L'illustrateur biblique
Genèse 4:9
Suis-je le gardien de mon frère ?
Individualisme exagéré
Le sentiment de notre filiation à Dieu en Christ est un sujet sur lequel il faut constamment s'attarder, car notre acceptation conventionnelle d'une telle relation est susceptible d'être compatible avec une vie qui n'en a aucune réelle appréhension.
I. Des dangers qui sont en partie enracinés dans notre nature animale et en partie entretenus et intensifiés par la dérive de notre temps, celui qui risque de nous peser le plus est celui de l'individualisme exagéré. Là où cela n'est pas tempéré par une infusion de l'esprit religieux, nous le trouvons à l'œuvre avec une puissance de désintégration, et de diverses manières viciant notre vie personnelle et sociale.
II. Presque tous les progrès de la civilisation qui distinguent notre siècle ont tendu à redonner à ce principe une emprise nouvelle sur la vie commune. Il n'est pas de recoin de la société, commerciale ou sociale, politique ou artistique, qu'elle n'envahisse. Le volume de sa force s'intensifie à mesure que la richesse augmente et que les circonstances faciles deviennent plus courantes. Notre époque est avant tout une époque d'égoïsme matérialiste.
III. L'évolutionniste, nous parlant de la croissance de tous nos sentiments, nous ramenant à des formes germinales et nous conduisant ensuite vers le haut à travers la lutte et la survie, rend le motif dominant dans chaque début de vie essentiellement égoïste. La question se pose, où et comment ce motif change-t-il de caractère ? Ce dernier énoncé n'est-il qu'un écho de la question primordiale : « Suis-je le gardien de mon frère ?
IV. Mais nous ne pouvons pas nous reposer sur cette conclusion. Il n'y a aucune possibilité de repos jusqu'à ce que nous ayons réglé avec nous-mêmes que notre conscience supérieure nous donne le contact de la réalité du Divin et éternelle, quand elle déclare que nous sommes les enfants de Dieu, et si enfants, alors héritiers, cohéritiers avec Christ. C'est ce que nous croyons être le dernier mot pour nous sur le mystère de notre être et de notre destin. ( J. Perceval. )
fraternité
La première fois que la relation de fraternité nous est présentée dans l'Écriture ne la présente pas sous l'aspect le plus harmonieux ou le plus attachant, et pourtant la rivalité et le ressentiment mêmes qu'elle a engendrés donnent un signe incident de la proximité du lien qu'elle implique. .
I. Le lien fraternel est celui dont la proximité visible et apparente diminue nécessairement dans les conditions communes de la vie.
II. Bien que ce soit un lien dont l'association visible s'évanouit, ce ne doit jamais être une association qui s'efface du cœur. Il y a toujours quelque chose qui ne va pas quand une relation comme celle-ci disparaît derrière des attachements plus matures.
III. Que ce soit du foyer de la maison ou de l'éventail plus large de la fraternité que fournit le Commonwealth, le modèle et l'inspiration de la vraie fraternité se trouvent en Christ, notre frère aîné à tous. ( A. Mursell. )
L'évangile de l'égoïsme
« Suis-je le gardien de mon frère ? » C'est l'évangile même de l'égoïsme, et un meurtrier est son premier prédicateur. L'évangile de l'égoïsme est qu'un homme doit prendre soin de ses propres intérêts ; et de cet égoïsme universel, pourvu qu'il soit sage et retenu, viendra le bien-être de tous.
I. C'est un âge de droits plutôt que de devoirs. Il est très remarquable qu'il n'y a presque rien sur les droits dans l'enseignement du Christ. Le Seigneur cherche à entraîner l'esprit de ses disciples à faire et à souffrir correctement. En prêchant l'amour et le devoir, l'Évangile a été le législateur des nations, l'ami de l'homme, le champion de ses droits. Son enseignement a été de Dieu, de devoir et d'amour ; et partout où ces idées sont venues, la liberté et le bonheur et la culture terrestres ont suivi silencieusement derrière.
II. Il faut rappeler à notre époque qu'en un sens chacun de nous a la garde de ses frères qui lui est confiée, et que l'amour est la loi et l'accomplissement de la loi. Les droits des hommes à notre amour et à notre considération reposent sur un acte d'amour divin. Leur droit affrété à notre vénération est en ces termes : Que Dieu les a aimés, et a envoyé Son Fils pour être la propitiation pour leurs péchés ; et le Sauveur y mit son sceau et le signa de son sang. ( Mgr Thomson. )
Caïn et Abel
I. QUE CHAQUE CHRÉTIEN RECONNAÎT PLEINEMENT ET VOLONTAIREMENT LE FAIT QU'IL EST LE GARDIEN DE SON FRÈRE. Il y a un vieux proverbe français selon lequel « la noblesse a ses obligations », la négligence de se souvenir et d'agir qui a abouti à la rapine et au sang de la Révolution française. La position a ses responsabilités particulières, qui ne peuvent être ignorées en toute sécurité, et quand on est pleinement convaincu du fait qu'il est « le gardien de son frère », il sera soucieux de faire face aux responsabilités de la situation.
Et une personne sensée n'acceptera pas simplement le fait sous la contrainte. Il sera content que les choses soient comme elles sont. Quels larges champs d'utilité s'ouvrent devant lui. Quelle occasion il a de s'impressionner pour de bon sur des multitudes autour de lui, et même à des moments lointains. Et cet empire d'influence gracieuse est la plus seigneuriale et la plus satisfaisante de toutes les souverainetés. Comment le monde aime garder en vie les noms d'hommes célibataires qui ont fait sentir leur personnalité dans des directions utiles.
Des dizaines de généraux de l'Union méritaient bien de leur pays, mais Sheridan, chevauchant « depuis Winchester à vingt miles de distance », et transformant le désastre en victoire par le simple pouvoir de sa présence, reçoit les applaudissements de milliers de personnes qui ont oublié les noms de chefs également loyaux. C'est une grande chose d'avoir un rôle efficace dans la détermination du destin des autres, d'avoir le contrôle du gouvernail qui peut les éloigner des côtes dangereuses et vers de larges mers de prospérité.
II. CHAQUE CHRÉTIEN DOIT FAIRE DE L'EXERCICE DE SON DEVOIR DE GARDIEN DE SON FRÈRE UNE QUESTION DE PENSÉE ET DE PRIERE CONSTANTES. Il ne suffit pas simplement d'accepter notre responsabilité en tant qu'article de croyance, puis de la mettre de côté comme une affaire prouvée et conclue. Comment cette chose, si je la fais, ou si je la laisse de côté, affectera les autres ? est une question qui devrait être posée et répondue tout le temps. Et surtout devons-nous prendre conseil auprès de Dieu, non sur le peu que nous pouvons faire de manière cohérente, mais sur tout ce que nous pouvons faire dans cette direction.
