Es-tu entré dans les trésors de la neige ?

Les trésors de la neige

I. La beauté de ces « trésors ». Les multiples formes agréables façonnées par les différents objets sur lesquels elle tombe ; la large couverture blanche de la vaste plaine ; les collines ondulantes ; les cimes des montagnes, dont on voit au loin les habits blancs comme des grands prêtres intercédants. Suggérant à l'œil spirituel les ressources infinies à la disposition du Créateur, et la variété et la plénitude incompréhensibles des splendeurs morales qui se cachent dans son caractère et ses révélations.

II. Les pouvoirs de conservation et de fructification contenus dans ces « trésors ». Leur pouvoir de préserver la vie végétale et d'enrichir le sol pour son linceul blanc temporaire. Des suggestions surgissent ici de l'amour et de la sagesse divins qui visitent les âmes des hommes dans l'habit froid du chagrin et de la douleur. Le processus de mise à mort est toujours un processus douloureux dans le monde humain ; l'analogie dont, sans la douleur, nous avons dans le règne végétal.

La neige tue et détruit. La douleur et le chagrin aussi ; mais il ne tue que les influences qui s'opposent à la vie et à la fécondité des repousses. Les buts de l'affliction ne sont-ils pas également bénéfiques ? Quel jardin d'épices le cœur est-il devenu par la visite de la douleur d'un hiver froid et mordant !

III. Il y a donc un pouvoir purifiant et purifiant dans ces trésors de la neige. Dans la discipline morale et spirituelle, nous avons vu que c'était le cas. Mais sommes-nous « entrés » dans la vérité qui se trouve encore plus profondément et qui est vitale pour la purification de toutes les âmes ? Où chercherons-nous le pouvoir d'arrêter les mauvaises herbes du péché et la culpabilité répandue dans le monde, si nous ne le découvrons pas dans le pouvoir qui est magnifiquement caractérisé par le Psalmiste dans la neige ? « Purifie-moi avec l'hysope, et je serai pur ; lave-moi, et je serai plus blanc que neige » ( Psaume 51:7 ).

Les « trésors » de sagesse, de connaissance et de salut de Dieu sont enfermés en Celui qui, dans son amour et son humiliation, a étendu le manteau de sa chair déchirée sur le mal suppurant du monde. Et de la mort est sortie la vie du monde - pureté, paix, espoir, rayonnante d'un plumage céleste.

IV. Quelles forces silencieuses appartiennent à la neige ! Pendant les heures tranquilles de la nuit, il tombe - tombe - tombe - si doucement, si furtivement, que sa descente ne dérange même pas le sommeil du malade ; mais alors que nous regardons à l'aube du matin, nous voyons de vastes hectares couverts de hauts tas de neige compacte. Que de mains occupées et de machines bruyantes faudrait-il pour transporter un millième de ce que vous voyez de votre fenêtre, d'une localité à une autre, dans le même espace de temps qui s'est écoulé lors de sa chute ! Et comment la matière chaste et laineuse serait-elle gâtée par le transit, non plus pur car il venait de son lieu de naissance céleste.

L'Église a besoin, avec son œil de l'âme, d'« entrer » dans cette leçon des « trésors » des forces silencieuses. Les disciples du Maître ont trop longtemps fait beaucoup de bruit dans l'accomplissement de leur mission, et dans de nombreux cas, substituant le bruit au travail. Les vrais ouvriers sont une bande silencieuse qui, avec beaucoup de prières et peu de mots, avec des exemples christiques et peu d'intérêt pour les croyances verbales, dont les voix sont rarement entendues dans les rues et dont les noms sont rarement annoncés dans les journaux, sont néanmoins parmi les véritables forces morales et spirituelles du monde.

V. Avons-nous pensé, à l'heure de nos grands deuils, aux « trésors » de consolation suggérés par la neige ? Quelle source de splendeurs immortelles sortira encore des graines humaines qui se trouvent recouvertes par le froid manteau de la mort ! À la lumière de la résurrection, nous nous sentons parfois très riches des « trésors » dont la mort nous a rendus conscients, « les roses qui doivent sortir de la neige ». ( L'étude. )

As-tu vu les trésors de la grêle ?

Les trésors de la grêle

Cette description servirait à faire comprendre à Job la vérité que toutes les forces naturelles sont rigidement sous le contrôle de Dieu. Il n'y a aucune chance que des tourbillons, des éclairs, de la neige ou des tempêtes de grêle ; tout est entre ses mains. Les forces qui avaient frappé Job et sa famille au sol faisaient partie de l'armée bien ordonnée de Dieu. Cela étant, toutes ces forces existent et agissent pour les fins les plus élevées. Ils combattent les batailles de Dieu et sont ministres de sa gloire. Nous avons donc une affirmation claire de deux vérités.

I. Le surnaturel des forces physiques. La science moderne a tendance à nous habituer à considérer le monde comme une machine, le jeu de forces aveugles, ne nécessitant aucune explication au-delà de son propre réseau de causes et d'effets. Notre texte contient une conception bien plus grandiose et inspirante, nous disant que le fait le plus profond de la création n'est pas la « loi », mais la « vie ». Les lois naturelles sont l'expression de la vie divine, mais ne l'épuisent pas.

II. La fin éthique des forces physiques. Ce sont des guerriers de Dieu, précieux pour le jour de la bataille. Et pour quoi Dieu se bat-il ? Afin qu'il universalise le royaume de l'amour, afin qu'il voie dans le monde comme dans un miroir parfait sa propre image. Il est donc clair que la création n'est pas un cycle ennuyeux de cause à effet, un mouvement perpétuel sans signification. Non, tout se passe dans le royaume de l'amour. L'amour éclaire les étoiles et les accélère sur leur chemin.

La neige et le manche précieux se battent pour le royaume de l'amour, ou bien ils cesseraient d'être chéris. Car tout ce qui n'aidera pas à faire régner l'amour périra. Toute la création gémit et travaille dans la douleur, attendant la gloire des fils de Dieu. ( Anonyme. )

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