( homéliste. )
L'adresse d'Abraham à Dieu
I. L'ÊTRE QUE NOUS ADORONS.
1. Infiniment génial.
2. Incompréhensiblement glorieux.
3. Transcendamment saint.
4. infiniment bienveillant.
II. LE VRAI CARACTERE DES MEILLEURS ADORATEURS. « De la poussière et des cendres. » Les termes semblent indiquer...
1. Notre origine et notre mortalité. Formé de la poussière ; habitants de la poussière; voyageurs à la poussière.
2. Notre dépravation. Poussière et cendres. Les cendres ne sont que les détritus de ce qui avait de nouveau de la valeur. Maintenant, l'homme est déchu, avili et sans valeur.
III. DANS L'ADORATION, DIEU NOUS PERMET DE LUI PARLER. Maintenant, nous faisons ceci--
1. Dans l'adoration et la louange.
2. Dans la confession du péché.
3. Dans la supplication et la prière.
(1) Avec une peur révérencieuse. « Dans ta crainte, j'adorerai. »
(2) Avec un profond abaissement de soi.
(3) Avec résignation à sa volonté divine. ( J. Burns, DD )
La prière d'intercession d'Abraham
I. CONTRASTES.
1. Abraham à maturité. Lot à Sodome.
2. L'animation paisible sous la tente de Mamre. L'hospitalité troublée de Sodome.
3. La pureté de la vie à la campagne, les corruptions de la ville.
4. La prière d'Abraham pour les autres - La prière de Lot pour lui-même.
5. Sodome a été détruite - Zoar a été sauvé.
II. LA VALEUR DE LA PRIERE D'INTERCESSION.
1. Prier pour les autres un devoir.
2. Prier sans découragement.
3. Sa valeur pour les autres.
4. Sa valeur pour nous-mêmes. Notre vie religieuse s'inscrira dans la prière.
III. LA RELATION DES HOMMES BONS AU MONDE.
1. Ils sont « le sel de la terre » et « la lumière du monde ».
2. Les villes et les nations atteignent la vraie grandeur et la vraie permanence lorsqu'elles ont des hommes justes en elles.
3. Avec leur déclin, ils déclinent ; et avec leur extinction, ils périssent. Sodome était en sécurité tant que Lot y restait.
IV. COURS:
1. Le désintéressement d'une vie religieuse.
2. Vivre près de Dieu.
3. Faire le bon usage des connaissances religieuses.
4. Diriger nos prières selon la ligne du caractère de Dieu et les fonder sur les préceptes et les promesses divins.
5. Que les prières puissent être niées dans leur lettre, mais exaucées dans leur esprit. ( Lewis O. Thompson. )
L'intercession d'Abraham
I. LES CIRCONSTANCES SUPERINDUCTIVES DE L'INTERCESSION D'ABRAHAM.
1. La courtoisie caractéristique d'Abraham.
2. La révélation des desseins divins.
II. L'ARGUMENT DE L'INTERCESSION D'ABRAHAM.
1. Un appel à la justice divine.
2. Un appel à la compassion divine.
III. LA RAISON DE L'ÉCHEC DE L'INTERCESSION D'ABRAHAM.
1. Son humilité intense, qui ne lui permettrait pas de dépasser une certaine limite.
2. Sa conception inadéquate de la miséricorde divine.
3. Sa connaissance de l'indignité des Sodomites, pour lesquels il a plaidé.
4. Sa conception spirituelle du démérite du péché et de la perfection de l'attribut divin de la justice.
Cours:
1. Les conséquences importantes possibles de choses insignifiantes en elles-mêmes : la courtoisie d'Abraham a conduit à la scène d'intercession humaine la plus sublime jamais enregistrée.