III. EN CAS DE DOUTE, UN CHRÉTIEN DOIT SE PENCHER DU CTÉ SR. C'était une règle du président Edwards de ne jamais faire quoi que ce soit au sujet de l'influence de qui il avait une question à moins qu'il n'ait également des doutes quant à savoir si le fait de ne pas le faire n'aurait pas un effet aussi mauvais, ou pire. C'est une règle difficile à suivre, mais c'est certainement une règle sûre. Les hommes ne se détourneront jamais de Dieu et de la religion parce que nous nous refusons ce qui nous semble des plaisirs légitimes par crainte de la mauvaise influence que nous pouvons exercer. Ce sacrifice même démontrera une authenticité et une profondeur de conviction qui sont le plus fort de tous les arguments en faveur de la vérité et de la valeur de la religion. ( ESAtwood, DD )
Relation terrestre le moyen d'influence spirituelle
I. QUE LES RELATIONS TERRESTRE IMPLIQUENT LE DEVOIR DE SOINS SPIRITUELS. La relation, prise dans son sens le plus large, sinon le fondement de toute obligation morale, y est certainement intimement liée. Aucun homme ne peut être un parent, un fils ou un maître, sans être spécialement tenu de prendre soin des siens. Les hommes doivent subvenir aux besoins de leur foyer dans les choses terrestres et doivent le faire dans les choses spirituelles. La force de l'obligation est proportionnelle à l'étroitesse de la relation.
II. QUE LES RELATIONS TERRESTRES OFFRENT DES OPPORTUNITÉS PARTICULIÈRES POUR L'EXERCICE DE CE DEVOIR. Dieu a constitué les diverses relations de la vie dans le but de promouvoir le bien moral de l'homme. L'opportunité et le pouvoir devraient être utilisés volontairement. Les familles ont peu pensé à l'opportunité qu'elles ont de s'amener à Jésus.
III. QUE SELON L'ESPRIT DU CHRIST OU DE L'ÉGOSME EST POSSÉDÉ, CE DEVOIR SERA REMPLI OU NÉGLIGÉ. Le péché, dont l'essence est l'égoïsme, est un principe de séparation. Mais l'esprit du Christ est un esprit d'amour. Nous devons venir à Christ nous-mêmes pour être motivés par ce devoir.
IV. QUE CONCERNANT L'EXERCICE DE CETTE OBLIGATION UN COMPTE SERA REQUIS. Et le Seigneur dit à Caïn, etc. Vaine sera une excuse. Dieu parlera. La conscience aussi.
V. QUE LES RELATIONS TERRESTRE, SELON LA MANIÈRE DONT ELLES SONT UTILISÉES, DEVIENNENT UNE BÉNÉDICTION OU UN FLÉAU ÉTERNEL. ( homéliste. )
La parole de Caïn
Tous les hommes, les pauvres, les ignorants, les déchus, les païens, sont nos frères. Telle est la notion chrétienne de l'humanité. Nous sommes donc les gardiens de nos frères. L'homme est double ; il a un corps et une âme. De là pour nous une double mission : nous sommes appelés à soulager les misères des corps, et à sauver les âmes. Jésus-Christ a été mis en contact avec ces deux formes de souffrance. Examinons sa conduite à leur égard.
I. LES SOUFFRANCES DU CORPS. Le Christ est entré en contact avec eux sous leurs deux formes les plus courantes : la maladie et la pauvreté. Ce qu'il a fait pour leurs victimes, tout l'évangile le dit. Nous le voyons toujours entouré de pauvres et de malades. Il a un faible pour leur société. Avec quelle tendre sollicitude il les traite ! Et notez les résultats de cet enseignement sublime. L'Église fidèle a toujours considéré les pauvres comme les représentants du Christ.
II. C'est ce que le christianisme a fait pour soulager les misères du corps ; mais ce n'est qu'une partie de sa mission. AU-DESSUS DU CORPS IL Y A L'ÂME. L'âme est l'homme éternel. Si nous devons sympathiser avec les intérêts temporels de nos semblables, qu'en sera-t-il lorsque leurs âmes sont en cause ? Mais si j'ai compris ce qu'est mon âme, si j'ai senti qu'elle constitue ma dignité, ma grandeur et ma vraie vie, alors je m'efforcerai d'éveiller cette vie chez les autres.
III. CETTE MISSION, COMMENT LA REMPLISSONS-NOUS ? Que dirons-nous en premier lieu de ceux qui ne l'accomplissent pas du tout ? Il y a des gens qui se croient sauvés et qui n'ont jamais aimé. Si l'égoïsme ne vous a jamais poussé à prononcer les mots du texte, ne les avez-vous jamais prononcés par découragement ? Il y a des moments où la pensée de tout ce qu'il faut faire nous poursuit et nous paralyse.
Apprenons donc du Christ. Mais j'entends votre dernière objection : oui, dites-vous, nous sommes prêts à travailler, mais à condition que notre travail produise des résultats. Et puis suit la triste histoire de ces vains efforts, de ces échecs humiliants, de ces découragements que tout chrétien connaît et pourrait raconter à son tour. À toutes ces objections, permettez-moi de répondre à nouveau : « Regardez à Jésus ! » A-t-il réussi sur terre ? ( E. Bersier, DD )
Le gardien de mon frère
I. QUE DIEU TIENT L'HOMME RESPONSABLE DE LA SÉCURITÉ ET DU BIEN-ÊTRE DE SES COLLABORATEURS.
1. Pour leur bien-être temporel.
2. Pour leur condition morale.
3. Pour leur bien-être religieux.
II. QUE LES BIEN DISPOSÉS RECONNAISSENT LEUR RESPONSABILITÉ ET AGISSENT EN DIRECTION.
1. En prenant soin de leur état corporel. Hôpitaux, hospices, refuges, etc.
2. En prenant soin de leur âme. ( homéliste. )
Les prétentions d'un monde en perdition sur le zèle chrétien et la libéralité fondées sur la fraternité humaine
I. QUE TOUTE LA RACE HUMAINE EST UNE FAMILLE ET EST EN RELATION DE FRÈRES ENTRE AUTRES. Pour le prouver, il suffit de remarquer deux choses :
1. Dieu nous a fait tous d'un seul sang.
2. Nous sommes tous issus du même couple.
II. QU'IL EST DE NOTRE DEVOIR DE PRENDRE SOIN DE NOS FRÈRES.
1. La loi de la consanguinité l'exige. Cette loi dicte l'affection et la sympathie.
2. La loi de Dieu l'exige. « Tu aimeras ton prochain comme toi-même. »
3. Notre christianisme commun l'exige. Il enjoint l'amour à Dieu ; mais nous ne pouvons pas aimer Dieu sans aimer aussi notre frère ( 1 Jean 4:20 ). Il enjoint une imitation de l'exemple du Christ ; mais Christ a tant aimé le monde qu'il en est mort. Il enjoint l'obéissance au Christ ; mais il commande que son évangile soit prêché dans le monde entier.
III. QUE CES MAUX QUI ATTEIGNENT NOS FRÈRES PAR NOTRE INATTENTION SONT À LA CHARGE DE NOUS. Pour illustrer cela, permettez-moi de supposer quelques cas.
