Et Lot monta de Tsoar, et habita dans la montagne

La folie de chercher notre propre choix

Lot reçut l'ordre d'aller à la montagne, mais demanda qu'on lui permette de chercher refuge à Tsoar.

Nous ne nous heurtons à de plus grandes difficultés que lorsque nous agissons selon les suggestions de notre propre sagesse humaine en opposition à la volonté divine. D'une telle conduite, nous observons :

I. LA RACINE DE SON INCROYANCE. Lot ne pouvait pas faire pleinement confiance à Dieu, et donc la charité infinie de Dieu s'est abaissée à son infirmité. Nous devons faire confiance à Dieu, de tout notre cœur, et ne pas nous appuyer sur notre propre compréhension. Notre foi fait défaut dans la mesure où nous cherchons à modifier les commandements du devoir par notre propre volonté. L'obéissance imparfaite a sa racine amère dans l'incrédulité. Dans le cas de Lot, nous voyons les tristes conséquences de cette foi timide et imparfaite. Ici, nous retraçons la source de l'incohérence et de l'hésitation de son caractère. Notre marche sur le chemin de la vie et de l'obéissance n'est ferme et sûre que dans la mesure où notre foi est claire et forte.

II. NOUS SOMMES AMERILEMENT MENÉS À SE REPENTIR DE LUI. « Il craignait d'habiter à Zoar. Il avait peur que la destruction ne l'atteigne même là. Cet esprit d'incrédulité qui rend notre obéissance imparfaite suscite l'effroi. Nous sommes alarmés, car la conscience nous dit que nous avons laissé du terrain à la peur. Commencer à suivre le commandement de Dieu, puis nuire à notre obéissance par notre propre volonté insensée, conduit à la fin au doute et à l'incertitude - à ce sentiment d'insécurité dans lequel nous sentons que rien n'est sûr et sûr.

III. NOUS POUVONS ÊTRE TENUS D'ACCEPTER ENFIN LA VOIE DE DIEU. Lot trouve enfin refuge dans la montagne, où il avait reçu l'ordre d'aller d'abord. Une Providence miséricordieuse le porta à la pleine mesure de son devoir. Il trouve, en fin de compte, qu'il est préférable de se conformer au plan de Dieu. Par une discipline douloureuse, nous sommes souvent amenés à suivre la voie de Dieu et nous nous faisons sentir que ce qu'il choisit est le meilleur. ( TH Leale. )

Encore un mauvais choix

En quittant Sodome, il était très sérieux de se faire accorder un refuge par Tsoar et d'être dispensé d'aller habiter dans la montagne ; mais maintenant, tout à coup, il monta de Tsoar et habita dans la montagne, et cela pour la même raison qu'il avait donnée pour un choix contraire. Alors il craignit qu'un mal ne le prenne s'il allait à la montagne ; maintenant, il « craint d'habiter à Zoar ». Il est bon de savoir que la voie de l'homme n'est pas en lui-même, et que ce n'est pas en l'homme qui marche pour diriger ses pas.

Notre sagesse est de tout rapporter à Dieu et de suivre partout où sa parole et sa providence ouvrent la voie. Mais pourquoi Lot n'est-il pas retourné vers Abraham ? Il n'y avait plus lieu de se disputer à propos de leurs troupeaux ; car il avait tout perdu, et s'en était juste échappé avec sa vie. Quelle que soit la raison, il ne semble pas avoir fait un bon choix. S'il était allé à la montagne lorsqu'il lui avait été demandé, il aurait pu espérer conserver la miséricorde ; mais allant de son propre chef, et par un motif de méfiance pécheresse, le mal en réalité l'atteint.

Ses filles, qui semblent avoir contracté à Sodome de telles habitudes qui les prépareraient à tout, même contre nature, l'entraînèrent dans l'intempérance et l'inceste, et couvrirent ainsi sa vieillesse d'infamie. Les descendants de ces relations illicites étaient les pères de deux grandes nations, mais païennes ; c'est-à-dire les Moabites et les enfants d'Ammon. ( A. Fuller. )

Cours

1. Le choix de l'homme du repos et de la sécurité franchissant le commandement de Dieu ne le contentera pas longtemps.

2. L' homme, à défaut du confort attendu à sa manière, peut alors être poussé à essayer le

3. La faiblesse dans le meilleur de l'homme peut être telle qu'elle fait avec désobéissance ce que Dieu commande parfois à juste titre ; ainsi Loth s'en va quand Dieu n'ordonne pas à l'endroit précédemment commandé.

4. Naturellement, la propre volonté de l'homme le fait avancer plus vite que la volonté de Dieu.

5. Solitaires et tristes peuvent être les pérégrinations et les habitations des meilleures familles d'ici-bas. Lot et ses filles dans une grotte, pas une ville.

6. La peur du péché, de la vengeance et du mal à venir fera fuir une âme de son refuge désiré dans le monde

7. Une grotte ou un repaire dans une montagne avec Dieu est une meilleure habitation qu'un palais dans une ville de péché. Lot le choisit. ( G. Hughes, BD )

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