2. L'estimation élevée que Dieu accorde à l'instruction familiale.
3. La volonté de Dieu de répondre à la prière est plus grande que la foi du plus grand croyant.
4. Tant qu'Abraham intercéda, Jéhovah tarda à écouter.
5. Il n'y a rien de plus acceptable pour Dieu que l'intercession de ses saints. ( DC Hughes, MA )
L'intercession d'Abraham
1. Abraham fait un bon usage de ses connaissances antérieures. Connaissant le mal qui s'abat sur eux, il se tient dans la brèche et fait tout ce qu'il peut pour l'éviter. Ils ne savaient rien : et s'ils l'avaient fait, aucun cri, sauf des cris de désespoir, n'aurait été entendu de leur part. Il est bon d'avoir un voisin comme Abraham ; et encore mieux d'avoir un intercesseur devant le trône qui soit toujours entendu. La conduite du patriarche fournit un exemple à tous ceux qui ont un intérêt au trône de la grâce, pour s'en servir en faveur de leurs pauvres compatriotes et voisins impies.
2. Il ne plaide pas pour que les méchants soient épargnés pour eux-mêmes, ou parce qu'il serait trop sévère de les détruire ; mais à cause des justes qui se trouveraient parmi eux. Si l'un ou l'autre des autres arguments avait été avancé, il s'était rangé du côté des pécheurs contre Dieu, ce qu'Abraham ne ferait jamais. La méchanceté ferme la bouche de l'intercession ; ou si quelqu'un osait parler, cela n'aurait aucune importance.
Mais comment alors, peut-on se demander, Christ intercéda-t-il pour les transgresseurs ? Pas en accusant le trône divin, ni en alléguant le devoir d'atténuer la culpabilité humaine ; mais en plaidant sa propre obéissance jusqu'à la mort !
3. Il espère charitablement le meilleur en ce qui concerne le nombre de personnages justes, même à Sodome. Au début de son intercession, il considérait certainement comme un cas possible, au moins, que l'on puisse trouver dans ce lieu méchant cinquante justes : et bien qu'en fois, il y avait beaucoup plus de justes dans le monde que ceux qui sont enregistrés dans les Écritures.
Les Écritures ne prétendent pas être un livre de vie, contenant les noms de tous les fidèles ; mais intime, au contraire, que Dieu se réserve un peuple peu connu même de ses propres serviteurs.
4. Dieu était prêt à épargner la pire des villes pour le bien de quelques personnages justes. Cette vérité est aussi humiliante pour les ennemis hautains de la religion qu'elle encourage ses amis, et fournit une leçon importante aux gouvernements civils, de se garder de sous-estimer, et plus encore de persécuter et de bannir les hommes dont le souci est de vivre sobrement, juste et pieux dans le monde.
A moins que le Seigneur des Armées ne nous ait laissé un reste de tels personnages, nous aurions pu être avant maintenant comme Sodome, et rendus comme Gomorrhe ! Si dix justes avaient été trouvés à Sodome, ils avaient été épargnés à cause d'eux : mais hélas, il n'y en avait pas ! Dieu appela Abraham à Haran, et lorsqu'il quitta ce lieu, il est fait mention non seulement de « la substance qu'il avait amassée », mais des « âmes qu'il avait acquises.
» Mais Lot, qui alla à Sodome de son plein gré, bien qu'il rassembla aussi de la substance, pourtant pas une âme ne semble avoir été gagnée par sa résidence dans le lieu au culte du vrai Dieu. ( A. Fuller. )
L'obligation du monde envers les saints de Dieu
I. LA CERTAINE DESTRUCTION DES MAUX ; ce que certaines personnes disent qu'elles ne peuvent pas croire, parce qu'elles ne sont pas en harmonie avec leurs notions du caractère de Dieu. Dieu est déterminé à détruire les villes de la plaine et tous leurs habitants ; et Il donne ces raisons ( Genèse 18:20 ) - " Le cri de Sodome et Gomorrhe est grand, et leur péché est très grave ", ou lourd. Observer--
1. Le cri était très grand. Un cri de sang, comme celui d'Abel du sol, pour se venger du meurtrier ( Genèse 4:10 ). Le meurtre, sans aucun doute, était monnaie courante à Sodome ; et Celui qui avait demandé du sang pour du sang, ne pouvait pas l'ignorer. Un cri de défi orgueilleux contre Dieu, tel que représenté Ézéchiel 16:49 ; et que Dieu sait trop bien ce qui est dû à
Lui-même à ignorer. Un cri d'oppression, d'injustice et de mal. Le cri des ouvriers escroqués, que l'apôtre Jacques dit, « entre aux oreilles du Seigneur de Sabaoth » ( Jaques 5:4 ). Un cri de cupidité, d'ivresse et de réjouissance, tel qu'il s'éleva vers Jéhovah de ceux qu'il avait appelés à être son peuple, et à qui « il attendait le jugement, mais vit l'oppression ; à Ésaïe 5:7 de la justice, mais il vit un cri » ( Ésaïe 5:7 ).