1. Que l'un de vos frères a été contraint d'effectuer un voyage long et dangereux, et qu'il était totalement étranger à la navigation, et sans une seule carte ou boussole ; et supposez que vous abondiez en cartes et compas, et en navigateurs habiles ; et que vous refusiez de leur accorder l'un ou l'autre ; et supposez que ceux-ci devraient tous périr, à qui leur perte serait-elle attribuée ? Pour vous. Ou supposez--
2. Qu'ils ont été contraints de voyager à travers une terre de gouffres et de précipices, abondant en bêtes de proie; et qu'ils ignoraient le chemin à suivre, et ne savaient pas où étaient les fosses et les précipices, et n'avaient rien par lequel ils pourraient se défendre contre les bêtes ; et supposez que vous ayez pu leur fournir un guide et une défense suffisante, mais que vous ne l'ayez pas fait, et qu'ils périssent en conséquence ; leur sang serait sur ta tête. Ou supposez--
3. Qu'ils mouraient de maladie, sans connaître aucun remède ; et supposez que vous en possédiez un infaillible, et que vous l'ayez retenu ; leur mort serait à votre porte. Dans chaque cas, les conséquences seraient aussi funestes que si vous les aviez détruites par un acte positif, comme celui de Caïn.
IV. QUE NOUS AVONS ÉTÉ PÉCHÉABLEMENT ATTENTIFS AUX INTÉRÊTS ÉTERNELS DE NOS FRÈRES EN GÉNÉRAL, ET À CEUX DE LA PARTIE PATHENNE EN PARTICULIER. ( Esquisse de sermons. )
La question de Dieu et la réponse de l'homme
I. LA QUESTION DE DIEU - « Où est Abel ton frère ? » Dieu a-t-il le droit d'attendre de nous cette connaissance ? Il possède; et cela sur de nombreux comptes.
1. Par exemple, il y a la constitution de notre nature. Quand l'homme a été créé, toute la race était impliquée dans un seul parent, ils sont tous issus d'une même racine ; de sorte qu'il y avait des dispositions pour former une famille et pour se sentir fraternel parmi eux. Dieu, par conséquent, s'attend raisonnablement à ce que nous ressentions tous un intérêt et une préoccupation bienveillants pour le bien-être des uns et des autres.
2. Nous pourrions argumenter la même chose à partir de l'alliance dans laquelle nous étions tous enveloppés, de rester debout ou de tomber ensemble ; de la loi, qui nous oblige à aimer notre prochain ; et surtout de l'évangile. Le grand Dieu m'a-t-il aimé, m'a-t-il pris en pitié, a-t-il été patient avec moi et m'a-t-il sauvé à un prix indescriptible ? et ne serai-je pas prêt à me renier et à faire des sacrifices, afin de sauver et de bénir mes semblables ?
II. RÉPONSE DE L'HOMME : « Je ne sais pas ; suis-je le gardien de mon frère ? Voici un double plaidoyer : le premier, l'ignorance ; la seconde, une insinuation que Dieu n'a pas le droit d'attendre une telle connaissance de sa part.
1. Caïn s'est excusé sur le terrain de l'ignorance. C'est vrai ou faux.
(1) Si c'est vrai, alors il est coupable, parce qu'il a eu de nombreuses occasions de savoir et qu'il doit savoir. Et donc avec vous-mêmes. Vous connaissez le domaine extérieur de votre voisin ; ne devriez-vous pas connaître sa condition spirituelle ?
(2) Mais le plaidoyer de Caïn, « Je ne sais pas », était vraiment faux. Il savait où était Abel. Et donc vous savez que beaucoup autour de vous, peut-être étroitement liés à vous, sont tentés, pris au piège, périssant.
2. Caïn nie que Dieu ait le droit de s'attendre à ce qu'il se soucie d'Abel. « Suis-je le gardien de mon frère ? Ai-je quelque chose à voir avec lui, une charge de lui ? Ne peut-il pas prendre soin de lui-même ? » N'est-ce pas le sentiment dans beaucoup de cœurs ? Vous dites : Suis-je le gardien de ce pauvre diable ? Qu'ai-je à faire avec lui ? Il n'a aucun droit sur moi. J'ai d'autres travaux à faire, d'autres intérêts à m'occuper. Mais regarde encore, est-il ton frère ? et n'a-t-il aucun droit sur toi ? ( J. Milne. )
L'examen de Caïn
Le monde était encore jeune, et il n'y avait pas de juges pour connaître des délits ; c'est pourquoi Dieu, qui, bien que ses créatures se soient rebellées contre lui, tenait toujours entre ses mains le gouvernement du monde, sortit de sa solitude et fit une « recherche de sang ». Mais pourquoi - omniscient comme Dieu l'était, et, par sa propre déclaration postérieure, parfaitement conscient de la culpabilité de Caïn - pourquoi s'est-il adressé au meurtrier avec la question : " Où est Abel ton frère ? " au lieu de le taxer immédiatement de l'atroce commission ? Assurément, Dieu n'aurait pas eu besoin d'informations supplémentaires : ce n'était en aucun cas la même chose que dans un tribunal humain, où des questions sont posées pour que des faits puissent être élucidés.
Et en suivant cette voie, Dieu a agi comme il l'avait fait la seule fois où il s'était assis, pour ainsi dire, en jugement sur les coupables humains (voir Genèse 3:9 ; Genèse 3:11 ; Genèse 3:13 ).
Mais la méthode de la question est à nouveau employée, dès qu'il y a de nouveau un délinquant humain à juger. « Le Seigneur dit à Caïn : Où est Abel ton frère ? On ne peut guère douter que, dans tous ces cas, le dessein gracieux de Dieu était de donner aux criminels l'occasion de confesser leurs crimes. Vous devez savoir comment, dans toute l'Écriture, on attache la plus grande importance à la confession du péché, de sorte qu'on parle de son pardon comme s'il ne dépendait que de sa reconnaissance.
« Si nous confessons nos péchés, dit l'évangéliste, Dieu est fidèle et juste pour nous pardonner nos péchés et nous purifier de toute injustice. Et le crime de Caïn relevait-il donc du pardon ? A supposer qu'il ait été avoué, aurait-il pu aussi être gracié ? Le crime avait été effrayant ; et nous devons croire que, de toute façon, le gouverneur moral de l'univers aurait traité le criminel de manière à marquer son sentiment de l'atrocité de ce qu'il avait fait.
Mais il n'y a aucune place pour le doute qu'il y ait eu le pardon même pour Caïn ; même alors il y avait du sang qui disait de meilleures choses que celui d'Abel, le sang de celui qui, sur la croix, demanda pardon pour ses meurtriers, et qui, en montrant ainsi que sa mort faisait expiation même pour ses auteurs, montra aussi qu'il y avait n'y avait pas de péché humain que sa vertu n'atteindrait. Mais si Caïn avait pu être pardonné, s'il n'avait été que pénitent, où était le pécheur contrit qui a besoin de désespérer du pardon de ses péchés ? Oui, c'est ainsi que les questions examinées auraient pu servir de révélation, pendant l'enfance du monde, de la volonté du Tout-Puissant d'effacer nos iniquités comme un nuage, et comme un nuage épais nos péchés.
Mais observons maintenant la manière dont Caïn agissait, tandis que Dieu s'efforçait ainsi gracieusement de le conduire à la repentance. Si nous n'avions pas de nombreuses preuves, à notre époque - oui, dans nos propres cas - du pouvoir durcissant du péché, nous pourrions nous émerveiller de l'effronterie dont le meurtrier a fait preuve. Pensait-il, pouvait-il, penser que la négation serait utile à Dieu, de sorte que, s'il n'avouait pas, il pourrait garder son crime non détecté ? Ce n'est peut-être pas par simple insolence que Caïn a affirmé à Dieu qu'il ne savait rien d'Abel ; il a peut-être été tellement aveuglé par son péché qu'il a perdu tout discernement des attributs nécessaires de Dieu, de sorte qu'il a réellement imaginé que ne pas confesser serait presque dissimuler.
