L'illustrateur biblique
Genèse 19:18-22
Et Lot leur dit : Oh ! pas ainsi, mon seigneur
Les infirmités des héritiers du salut
I. CES INFIRMITÉS SONT VUES AU COURS DE LEUR DÉLIVRANCE.
1. L'infirmité de la peur ( Genèse 19:19 ).
2. Volonté ( Genèse 19:20 ).
3. L' oubli des miséricordes passées.
4. Un égoïsme persistant.
II. DIEU EST GRÂCE ENVERS DE TELLES INFIRMITÉS ( Genèse 19:21 ).
III. IL Y A CERTAINES CONDITIONS QUI LES CONVIENT POUR UNE TEL INDULGENCE MERCIEUX.
1. Lorsqu'ils ont déjà commencé la fuite du danger.
2. Quand, bien qu'ils ne l'aient pas atteint, ils cherchent encore un refuge sûr.
3. Quand ils sont satisfaits de ne pas se reposer sur quoi que ce soit en deçà du commandement de Dieu. ( TH Leale. )
Cours
1. Les âmes gracieuses dans leurs faiblesses reconnaîtront la liberté et la grandeur de la miséricorde de Dieu envers elles.
2. L' infirmité détourne pourtant une telle confession, à un mauvais usage, même pour désirer des choses contre la volonté de Dieu.
3. Sauver des âmes vivantes au milieu des destructions est une grande miséricorde gratuite.
4. La faiblesse de la foi et la force du sens peuvent rendre la Parole de Dieu impossible à Ses serviteurs.
5. L' infirmité de la foi crée de nombreuses craintes du mal même contre la promesse de Dieu.
6. Les saints à travers l'infirmité appréhendent la mort là où Dieu promet clairement et donne la vie. ( G. Hughes, BD )
La prière de Lot comparée à celle d'Abraham
Abraham n'avait jamais prié pour lui-même avec une dîme de l'ardeur persistante avec laquelle il priait pour Sodome, une ville qui lui était très redevable, mais envers laquelle, pour plus d'une raison, un homme plus petit aurait gardé rancune. Lot, d'autre part, très redevable à Sodome, identifié en effet avec elle, l'un de ses principaux citoyens, lié par mariage avec ses habitants, n'est pas à l'agonie de sa destruction, et n'a en effet qu'une prière à offrir, et c'est , que quand tous ses concitoyens seront détruits, il peut être confortablement pourvu.
Alors que les hommes avec lesquels il a marchandé et festoyé, les hommes avec lesquels il a gagné de l'argent et avec qui ses filles sont mariés, sont dans l'agonie d'une catastrophe épouvantable et si près que la fumée de leurs tourments balaie sa retraite, il est si désengagé des regrets et de la compassion qu'il peut peser gentiment le confort et l'avantage comparatifs de la ville et de la vie rurale. On aurait pensé mieux à l'homme s'il avait refusé le sauvetage angélique et s'était résolu à soutenir ceux dans la mort dont il avait tant convoité la société dans la vie.
Et il est significatif que tandis que la prière généreuse, généreuse et dévote d'Abraham est vaine, la requête misérable, timorée et égoïste de Lot est entendue et répondue. Il semblerait que parfois Dieu soit désespéré des hommes, et leur jette avec mépris les dons dont ils ont besoin, leur donnant les pauvres positions dans cette vie sur lesquelles leur ambition est fixée, parce qu'il voit qu'ils se sont rendus incapables de supporter la dureté, et réprimant ainsi leur nature inférieure.
Une prière exaucée n'est pas toujours une bénédiction, c'est parfois un châtiment : « Il leur envoya de la viande en abondance : mais tandis que leur viande était encore dans leur bouche, la colère de Dieu s'abattit sur eux et tua les plus gras d'entre eux. Si Lot s'était probablement senti enclin à prier pour ses citadins, il aurait vu qu'il serait inconvenant pour lui de le faire. Ses circonstances, sa longue association avec les Sodomites, et son accommodement de lui-même à leurs voies, l'avaient à la fois rongé l'âme et l'avaient placé sur un tout autre pied envers Dieu que celui occupé par Abraham.
Un homme ne peut pas, d'un coup d'urgence, se sortir des circonstances dans lesquelles il s'est enraciné, ni s'arracher à son caractère comme s'il n'était qu'à fleur de peau. Abraham avait vécu une vie surnaturelle, dans laquelle les relations avec Dieu étaient un emploi familier. Sa prière n'était que la fleur de saison de sa vie, nourrie dans toute sa beauté par la nourriture habituelle des années passées. Lot dans son besoin ne pouvait que pousser un cri maussade, pitoyable et enfantin.
Il avait visé toute sa vie à être à l'aise, il ne pouvait plus souhaiter qu'être à l'aise. « Tenez-vous loin de mon soleil » fut tout ce qu'il put dire lorsqu'il tint par la main le plénipotentiaire du ciel, et lorsque le rugissement du conflit du bien et du mal moral emplissait ses oreilles - un homme honnête, un homme juste, mais le monde avait rongé son cœur jusqu'à ce qu'il n'ait plus rien pour le garder en sympathie avec le ciel. Tel est l'état auquel les hommes de notre société, comme à Sodome, sont amenés en risquant leur vie spirituelle pour tirer le meilleur parti de ce monde. ( M. Dods, DD )