Je t'ai parlé en me levant tôt.

L'appel de Dieu aux pécheurs

I. Un appel gracieux. Nous ne le méritons absolument pas. Bien que nous soyons des transgresseurs, coupables, corrompus, dépravés, - pourtant Dieu nous appelle - à nous échapper - à vivre - à être sauvés - à nous tourner vers Lui, et à être éternellement bénis et heureux.

II. Un appel affectueux. L'appel d'un Créateur miséricordieux qui n'a aucun plaisir dans la mort et la destruction de ses créatures déchues : et préférerait qu'elles se repentent et vivent ; l'appel d'un tendre Père, qui regarde avec compassion le prodigue vagabond, l'invite et l'exhorte à abandonner sa misère et son besoin, et à revenir dans sa maison d'abondance, et le sein de son Père à nouveau, et l'assure d'un joyeux accueil si il sera; l'appel d'un ami, cet ami plus proche qu'un frère, même de Jésus notre meilleur ami, notre frère aîné.

III.Un appel varié. De chaque partie du volume étendu de la création, sort une voix nous invitant à connaître, craindre, adorer, adorer, le grand Créateur. Et aussi bien que par ses œuvres, nous sommes appelés par ses voies, par ses relations avec les enfants des hommes. Les malheurs et les calamités qui arrivent aux autres ; et les deuils, les afflictions et les épreuves qui nous arrivent - l'expérience constante que nous avons de l'incertitude de notre existence actuelle, et de l'instabilité de tout bien terrestre, par ces choses et beaucoup de choses similaires, nous sommes adressés et exhortés à rechercher un substance plus durable, un héritage plus incorruptible et inaltérable. De chaque page, aussi, du livre de Dieu procède un appel, nous exhortant à nous écarter de l'iniquité, et à suivre la sainteté, à implorer pour pardonner la miséricorde et pour assister la grâce.

IV. Un appel souvent répété. Nous ne sommes pas sollicités une ou deux fois, puis abandonnés à notre folie. La tolérance s'exerce envers nous d'année en année ; « ligne sur ligne, et précepte sur précepte », — un peu ici et un peu là ; afin que nous ayons la dernière chance possible d'être sauvés, et que nous ne soyons pas désespérés jusqu'à ce que le dernier moment du jour de grâce soit expiré, et que nos âmes soient au-delà de la région de l'impression et de l'éveil.

V. Un appel sérieux. Les hommes peuvent être légers et insignifiants. Dieu est toujours sérieux, toujours sérieux. Il est sérieux dans ce qu'il fait et dans ce qu'il dit. Tous les appels et toutes les convictions par lesquels le Tout-Puissant vous suit, comme des enfants se hâtant follement vers la destruction, sont incarnés dans les termes mêmes, et portent l'air même de la plus grande sincérité ; oui, si sérieux et sérieux sont-ils, que, quand on considère de qui ils viennent, et à quoi ils se rapportent, ce qui est étonnant, c'est que les hommes ne sont pas à la fois surpris par eux, et arrêtés dans leur descente, et contraints de hâtez-vous vers le seul refuge sûr du rassemblement et de la tempête imminente.

VI. Un appel urgent. Sa référence est au présent : elle exige une attention immédiate et une obéissance immédiate. ( C. Cuisinier. )

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