Sous ce point de vue, son exemple devrait nous servir d'avertissement sur le pouvoir étouffant du mal, nous informant qu'il n'y a pas de moyen aussi facile d'engourdir l'entendement, ou de paralyser la raison, que se livrer à la passion, et résister à la conscience. Mais Caïn fit plus qu'affirmer qu'il ignorait ce qui était arrivé à Abel : il taxa Dieu du caractère déraisonnable de proposer la question, comme si c'était une chose étrange de supposer qu'il pût s'occuper de son frère.
« Suis-je le gardien de mon frère ? » Il n'y avait alors de frères dans le monde que Caïn et Abel ; et celui qui pouvait demander insolemment : « Suis-je le gardien de mon frère ? quand ce frère manquait, il aurait pu être convaincu, par ces mêmes paroles, d'une férocité qui équivalait au meurtre, et d'une audace qui le refuserait même à Dieu. Mais nous souhaitons nous attarder un instant sur cette question de Caïn comme contenant virtuellement l'excuse que donneraient les nombres de nos jours, si Dieu descendait visiblement et faisait une inquisition pour le sang.
Mais nous avons comment considérer ce à quoi Dieu faisait appel en l'absence de confession du meurtrier lui-même : il s'était efforcé d'amener Caïn à reconnaître sa culpabilité ; mais, à défaut de cela, il doit chercher ailleurs des preuves sur lesquelles le condamner. Et où a-t-Il trouvé cette preuve ? Il fit se soulever pour ainsi dire la création inanimée contre l'assassin, et les stupidités devinrent éloquentes pour exiger sa condamnation.
« La voix du sang de ton frère crie vers moi du sol. » Qui n'a pas lu, qui n'a pas entendu, comment les meurtriers, bien qu'ils aient réussi à cacher leur culpabilité à leurs semblables, se sont semblé entourés de témoins et de vengeurs, de sorte que le bruit de leurs propres pas les a fait sursauter comme si cela avait été le cri perçant d'un accusateur, et le bruissement de chaque arbre, et le murmure de chaque ruisseau, a-t-il sonné comme l'expression d'une personne qui réclame leur punition ? Cela a été comme rien qu'ils se sont cachés de ceux qui les entouraient, et pourtant se déplacent dans la société sans aucun soupçon qui les attache d'avoir commis une chose aussi horrible qu'un meurtre.
Ils ont eu l'impression qu'en l'absence de toute accusation de la part des êtres de leur race, ils avaient dressé contre eux toute la création visible, soleil et lune et étoiles et forêts et eaux de plus en plus bruyantes pour qu'ils publient leur crime. Et je ne sais pas s'il peut y avoir autre chose là-dedans que le simple aiguillon et l'imagerie de la conscience ; que ce soit l'assassin inquiet, à l'œil troublé duquel la forme de sa victime est rendue de tous les miroirs de l'univers, et à l'oreille duquel ne tombe aucun son qui ne soit comme le cri du mourant, ou l'appel tonitruant du vengeur de du sang, qu'il soit simplement considéré comme hanté et traqué par ses propres mauvaises pensées, ou qu'il soit effectivement soumis à des influences mystérieuses et terribles dont son crime a imprégné et doté tout le système matériel.
Je ne peux m'empêcher de ressentir, lorsque je considère le langage de notre texte, comme s'il pouvait y avoir plus que les simples fantasmes d'un esprit malade et distrait dans ces formes de peur et ces bruits de colère, qui agitent si terriblement le meurtrier encore non découvert. . Il se peut que, façonné comme l'homme à partir de la poussière de la terre, il existe entre lui et la création matérielle des liens tels que, lorsque la citadelle de sa vie est grossièrement envahie, le coup meurtrier se fait sentir dans tout le vaste royaume de la nature. ; de sorte que, bien qu'il n'y ait aucune vérité dans la légende sauvage selon laquelle, si l'assassin entre dans la chambre où la victime est étendue, les plaies béantes saigneront à nouveau, mais que la terre, la mer, l'air, sympathisent avec les morts et se forment en furie pour traquer son destructeur.
Mais ce n'est pas exclusivement, ni même principalement, comme indiquant un possible, quoique inexplicable. Sympathie entre les choses matérielles et la victime du meurtrier, que nous estimons que la déclaration devant nous mérite d'être soigneusement méditée. Mis à part cette sympathie, il y a beaucoup de choses très mémorables dans l'appel de Dieu à une voix du sang d'Abel, alors qu'il y avait d'autres témoins qui auraient pu être produits.
L'âme d'Abel n'était-elle pas entrée dans l'état séparé ? son esprit n'était-il pas avec Dieu ? et le principe immortel, violemment détaché comme il l'avait été du corps, n'aurait-il pas crié vengeance contre le meurtrier ? Nous lisons dans le livre de l'Apocalypse « les âmes de ceux qui furent tués pour la Parole de Dieu et pour le témoignage qu'ils détenaient ». Et de ces âmes, on nous dit qu'« elles crièrent d'une voix forte, disant : Jusqu'à quand, ô Seigneur, saint et vrai, ne jugeras-Tu pas et ne vengeras-Tu pas notre sang sur ceux qui habitent sur la terre ? Il se peut donc que les âmes des morts crient jugement sur ceux qui ont entouré leur mort : pourquoi, alors, l'âme d'Abel, plutôt que son sang, n'aurait-elle pas été invoquée par Dieu ? Même s'il avait été silencieux,
En réponse à cela, nous devons considérer, en premier lieu, qu'il n'a pas plu à Dieu de se porter garant d'une révélation claire de l'état invisible, pendant les premiers âges du monde. Qu'Abel soit tombé par la main de son frère était la plus terrible de toutes les preuves possibles que la transgression originelle avait corrompu la nature humaine jusqu'au cœur. Mais cela aurait fait beaucoup - non pas en effet pour contrebalancer cette preuve, mais pour adoucir l'angoisse qu'elle ne pouvait manquer de produire - s'il y avait eu la moindre indication que la mort du corps n'était pas la mort de l'homme, et que Caïn n'avait fait qu'éloigner Abel d'une scène de trouble à une scène de profond repos.
Cela, cependant, leur était refusé : ils devaient lutter à travers les ténèbres, soutenus seulement par une vague conjecture de vie et d'immortalité. En effet, en effet, je ne sais s'il y a quelque chose de plus touchant dans l'histoire de nos premiers parents. Oh, bénissez Dieu, vous qui avez eu du chagrin à cause d'enfants morts, de vivre quand la vie et l'immortalité ont été révélées par l'évangile. La vôtre n'a pas été l'amertume profonde et désolée de ceux sur qui n'est tombé aucun éclat de l'avenir.
Vers vous sont venus de doux chuchotements du monde invisible, des chuchotements comme de celui que vous avez aimé, vous parlant d'un pays meilleur, où « les méchants cessent de s'inquiéter, et les fatigués sont au repos ». Mais hélas pour Adam et Eve ! le leur était chagrin, sévère, sombre, sans mélange. Mais, en effet, il y a mieux à dire sur le fait que c'est le sang d'Abel, et non son âme, qui a trouvé une voix pour exiger vengeance du meurtrier.
