Quand Jérémie eut fini de dire tout ce que l'Éternel lui avait commandé, le peuple le prit en disant : Tu mourras certainement.

Les caractéristiques d'un vrai prophète

I. Le vrai prophète a un message sévère à délivrer (4-7). S'ils s'allient avec l'Egypte, le Temple sera rendu désolé, comme Shiloh avait été détruit par les Assyriens lors de la déportation d'Israël après la chute de Samarie, 710 avant JC Jérusalem deviendra une malédiction pour toutes les nations (sera reconnu par toutes les nations comme étant tombé par la malédiction de Dieu). Prophétiser des choses douces dans un monde pécheur, c'est être faux pour Dieu.

Combien de fois même notre bienheureux Seigneur dénonce-t-il le péché et rappelle-t-il aux hommes la colère de Dieu pour cela ! ( Matthieu 11:21 ; Matthieu 12:41 ; Matthieu 23:31 , &c.)

II. Le vrai prophète ne peut pas « diminuer un mot » du message de Dieu, aussi impopulaire, déplaisant ou personnel soit-il.

1. Ce message faisait référence à l'ordre public de la nation. La moralité d'une nation aussi impérative que celle d'un individu

2. D'autres messages assaillent les péchés des classes, du roi au citoyen le plus humble.

III. Le vrai prophète parlera sans crainte.

IV. Le vrai prophète est promis au soutien de Dieu.

V. Le vrai prophète n'a jamais été et ne pourra jamais être populaire, mais doit se susciter des ennemis.

IV. Le vrai prophète parlera de paix aussi bien que de colère si les hommes se repentent. ( J. Cunningham Geikie, DD )

Vertus prophétiques

« Le Seigneur m'a envoyé prophétiser contre cette maison. » Dans cette apologie du prophète répondant ainsi de lui-même avec un esprit héroïque, cinq nobles vertus, dignes d'un martyr, sont observées par un exposant.

1. Sa prudence en alléguant sa mission divine.

2. Sa charité en exhortant ses ennemis à se repentir.

3. Son humilité en disant : « Voici, je suis entre ta main.

4. Sa magnanimité et sa liberté d'expression en leur disant que Dieu vengerait sa mort.

5. Sa sécurité spirituelle et son intrépidité à mourir pour une si bonne cause et avec une si bonne conscience. ( Jean Trapp. )

La résignation, la douceur et la gaieté d'un saint dans la persécution

Il y a mille huit cents ans, un saint âgé était conduit à Rome par dix rudes soldats romains, pour être jeté aux bêtes sauvages dans l'amphithéâtre. Pouvez-vous imaginer quelque chose de plus triste et déplorable ? Était-il malheureux ? Considérait-il la cruauté et le martyre comme un mal ? Non. Dans l'une des sept lettres qu'il a écrites sur son chemin, il dit : corps, viens m'assaillir les cruelles tortures du diable ! C'est seulement à moi d'atteindre Jésus-Christ ! Quelles sont ces paroles de S.

Ignace mais un écho de l'apôtre : « Ce que j'ai gagné, ce que j'ai compté comme une perte pour Christ. Oui, sans aucun doute, et je compte toutes choses sauf la perte pour gagner Christ » ? Comme les premiers chrétiens comprenaient bien ces choses par lesquelles nous, opportunistes, lâches rampants, serviteurs du temps efféminés, comme la plupart d'entre nous le sommes en cette époque douce, sensuelle et hypocrite, avons complètement oublié ! ( Doyen Farrar. ).

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