Et n'ajouterons-nous pas, un cri de l'esprit vexé du juste Lot, un cri de supplication filiale mêlant sa musique, si agréable aux oreilles d'un Père aimant, avec la discorde rauque des passions en colère et des malheurs auto-infligés ? Sans aucun doute, ce cri de Loth fit tomber le vengeur tout-puissant ; et le cri accumulé de la multitude « que personne ne pouvait compter », de son peuple acheté par le sang, qui se sont plaints auprès de lui de leur traitement par un monde gouverné par Satan, à chaque génération depuis, le fera enfin redescendre, enseigner aux persécuteurs qu'ils n'ont pas persécuté eux mais Lui Actes 9:4 ).
2. Leur péché était très grave ou lourd. Comme un nuage noir, accumulant une densité accrue des vapeurs accumulées de la méchanceté humaine jusqu'à ce qu'il soit si chargé de pluie, de tonnerre, d'éclairs et de tempête, qu'il doit enfin se vider sur la terre dévouée sur laquelle il s'abaisse. Ainsi, on ne peut pas permettre que le péché pèse sur la création de Dieu pour toujours - tôt ou tard, il sera enlevé, et tous ceux qui y ont leur vie doivent périr.
3. La destruction signalée de Sodome et de ses villes apparentées a été résolue. Dieu est un Souverain Juge et Souverain. A Lui appartient la vengeance. « Il peut créer et Il détruit. » « A Moi, dit Dieu, appartiennent la vengeance et la récompense » ( Deutéronome 32:35 ) ; et son peuple apprend à s'adresser à lui dans ce caractère (voir Psaume 94:1 ); et dirons-nous que « Dieu est injuste qui se venge » ? ( Romains 3:5 ). Le pécheur, en luttant contre Dieu, travaille à sa propre destruction.
II. LE CERTAIN SALUT DES JUSTES.
1. S'il s'agit de ceux que Dieu trouvera naturellement justes, lorsqu'Il prendra en compte ceux qui seront sauvés, alors toute la race humaine doit être exclue de ses bienfaits, car jamais depuis le jour de la chute d'Adam, il n'y a eu de homme, femme ou enfant sur la terre que Dieu voudrait ou pourrait admettre être juste en eux-mêmes
2. Aucun écrivain inspiré, que ce soit de l'Ancien ou du Nouveau Testament, n'a manqué de décrire l'homme comme un pécheur, loin de la justice.
3. Et pourtant, les justes de Dieu, à chaque génération, ont eu une place et une mission sur la terre. Dieu parle d'eux comme d'êtres humains réellement existants. La Bible est pleine de leur histoire, de leur position, de leur caractère, de leurs démarches et de leurs perspectives.
III. LA PATIENCE DE DIEU ENVERS LES MAUX, POUR L'INTENTION DES JUSTES, Sous ce chef nous sommes appelés à considérer--
1. Que Dieu a un peuple qu'il appelle particulièrement le sien, mêlé à la masse d'êtres humains morts, ignorants et impies qui composent ce qu'on appelle le monde ; tout comme le juste Lot a été placé à Sodome, dans la ville, mais pas de celle-ci, résidant au milieu de ses habitants dépravés, mais non identifié avec leurs voies mauvaises ou leurs actes de ténèbres, « mais plutôt les réprimandant ». Nous avons une parfaite illustration du mélange extérieur, mais de la séparation spirituelle, qui existe entre les rachetés de Christ et les sujets du règne de Satan dans ce monde, dans la parabole de l'ivraie et du blé, fournie par notre Seigneur pour l'instruction et la consolation de Son personnes dans leur état actuel.
Et en se référant à la valeur de la prière d'intercession pour notre pays bien-aimé à un moment comme celui-ci. Abraham a plaidé pour Lot. Il se souvint de lui lorsque Dieu lui annonça le renversement de Sodome, où habitait Lot.