On ne sait pas comment mourut Abel, le premier martyr. Oh, je ne peux m'empêcher de penser que dans la référence de Dieu au sang d'Abel comme seul accusateur, il y avait une belle leçon conçue sur le pardon des blessures. Vous savez que, dans l'évangile, notre obtention du pardon de Dieu est conditionnée par notre pardon à ceux qui pourraient nous faire du tort. « Car si vous pardonnez aux hommes leurs fautes, votre Père céleste vous pardonnera aussi.
Mais si vous ne pardonnez pas aux hommes leurs fautes, votre Père ne vous pardonnera pas non plus vos fautes. » Et la même vérité n'a-t-elle pas été enseignée, par l'exemple, sinon par la parole, dès les premiers jours, vu que, lorsque Dieu apporterait une voix accusatrice contre Caïn, Il ne pouvait la trouver que dans la terre muette puant le sang, bien que l'âme d'Abel était devant lui, et aurait-il pu être pensé prêt à témoigner avec un cri extrêmement grand et amer ? Abel a pardonné à son meurtrier, autrement il n'aurait pas pu être pardonné de Dieu ; et nous apprenons qu'il a pardonné à son meurtrier du fait que c'était seulement son sang qui criait vengeance.
Ainsi y a-t-il quelque chose de très instructif en l'absence d'autre voix que la voix du sol. Il y a aussi matière à réflexion dans le fait que c'est du sang qui a fait monter un cri si pénétrant. C'était comme dire au jeune monde le pouvoir qu'il y aurait dans le sang pour gagner l'audience du Très-Haut. Qu'y avait-il dans le sang qui pouvait donner, pour ainsi dire, vie à des choses inanimées, les faisant devenir vocales, de sorte que la Divinité elle-même était émue par le son ? L'énoncé, pensons-nous, n'a fait que prédire que lorsque quelqu'un à qui Abel avait eu du respect en présentant en sacrifice les premiers-nés de son troupeau, serait grand, tandis qu'Abel tombait, sous la malice des méchants, il monterait l'élément du hangar. sang une voix qui serait écoutée dans les parvis célestes, et prévaudrait pour obtenir tout ce qu'elle demanderait.
Béni soit Dieu que ce sang ne plaide pas seulement pour la vengeance. Il plaide pour la vengeance sur les obstinés, qui, comme Caïn, résistent à l'invitation de Dieu ; mais il plaide aussi le pardon des meurtriers, afin qu'il puisse expier le crime qu'il prouve et atteste. ( H. Melvill, BD )
Suis-je le gardien de mon frère ?
L'impudence froide de Caïn est une indication de l'état d'âme qui l'a conduit à assassiner son frère ; et c'était aussi une partie du résultat du fait qu'il avait commis ce crime terrible. Il n'aurait pas procédé à l'acte cruel d'effusion de sang s'il n'avait d'abord rejeté la crainte de Dieu et n'avait pas été prêt à défier son Créateur. Après avoir commis un meurtre, l'influence durcissante du péché sur l'esprit de Caïn a dû être intense, et ainsi il fut enfin capable de dire à la face de Dieu ce qu'il ressentait dans son cœur, et de dire : « Suis-je le gardien de mon frère ? Cela explique en grande partie ce qui a intrigué certaines personnes, à savoir le calme merveilleux avec lequel les grands criminels apparaîtront sur le banc des accusés.
Je me souviens d'avoir entendu dire d'un homme qui avait sans aucun doute commis un meurtre très ignoble, qu'il avait l'air d'un homme innocent. Il se leva devant ses accusateurs aussi calmement et silencieusement, disaient-ils, qu'un homme innocent pouvait le faire. Je me souviens avoir ressenti à l'époque qu'un homme innocent n'aurait probablement pas été calme. La détresse d'esprit occasionnée à un innocent en se trouvant sous une telle charge l'aurait empêché d'avoir le sang-froid dont faisait preuve le coupable.
Au lieu que ce soit une preuve d'innocence qu'un homme porte une façade effrontée lorsqu'il est accusé d'un grand crime, cela devrait être considéré par les hommes sages comme une preuve contre lui. Sauve-nous, ô Dieu, d'avoir nos cœurs martelés à la dureté de l'acier par le péché ; et garde-nous chaque jour par ta grâce sensibles et tendres devant toi, tremblants à ta parole. La même chose, sans aucun doute, se trouve au fond des objections aux vérités bibliques.
Il y en a qui ne vont pas à l'Écriture pour en extraire ce qui s'y trouve, mais voyant ce qui est clairement révélé, ils commencent alors à questionner et à juger et à tirer des conclusions selon leurs notions de ce qui aurait dû être là. Non, mais, ô homme, qui es-tu qui réponds contre Dieu ? S'Il le dit, c'est ainsi. Crois le. Maintenant, regardons tranquillement ce que Caïn a dit. Il dit au Seigneur : « Suis-je le gardien de mon frère ? Que le Saint-Esprit nous guide dans la réflexion sur cette question.
I. Premièrement, il faut noter que L'HOMME N'EST PAS LE GARDIEN DE SON FRÈRE DANS CERTAINS SENS. Il y a peu de poids dans ce que dit Caïn.
1. Par exemple, tout d'abord, chaque homme doit assumer sa propre responsabilité pour ses propres actes devant Dieu Tout-Puissant. Il n'est pas possible pour un homme de déplacer de ses propres épaules à celles d'un autre ses obligations envers le Très-Haut.
2. Et encore, personne ne peut assurer positivement le salut d'un autre, voire, il ne peut même pas avoir un espoir du salut de son ami, aussi longtemps que cet autre reste incrédule.
3. Et ici, permettez-moi de dire, ensuite, que ceux qui font des vœux ou des promesses pour d'autres dans cette affaire font très mal, alors qu'ils sont tout à fait impuissants.
4. Il convient de dire ici que le ministre le plus sérieux du Christ ne doit pas pousser l'idée de sa propre responsabilité personnelle à un point tel qu'il se rende inapte à son travail par une vision morbide de sa position. S'il a fidèlement prêché l'évangile et que son message est rejeté, qu'il persévère dans l'espérance et ne se condamne pas.
II. Alors maintenant, deuxièmement, NOUS SOMMES À UN DEGRÉ ÉLEVÉ, CHACUN DE NOUS, LE GARDIEN DE NOTRE FRÈRE. Nous devons nous considérer dans cette lumière, et c'est un esprit Caïn qui nous pousse à penser autrement, et à nous envelopper de dureté de cœur et à dire : « Cela ne m'intéresse pas de savoir comment les autres s'en sortent. Suis-je le gardien de mon frère ? Loin de cet esprit soyons.
1. Car, premièrement, des sentiments communs d'humanité devraient conduire tout chrétien à s'intéresser à l'âme de tout homme non sauvé.
2. Un deuxième argument est tiré du fait que nous avons tous, en particulier ceux d'entre nous qui sont chrétiens, le pouvoir de faire du bien aux autres. Nous n'avons pas tous la même capacité, car nous n'avons pas tous les mêmes dons, ni la même position, mais comme la petite servante qui servait la femme de Naaman a eu l'occasion de parler du prophète qui pouvait guérir son maître, il n'y a donc pas de jeune chrétien ici mais qu'est-ce qui a du pouvoir de faire du bien aux autres.
