Sais-tu le temps où les boucs sauvages du rocher mettent bas ?

L'étude de la zoologie un devoir religieux

Dieu est ici représenté comme attirant l'attention de Job sur divers ordres de la vie animale. Raisons d'une telle étude.

I. Parce qu'il donne à l'homme une haute révélation de Dieu. À côté de la philosophie mentale et morale, il n'y a pas de sujet dans la nature qui nous donne une si haute vue de Dieu. Il y a plus de Lui vu dans la plus humble créature sensible que dans les orbes du ciel, les vagues de l'océan, les fleurs des champs ou les arbres de la forêt. Chez ces créatures, nous découvrons la sensation, l'auto-mouvement, le choix ; et ce ne sont pas simplement des productions divines, mais plutôt des émanations divines.

Bien que je ne sous-estime pas l'étude de la physique, de la chimie, de la botanique, de l'astronomie, je considère que la zoologie est une étude plus grandiose, plus vivifiante et plus religieuse que l'une ou l'autre. Il met l'âme en contact avec beaucoup de choses qui lui sont apparentées, "l'œil qui voit, l'oreille qui entend", la sensation de frémissement et l'instinct directeur.

II. Parce qu'il tend à promouvoir notre culture spirituelle.

1. Elle tend à encourager notre foi en la bonté de Dieu. Les créatures spécifiées dans ce chapitre sont toutes des objets de sa bienveillance. Certes, le Dieu qui prend soin de ces créatures ne négligera pas ses enfants humains.

2. Il tend à détruire notre égoïsme. Que sommes-nous en présence de certaines de ces créatures ? Quelle est notre force à celle de la licorne ou du buffle, notre courage à celle du cheval de guerre, notre vision à celle de l'aigle ou du faucon, notre vitesse à celle de l'autruche et de l'âne sauvage ? Où est la vantardise alors ?

3. Il tend à promouvoir un sentiment de bienveillance envers toute vie sensible.

III. Ils fournissent des illustrations de la vie humaine. Regardons dans ce but les trois créatures mentionnées ici - "l'âne sauvage", "l'autruche" et "le cheval de guerre". Le « cul sauvage » peut être pris pour illustrer--

1. Le génie de la liberté.

2. L'« autruche » peut être prise pour illustrer un caractère intensément égoïste ; et elle le fait à trois égards : le manque de cœur, la lâcheté et l'orgueil. Comme elle est sans cœur ! Elle « laisse ses œufs dans la terre, et les réchauffe dans la poussière, et oublie que le pied peut les écraser, ou que la bête sauvage peut les briser ». « Elle est endurcie contre ses petits », ou traite ses petits durement.

Aucune créature dans la création ne semble si indifférente à ses petits. Pour un homme intensément égoïste, le moi est tout ; les voisins, et même les enfants, sont sacrifiés à l'autosatisfaction. Dans sa lâcheté, elle illustre un caractère égoïste. Les naturalistes nous disent que lorsque le danger se présente, elle met la tête dans le sable, pour ne pas entendre ni voir les périls qui approchent. Elle ne regardera pas le danger en face et ne s'y attaquera pas.

Un homme égoïste est toujours lâche, et cela en proportion de son égoïsme. En effet, il ne peut y avoir de bravoure et d'intrépidité là où il n'y a pas un amour généreux ; c'est l'amour seul qui fait le héros. Quelle fierté l'autruche ! « Elle s'élève en haut, elle méprise le cheval et son cavalier. » Cette créature semble être remarquablement fière de ses ailes, bien qu'elle ne puisse pas voler, et de sa puissance de vitesse.

Lorsque le cheval le plus rapide avec son cavalier s'approche, elle bat des ailes comme dans un fier mépris, consciente qu'elle peut laisser derrière elle le cavalier le plus rapide. Donc, en vérité, elle le peut ; on dit qu'avec l'aide de ses ailes, elle peut courir à une vitesse de soixante milles à l'heure. En cela, elle semble se glorifier. Plus un homme est égoïste, plus il s'enorgueillit de quelque chose qu'il possède et que les autres ne possèdent pas. Le "cheval de guerre" présenté ici dans une poésie aussi majestueuse que bondissant et frémissant avec l'esprit de la campagne, peut être pris pour illustrer--

3. Ces nobles travailleurs de la cause du progrès humain qui se trouvent fixés et remplis de l'esprit de leur mission. Les difficultés pour eux ne sont rien. Ils rient des impossibilités ; pour les dangers ils ne se soucient pas; opposition qu'ils défient. Tels étaient Paul, Luther, Garibaldi. Aucun homme ne peut accomplir sa mission dont la nature entière ne brille pas avec son esprit. ( homéliste. )

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