Ils ne t'écouteront pas.

La prescience de Dieu du refus du pécheur de Sa Parole

I. Instances illustratives du texte.

1. La transgression originelle des premiers parents.

2. Le vieux monde.

3. Pharaon.

4. Les Juifs en tant que nation.

II. Comment expliquer et défendre cela ?

1. À moins que Dieu ne connaisse les résultats tels que décrits, il serait imparfait.

2. Il n'est pas la cause de la rébellion qu'Il prédit.

3. Il n'influence jamais les hommes à faire le mal.

4. Il y a plusieurs fins à atteindre par Dieu.

En parlant, bien qu'Il sache que les hommes n'écouteront pas.

(1) Dieu manifeste Son véritable désir pour leur salut.

(2) Il traite les hommes comme des êtres raisonnables et responsables.

(3) Il les laisse sans excuse.

Conclusion--

1. Le libre arbitre de l'homme est sa gloire.

2. La bonté infinie de Dieu est incontestable.

3. Notre devoir est manifeste : entendre, obéir, croire.

4. Ainsi les hommes seront finalement inexcusables, ayant eu des moyens employés pour leur restauration à la sainteté et à Dieu . ( J. Burns, DD )

Prêcher sans effet

Dieu a mis dans la bouche de son serviteur Jérémie un message varié de reproches et de conseils, de promesses et de bénédictions. Le message contient un encouragement égal à ceux qui devraient se repentir, et des dénonciations de colère contre tous ceux qui, imprudemment confiants dans les privilèges extérieurs, devraient continuer à insulter par l'impiété de leur vie. Ainsi, il y a une étroite ressemblance entre le sermon que le prophète a été chargé de prononcer et ceux que, de nos jours, les ministres de Dieu doivent prononcer.

Nous savons que c'est notre affaire, en traitant avec une assemblée mixte de ceux qui font profession de religion et de ceux qui n'en font pas, d'employer un langage très semblable à celui qu'emploie ici Jérémie ; conjurant les hommes qu'ils « ne se fient pas à des paroles mensongères qui ne peuvent profiter », mais qu'ils « modifient leurs voies et leurs actions, de peur que la colère de Dieu et la fureur de Dieu ne se déversent et ne brûlent, et qu'il n'y ait personne pour l'éteindre.

» C'est donc ici que notre texte vient à nous avec toute son affirmation surprenante et déroutante ; qu'en perdant de vue les circonstances particulières des Juifs, nous pouvons considérer les ministres de l'Évangile comme ayant reçu l'ordre de prêcher, même s'ils étaient d'avance assurés que leur prédication serait stérile. Nous ne pouvons que penser que, déterminant par le calcul humain quelle voie serait la plus avantageuse pour leurs auditeurs, les prédicateurs estimeraient qu'il serait préférable de garder le silence s'ils étaient certains que personne ne serait converti par leur message.

Il n'est pas douteux qu'il admette que des hommes qui entendent l'Évangile et ne prêtent aucune attention à ses annonces, soient désavantagés par la circonstance même d'en avoir été les auditeurs. Maintenant, il y avait en fait donné à Jérémie cette information, que, pour les besoins de l'argument, nous avons supposément communiquée à nous-mêmes. Pourtant, il ne devait pas pour cela s'abstenir de livrer son message. La certitude du rejet ne devait en aucune manière interférer avec le devoir de proclamation.

Or, si l'inefficacité de la prédication à provoquer la conversion, à supposer qu'elle ait été préalablement établie, n'était pas une raison suffisante pour s'abstenir de prêcher, il doit y avoir des fins répondues par la publication de l'Evangile au-delà de celle du rassemblement du peuple élu de Dieu. . Le chemin qui sera tracé par la Parole prêchée dans chaque cas séparé est nécessairement déjà connu de l'Omniscient, de sorte qu'avec Dieu c'est auparavant une chose d'autant de certitude qu'il peut l'être ensuite avec nous-mêmes, qui recevront et qui rejettent le offert le salut.

La prescience n'a aucune influence sur la réception ; il n'impose aucune contrainte à la volonté, et il ne donne aucun biais à la volonté. Et maintenant, en admettant seulement que la prescience de Dieu, et non la prédestination de Dieu, entre comme condition préalable dans une déclaration telle que celle faite dans notre texte, la question reste encore à examiner, pourquoi Dieu devrait-il enjoindre la prédication de l'Evangile dans les cas où Il est-il assuré que cette prédication sera inefficace ? Nous pensons que la grande réponse à cette question se trouve dans les exigences de ce gouvernement moral élevé que Dieu exerce sans aucun doute sur les créatures de cette terre.

Qu'on se souvienne que chacun d'entre nous vit sous le gouvernement moral de Dieu, qui tire son caractère de l'intervention de Christ ; que nous devons être jugés devant l'univers assemblé comme des êtres auxquels la délivrance a été offerte par une caution ; et n'est-il pas clair que, si ce dernier procès est conduit avec cette justice rigide qui doit caractériser chaque procédure de Dieu, il sera rendu évident à tous les niveaux d'intelligence que ceux qui périssent auraient pu être sauvés ; et dans la mesure où ils sont condamnés pour avoir rejeté le salut, le salut avait été littéralement mis à leur portée ! ( H. Melvill, BD ).

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