Les enfants convertis peuvent zozoter le nom de Jésus à leurs pères et les bénir. Nous avons tous une certaine capacité à faire le bien. Maintenant, prenez comme un axiome que le pouvoir de faire le bien implique le devoir de faire le bien.
3. Un autre argument est très clairement tiré de la version de notre Seigneur de la loi morale. Quel est le deuxième et grand commandement selon lui ? « Tu aimeras ton prochain comme toi-même. »
4. Encore une fois, sans regarder aux âmes des autres, nous ne pouvons pas garder le premier des deux grands commandements dans lesquels notre Seigneur a résumé la loi morale.
5. Encore une fois. Pour l'homme chrétien, peut-être, la raison la plus impérieuse sera que tout l'exemple de Jésus-Christ, que nous appelons Maître et Seigneur, réside dans le fait que nous sommes le gardien de notre frère ; car qu'était la vie de Jésus sinon un désintéressement total ? Qu'est-ce qui a été dit de lui à sa mort sinon qu'« il sauvait les autres : lui-même il ne pouvait pas sauver » ?
6. Puisse la pensée monter dans nos esprits que nous sommes certainement ordonnés à la fonction de frère gardien, parce que nous serons appelés à rendre des comptes à ce sujet. Caïn a été appelé à rendre des comptes. « Où est Abel ton frère ? »
(1) Prenez d'abord ceux qui nous sont unis par les liens de la chair, qui relèvent du terme « frères », parce qu'ils sont nés des mêmes parents, ou sont de proches parents. Où est John? Où est Thomas ? Où est Henri ton frère ? Non enregistré ? Sans Dieu ? Qu'avez-vous déjà fait pour lui ? Combien avez-vous prié pour lui ? Combien de fois lui avez-vous parlé sérieusement de son état ? Quels moyens avez-vous utilisés pour son instruction, sa persuasion, sa conviction ? Veillez à ce que vous commenciez immédiatement à chercher sérieusement le salut de vos proches.
(2) Mais, bien-aimés, nous ne devons jamais nous arrêter là, car la fraternité s'étend à tous les rangs, races et conditions ; et selon la capacité de chacun, il sera tenu responsable des âmes des autres qu'il n'a jamais vues. Où est Abel ton frère ? Dans une ruelle de Londres. Il est déjà à moitié ivre. Avez-vous fait quelque chose, mon ami, pour récupérer l'ivrogne ? Où est ta sœur ? Ta sœur qui fréquente les rues de minuit ? Vous reculez et dites : « Elle n'est pas ma sœur.
" Oui, mais Dieu peut exiger son sang de vos mains, si vous la laissez ainsi périr. Avez-vous déjà fait quelque chose pour la récupérer? Marchand de la ville, où sont les pauvres hommes qui ont gagné votre richesse ?
(3) Encore une chose sur cet appel à rendre des comptes. Plus les gens sont nécessiteux, plus les gens sont démunis, plus ils ont de droits sur nous ; car, d'après le livre de comptes, faut-il que je me tourne vers le chapitre ? Je pense que vous vous en souvenez : ce sont les personnes dont nous aurons principalement à rendre compte : « J'avais faim, et vous ne m'avez pas donné de nourriture ; J'avais soif, et vous ne m'avez pas donné à boire ; J'étais malade et en prison, et vous ne m'avez pas rendu visite ; nus, et vous ne m'avez pas vêtu.
7. Maintenant, je clos ce deuxième point sur le fait que nous sommes vraiment le gardien de notre frère en disant ceci - qu'il y a certains d'entre nous qui sont le gardien de notre frère volontairement, mais encore plus solennellement, par la fonction que nous occupons. Nous sommes ministres. O frères ministres, nous sommes les gardiens de nos frères.
III. CE SERA DE NOTRE HAUTE PRESOMPTION SI, A PARTIR DE CETTE NUIT, NOUS NOUS RETIRONS AU DEVOIR D'ÊTRE LE GARDIEN DE NOTRE FRÈRE.
1. Je vais le définir très brièvement sous un jour fort. Ce sera nier le droit de Dieu de faire une loi, et de nous demander d'y obéir, si nous refusons de faire ce qui nous est demandé.
2. Remarquez ensuite que vous nierez tout droit de votre part à la miséricorde divine ; parce que si vous ne faites pas miséricorde aux autres, et si vous niez complètement votre responsabilité envers les autres, vous vous mettez dans la position de dire : « Je ne veux rien d'un autre » - par conséquent, rien de Dieu. Une telle miséricorde que vous montrez, une telle miséricorde vous aurez.
3. En effet, il y a aussi ceci à ce sujet--que votre acte est quelque chose comme rejeter le blâme de votre propre péché sur Dieu si vous laissez les hommes périr. Quand Caïn a dit : « Suis-je le gardien de mon frère ? il voulait dire, probablement, « Vous êtes le sauveur des hommes. Pourquoi n'as-Tu pas préservé Abel ? Je ne suis pas son gardien. Certains rejettent sur la souveraineté de Dieu le poids qui pèse sur leur propre indolence.
4. Et encore, il y a à mon esprit une totale ignorance de tout le plan du salut chez cet homme qui dit : « Je ne vais avoir aucune responsabilité envers les autres », parce que tout le plan du salut est basé sur la substitution, sur le soin d'un autre pour nous, sur le sacrifice d'un autre pour nous ; et tout son esprit est abnégation et amour pour les autres. Si vous dites : « Je n'aimerai pas », eh bien, tout le système va de pair et vous renoncez à tout. Si vous n'aimez pas, vous ne pouvez pas avoir la bénédiction de l'amour.
5. Enfin, il peut s'avérer - il peut s'avérer - que si nous ne sommes pas le gardien de notre frère, nous pouvons être le meurtrier de notre frère. L'un d'entre nous l'a-t-il déjà été ? ( CH Spurgeon. )
Responsabilité du bien-être d'autrui
I. Qu'un regard éclairé sur les intérêts spirituels et éternels des autres soit reconnu comme un devoir par nature et révélation, aucun de vous, j'espère, n'est disposé à le remettre en question. Vous n'avez qu'à regarder dans la loi, écrite par le doigt de Dieu, pour savoir que six des dix exigences sont basées sur ce principe même. Cet intérêt pour le bien-être d'autrui ne doit pas non plus être confiné au cercle restreint des parents et amis.
Combien le monde est différent, contracté, égoïste et insouciant de la misère des autres, dans la mesure où il ne considère pas les souffrances qu'il peut produire, pourvu que ses propres intérêts imaginés soient garantis !
II. Que tous soient pourvus de moyens et d'opportunités plus ou moins disponibles pour l'accomplissement de ce devoir. Ce devoir, tel qu'il est enjoint aux êtres humains, présuppose de nombreux maux à éliminer, de nombreux désirs d'être comblés, et de nombreuses souffrances à atténuer et à soulager. Et où est l'individu auquel Dieu n'a pas, dans une certaine mesure, communiqué les moyens de promouvoir cette grande fin ? ( J. MacGilchrist. )
Homme gardien de son frère
I. L'un des effets les plus terribles du péché sur l'humanité est l'effacement du sens de la responsabilité personnelle.
II. Les tendances de la science infidèle de nos jours s'inscrivent fortement dans la lignée de cet effet pervers et moralement abrutissant de la dépravation.