Observer:
1. Lot était cher au cœur d'Abraham. Il l'appela son frère Genèse 13:8 ; Genèse 14:14 ); et il pensait probablement qu'il aurait été trouvé au moins dix personnes justes dans sa maison, à cause desquelles Sodome serait épargnée.
Ainsi notre Divin Médiateur aime ceux Hébreux 2:11 « il n'a pas honte d'appeler ses frères » ( Hébreux 2:11 ), et réclame pour eux la suspension du jugement tout puissant prononcé contre un monde apostat.
2. Lot avait accompagné Abraham du pays de l'idolâtrie au pays de la promesse. Il était donc identifié avec lui dans son état de pèlerinage, et cela formait entre eux un lien qui, malgré leur séparation locale actuelle, les rendait les objets du plus tendre intérêt l'un pour l'autre. Ainsi Jésus renferma en lui-même, sur la croix et au sépulcre, tout ce que le Père lui avait donné.
Ils ont été crucifiés avec lui, et ils sont ressuscités avec lui ( Romains 6:6 ; Colossiens 2:12 ). Ainsi ils sont un avec Lui, et Il est un avec eux.
3. Mais le lien entre Abraham et Lot avait été encore plus étroit par l'affection dévouée manifestée par le premier pour sauver son parent des mains du spoiler. Sodome avait été attaquée par les rois confédérés, prise et pillée. Lot et sa famille furent emmenés captifs et ses biens tombèrent entre les mains des conquérants. Abraham poursuivit les ravisseurs et, au péril de sa vie, réussit à délivrer de leurs mains les objets de son intérêt fraternel et tout ce qui leur appartenait.
Notre Divin Champion a fait plus que cela. Il a sacrifié sa précieuse vie pour racheter ses bien-aimés de la captivité éternelle et leur héritage de la confiscation de la justice toute-puissante. Le lien ne peut être plus étroit ou indissociable qui les lie à leur Libérateur et à leur Chef.
4. Abraham obtint tout ce qu'il désirait : non pas l'impunité pour les citoyens coupables de Sodome, mais la sécurité pour le juste Lot. Le Seigneur a été miséricordieux envers Genèse 19:16 ). « Je prie pour eux : je ne prie pas pour le monde, mais pour ceux que tu m'as donnés ; car ils sont à toi », et attribuent leur salut du mal présent et éternel au principe de la grâce inconditionnée incarné dans cette prière ; tout en étant convaincu qu'en ce qui concerne les relations de Dieu avec les nations ou les membres individuels de la famille humaine, simplement en tant que tels, « le Juge de toute la terre fera le bien » ( Genèse 18:25 ). ( SA Walker, MA )
Un contraste et une ressemblance
Aucune scène de l'histoire anglaise ne nous est plus familière depuis notre enfance que celle de la reine Philippa agenouillée aux pieds d'Edouard III. plaider pour la vie des six bourgeois de Calais, qui avaient apporté les clefs de la ville au vainqueur, pieds nus et le licol autour du cou, prêts, par leur propre mort, à sauver la ville de l'épée. C'est principalement par contraste que cette scène illustre le merveilleux récit qui nous est maintenant présenté ; mais il y a un point de ressemblance sur lequel je veux insister.
Nous pouvons bien contraster la férocité cruelle du roi Édouard, alors qu'il crie : « Appelez le bourreau ! Coupez-leur la tête ! » – envoyant à la mort de vénérables citoyens dont le seul défaut était d'avoir trop bravement défendu leurs foyers et leurs maisons – avec la justice et la miséricorde mêlées de Dieu, vouant à la destruction bien méritée la ville la plus immonde de la terre, et pourtant d'abord descendre pour voir ( Genèse 18:21 ), et même vouloir l'épargner si dix hommes bons pouvaient s'y trouver.