III. L'institution familiale a été ordonnée comme la condition première et fondamentale de la société, afin d'ancrer l'idée de responsabilité dans le fondement même et la structure de la société.
IV. Les tendances les plus fortes de l'époque sont opposées au sens de la responsabilité personnelle.
V. Jésus est venu dans le monde pour restaurer et introniser à nouveau dans l'esprit et la conscience humaines la grande doctrine de la stricte responsabilité individuelle envers Dieu en haut. ( JM Sherwood, DD )
L'homme, le gardien de l'homme
La personne qui a posé cette question en premier était un homme dont le cœur était, à l'époque, rempli de mauvaises passions, et ses mains tachées du sang d'un frère. C'était Caïn. Oui, toi le coupable Caïn, tu es le gardien de ton frère. Il t'a été donné d'aimer. Il t'a été donné pour que tu lui fasses du bien.
1. « Suis-je le gardien de mon frère ? » chacun devrait se dire. Il est répondu : « Oui, vous l'êtes. » Mais comment? Prenez ce qui suit comme quelques-uns des cas dans lesquels votre frère a un droit sur vos bonnes fonctions. Tu es le gardien de ton frère, dans la mesure où tu es lié par des liens, à la fois d'humanité et de religion, à prendre soin de lui et à lui faire tout le bien que tu peux. Les plus humbles et les plus pauvres peuvent, d'une manière ou d'une autre, contribuer à faire avancer tout ce qui est bénéfique, à la prospérité duquel ils s'intéressent vivement.
L'argent peut être donné - si jamais une telle bagatelle, elle présage l'esprit du donateur. Des ennuis peuvent être donnés - partout où les douleurs sont accordées avec une bonne intention, Dieu rendra du fruit. Et les plus démunis peuvent toujours faire la prière - quand cela vient d'un cœur fervent, cela fait de grandes choses. Dans votre sphère privée, vous pouvez faire beaucoup pour le bien de votre frère. Vous pouvez lui montrer de petits gestes de bonté : vous pouvez soulager quelques-uns de ses plus petits besoins : vous pouvez l'aider d'une ou plusieurs de ces innombrables manières qui se suggèrent facilement à une disposition bienveillante.
Vous êtes le gardien de votre frère dans l'exercice de votre influence. Chaque homme a de l'influence. L'homme bon a de l'influence et le méchant a de l'influence. Le riche a de l'influence et le pauvre a de l'influence. La personne âgée a de l'influence, et le plus petit des enfants a de l'influence.
2. Mais nous passerons en revue, en second lieu, les bons résultats que l'on peut raisonnablement attendre d'une observance plus générale et plus consciencieuse de ce devoir chrétien. "Un peu de levain fait lever toute la pâte." Un petit principe moral, pieux, constamment manifesté devant les yeux de ceux avec qui vous vous mêlez, ne pouvait manquer de se répandre, même si ce devait être votre manière de vivre plutôt que vos paroles qui indiquaient que vous la possédiez.
Votre frère aurait le sentiment que vous êtes son gardien, bien qu'il ne vous reconnaisse peut-être pas ouvertement l'être. Vous seriez le meilleur des prédicateurs, le meilleur des patriotes, le meilleur des philanthropes ; et beaucoup de ceux que votre influence silencieuse avait gagnés seraient sûrs, au jour du jugement, de se lever avec vous et de confesser leur obligation. ( FWNaylor, BA )
Devoirs sociaux
Telle fut la réponse du premier déiste, du premier infidèle et du premier meurtrier à la question de Dieu : « Où est ton frère ? Ce n'était pas seulement un mensonge (car le père de Caïn était un menteur depuis le début), mais c'était une plaisanterie audacieuse sur l'emploi de son frère. « Suis-je son berger ? Suis-je responsable de sa vie ? Dois-je prendre soin de lui comme il prend soin de ses brebis ? Telle est l'infidélité. C'est le péché qui rend l'infidèle.
Il ne croit pas, non parce qu'il ne peut pas, mais parce qu'il ne veut pas. Il peut parler de moralité et se complaire dans sa propre tromperie, quand, comme Caïn, il dit qu'il peut adorer Dieu aussi bien avec les fleurs des champs et les fruits de la terre qu'à travers le sang de l'expiation ; mais quand nous enfonçons le cœur de son cœur, nous trouverons encore là le ver de toute pourriture, l'amour de soi--nous découvrirons que le seul principe de la vraie morale manque, l'amour de Dieu et de notre frère-- nous y trouverons l'élément même du meurtre, l'aversion de Dieu et de ceux qui l'aiment et lui ressemblent.
Et la vérité qu'il a niée et le principe qu'il a rejeté n'est-il pas celui-ci : que l'homme répond de la vie de son frère et de l'âme de son frère autant que ses actes positifs peuvent blesser, ou que sa négligence détruit ? Je ne resterai pas pour le prouver. Le rejet de Caïn en est une preuve. Parents, combien ce principe vous affecte-t-il dans votre relation importante ! – la relation même dans laquelle Dieu lui-même se plaît à se placer par rapport à son propre peuple obéissant, ses rachetés de la terre ; car tandis que les anges sont appelés " les fils de Dieu ", " le Père nous a accordé " ce merveilleux amour, " afin que nous soyons aussi appelés fils de Dieu " ; et Son Esprit, l'Esprit de Son Fils, nous enseigne à crier : « Abba, Père.
« Dieu vous a fait parents. Les êtres qui ne peuvent jamais mourir sont confiés à vos soins. Le caractère de vos enfants est grandement entre vos mains. Leur destinée éternelle dépend de votre accomplissement de votre devoir. Surveillez leurs âmes comme ceux qui doivent rendre compte. Maîtres et maîtresses, le principe dont nous avons parlé pèse puissamment sur votre relation. ( WWChampney. )
Cinq questions
1 . La première question est la suivante : n'y a-t-il personne qui soit apparenté à vous en tant que frère ? -
(1) Par parenté.
(2) Par religion.
(3) Par communauté civile.
(4) Par les prétentions communes de la nature.
« N'avons-nous pas tous, dit Malachie, un seul père, Adam ? et n'avons-nous pas tous une seule mère, Eve ? N'avons-nous pas tous la même envie animale ? Ne sommes-nous pas tous exposés aux mêmes infirmités et maladies ? Ne sommes-nous pas tous capables des mêmes améliorations ? Ne sommes-nous pas tous tombés dans la même poussière ? Ne sommes-nous pas tous héritiers de la même immortalité ? Ne sommes-nous pas tous rachetés par le même sang de l'Agneau ? Par conséquent, rien d'humain ne devrait jamais être considéré ou ressenti comme étranger à votre égard.
2. La deuxième question : Si on te demandait, Où est ton frère ? à quoi la vérité vous obligerait-elle maintenant à répondre ? Nous savons quelle vérité aurait contraint Caïn à répondre : « Oh ! Je le haïssais, je l'enviais ; Je l'ai entraîné dans un champ, et je l'ai assassiné ; et il gît là mort. Que diriez-vous, si vous disiez la vérité, en réponse à cette question : Où est ton frère ? Peut-être seriez-vous contraint de dire : « Vivant à quelques portes du sujet de la misère, de l'indigence et de la faim, et j'ai tous les biens de ce monde, et plus que mon cœur ne pourrait le souhaiter, je ne lui envoie jamais de provisions.