Nous pouvons comparer la requête de la reine Philippa pour que six martyrs consentants soient épargnés, avec la requête d'Abraham pour que cinquante - voire dix - vies justes puissent servir à sauver des milliers d'impies. Mais le point de ressemblance est ceci - que l'intercession de la reine a été acceptée parce qu'elle était la reine, et était chère à son mari farouche, et que celle d'Abraham a été acceptée parce qu'il était, dans un sens particulier, l'ami de Dieu. Le requérant avait dans chaque cas accès au trône et pouvait s'approcher de celui qui y était assis. ( E. Stock. )
Le ton de l'intercession d'Abraham
Le ton de l'intercession d'Abraham peut nous apprendre à quel point les relations avec l'Ami céleste peuvent être familières. Les paroles les plus hardies d'un cœur aimant, jaloux de l'honneur de Dieu, ne sont pas irrévérencieuses à ses yeux. Cette prière est abrupte, presque brutale. Cela ressemble autant à une remontrance qu'à une prière. Abraham demande à Dieu de prendre soin de son nom et de son honneur, comme s'il avait dit : Si tu fais cela, que dira le monde de toi, sinon que tu es impitoyable ? Mais la grande confiance dans le caractère de Dieu, le désir ardent qu'il soit justifié devant le monde, la crainte que le moindre film voile la blancheur argentée ou l'éclat doré de son nom, la sensibilité pour son honneur, ce sont les effets de communion avec Lui; et pour ces Dieu accepte la prière audacieuse,
De nombreuses propriétés conventionnelles du culte peuvent être brisées simplement parce que le culte est réel. « Le crachat fréquent montre que les profondeurs de l'âme bouillonnent pour de bon. » Nous pouvons apprendre aussi que la familiarité la plus aimante n'oublie jamais le gouffre insondable entre Dieu et elle. Abraham n'oublie pas qu'il est « poussière et cendre » ; il sait qu'il s'aventure beaucoup à parler à Dieu. Ses prières obstinées ont un fardeau récurrent de modeste reconnaissance de sa place.
Par deux fois, il les annonce avec « J'ai pris sur moi de parler au Seigneur » ; deux fois avec « Oh, que le Seigneur ne se fâche pas ». L'amour parfait chasse la peur et approfondit le respect. Nous pouvons venir avec des cœurs libres, d'où tout poids de tremblement et tout nuage de doute ont été levés. Mais moins l'effroi, le plus bas nous nous inclinerons devant la hauteur que nous aimons. Nous ne prions pas correctement tant que nous n'avons pas tout dit à Dieu.
L'audace que nous devrions avoir, en tant que chrétiens, signifie littéralement parler franchement de tout ce qui est dans nos cœurs. Une telle « audace et un accès en toute confiance » ne feront souvent qu'une bouchée de la prétendue révérence convenable, mais elle ne transgressera jamais d'un cheveu les limites de l'amour humble et confiant. ( A. Maclaren, DD )
La persévérance d'Abraham
La persévérance d'Abraham peut nous donner une leçon. Si l'on peut ainsi dire, il s'accroche à la jupe de Dieu comme une bavure. Chaque pétition accordée ne fait que l'encourager à une autre. Six fois il plaide, et Dieu attend qu'il ait fini avant de s'en aller ; Il ne peut pas quitter son ami tant que cet ami n'a pas dit tout ce qu'il a dit. Quel contraste la ferveur ardente et la persévérance inlassable des prières d'Abraham font au formalisme rigide des intercessions que l'on connaît ! Les premiers sont comme les impulsions successives d'un volcan chassant devant lui une coulée de lave chaude ; ce dernier, comme le lent écoulement d'un glacier, froid et paresseux.
Y a-t-il une partie de notre culte public ou privé plus désespérément formelle que nos prières pour les autres ? Cette image de l'ancien monde peut bien faire honte à nos demandes langoureuses et nous exciter à une sainte audace et à une insistance dans la prière. ( A. Maclaren, DD )
Un homme bien la protection de son pays
C'était la vanité vaine et sans fondement du poète d'Hector, que tant qu'il vivrait, Troie ne pourrait pas être détruite, le qualifiant de pilier inamovible et inexpugnable de Troie. Mais on peut bien dire d'un homme fidèle qu'il est un puissant support et une force, un défenseur principal et un défenseur de l'endroit où il vit ; pour l'amour de qui, pour la présence et les prières de qui, grâce à l'abondante bonté du Seigneur envers tous les Siens, même les méchants sont souvent à l'ombre de la protection de Dieu et sont épargnés. ( J. Spencer. )