» Ou peut-être diriez-vous : « J'ai calomnié, j'ai ravagé sa religion ; Je l'ai traité d'hypocrite, d'enthousiaste ou de mercenaire. Ou peut-être diriez-vous : « Oh ! J'ai empoisonné son esprit avec l'erreur » ; ou : « Je l'ai séduit par mon mauvais exemple. Ou peut-être diriez-vous : « Il a péché, et au lieu de le reprendre, j'ai 'souffré le péché sur lui' » ; « Hellas était étranger aux avantages de la religion, alors que je la connaissais bien ; et je ne suis jamais allé le voir pour lui dire : 'Oh ! goûtez et voyez que le Seigneur est bon; béni est l'homme qui se confie en lui' » ; "Oh! il est ignorant, et je n'ai pas essayé de l'éclairer. Où est-il? Pourquoi, vivant dans tel ou tel village sombre, où ils périssent faute de connaissance ; ou vivant dans l'île sœur, asservi par une vile superstition.
3. La troisième question : votre conduite envers vos semblables ne sera-t-elle pas interrogée aussi bien que celle de Caïn ? Pouvez-vous imaginer que vous devez vivre à votre guise même à l'égard de vos semblables ? Dieu n'est-il pas votre
Gouverneur ainsi que votre Créateur ? N'êtes-vous pas les sujets de Dieu aussi bien que les créatures de Dieu ?
4. La quatrième question : Si vous êtes coupable, votre culpabilité ne sera-t-elle pas suivie d'un châtiment ? Pourquoi Dieu s'occuperait-il de Caïn et vous laisserait-il vous échapper ?
5. La dernière question que nous devons nous poser est la suivante : si vous êtes coupable et exposé à tout cela, quelle devrait être votre préoccupation maintenant ? Est-ce pour chercher à nier ou à pallier vos transgressions ? Ne devriez-vous pas plutôt confesser votre péché et vous écrier avec les frères de Joseph : « Nous sommes vraiment coupables envers notre frère » ? ( W. Jay. )
La réponse de Caïn
1 . Le mensonge de cela - "Je ne sais pas." On s'étonne qu'un homme puisse oser mentir en présence de son Créateur ; pourtant combien de mensonges sont proférés devant Lui par les formalistes et les hypocrites 1
2. L'insolence de celui-ci--« Suis-je le gardien de mon frère ? Cet homme n'avait aucune crainte de Dieu devant ses yeux ; et là où cela fait défaut, le respect de l'homme fera également défaut. Même l'affection naturelle sera engloutie dans l'égoïsme. ( A. Fuller. )
Fraternité humaine
L'homme est toujours un questionneur. L'homme interroge même Dieu. Mais il y a différentes sortes de questionneurs, comme il y a de questions. Il y a des questionneurs dociles, il y a des questionneurs provocants. « Suis-je le gardien de mon frère ? »
1. Le péché humain dit tristement : « Oui. » Voyez comment cela a été confirmé par l'action vile de Caïn. Si vous avez le droit (supposé) de pécher contre un homme, vous avez le droit de l'aimer. S'il entre dans votre vie et dans votre sphère, toute loi raisonnable réclame pour lui une bénédiction plutôt que des coups.
2. Le chagrin humain dit pathétiquement : « Oui ». Nous avons un héritage commun de douleur.
3. La joie humaine dit avec optimisme : « Oui ! » Nous ne pouvons pas dire à quel point la joie de vivre dépend des autres.
4. Le succès humain dit triomphalement : « Oui ! » Rien de tel que l'indépendance. Nous ne réussissons que dans la mesure où notre prochain nous laissera réussir.
5. La philanthropie humaine dit avec bienveillance « Oui ». Regardez le développement de la philanthropie !
6. La conscience humaine dit avec droiture : « Oui ! » La conscience est la voix de Dieu en nous. Mais pas de "conscience tranquille" pour celui qui nie être le "gardien de son frère". ( JE Smallow. )
Relations personnelles
Suis-je le gardien de mon frère ? Le succès ou l'échec de ce monde tourne autour de la question : la loi de soi ou la loi de l'amour sont-elles adoptées ? Il en est de même des individus. Est-ce l'entraide de tous, ou chacun pour soi contre tous ? Est-ce Ismaël, main contre chaque homme, ou Jésus, portant les fardeaux des autres, qui donne la loi de l'être ? L'homme est constitutionnellement fait pour travailler pour et avec les autres. Il est plein de sympathie, trouve dans l'union la force ; d'où les familles, les chemins de fer, la civilisation.
Un millier de ministres veillent au confort de chaque table de petit-déjeuner. L'entraide est la loi de la nature angélique : ce sont des esprits au service. Christ porte notre maladie et nos péchés. Dieu est amour, et toute sortie de l'amour est service. Le ciel, le plus grand produit de l'univers, est le résultat de l'effort uni des hommes, des anges et de Dieu. Caïn essaie dans l'autre sens ; il détruit ce qui diffère de lui, pour que sa petitesse n'apparaisse pas, au lieu de se joindre au grand et d'en faire partie.
Cet acte non seulement met de côté l'idéal, détruit la possibilité de son aide, mais aussi l'éclipse encore plus. Caïn se tue plus qu'Abel. Le péché le ravage plus qu'il ne peut le supporter. Un aristocrate a besoin de mille serfs pour le soutenir, mais l'esclavage nuit plus au maître qu'aux esclaves. Ce dernier est simplement arrêté dans son développement, le premier est développé de travers. Il ne peut pas voir que tout l'art, l'architecture, l'agriculture et la littérature périssent.
Ainsi Caïn ne voit pas le péché, ne pense pas à la séparation, ne demande pas pardon, mais dit, je suis puni plus que je ne peux supporter. Il s'éloigne de Dieu ; toute sa propre noblesse est assassinée, toute sa possibilité d'aspiration après Dieu est tuée. Des deux, celui qu'il faut envier est Abel. Il vaut mieux que nos corps soient tués par d'autres que de tuer nos propres âmes. Dans tous les rapports de la vie, envers les serviteurs, les ouvriers, les voisins, les ménages, notre nation, toutes les nations, l'envie doit être bannie, de peur que nous ne nous éclipsions ; le meurtre à tous les degrés doit être repoussé, de peur que nous ne nous assassinions nous-mêmes ; l'amour et l'entraide doivent s'exercer ; car ainsi nous nous grandissons. ( HW Warren, DD )
Prendre soin de ceux qui sont tombés
Un écrivain dans l'une des revues anglaises raconte que lors d'une conversation avec George Eliot, peu de temps avant sa mort, un vase s'est renversé sur la cheminée. Le grand écrivain tendit rapidement et inconsciemment la main pour arrêter sa chute. « J'espère, dit-elle en la remplaçant, que le temps viendra où nous soutiendrons instinctivement l'homme ou la femme qui se met à tomber aussi naturellement et inconsciemment que nous arrêtons un meuble ou un ornement qui tombe.