L'illustrateur biblique
Job 39:10
Hersera-t-il les vallées après toi ?
Hersera-t-il les vallées après toi
Quelle preuve plus humiliante avons-nous de la dépravation du cœur humain, que l'hypothèse arrogante de décider des plans de Dieu et de censurer son gouvernement providentiel, alors que nous sommes si complètement ignorants des événements les plus simples et les plus ordinaires de la nature ? C'était l'erreur dans laquelle Job était tombé. Le déchirement déchire et perturbe tellement le sol qu'il a, dès les premiers âges, été considéré comme l'emblème approprié d'une épreuve très lourde et compliquée. Ici, il suggère la nécessité et les avantages d'une adversité fréquente.
1. Le cœur humain, naturellement hautain, a besoin de beaucoup pour le réduire et le briser dans la soumission au Christ ; des événements contraires à nos désirs, et qui traversent nos inclinations, effectuent gracieusement ce but utile. De même que le sol est déchiré et réduit par la herse, ainsi les adversités administrées par le Tout-Puissant abaissent le caractère hautain et soumettent les dispositions impies de son peuple.
2. Par cette méthode de travail du sol, la surface de la terre est lissée et nivelée. Nos esprits sont amenés dans un état ordonné et soumis par des épreuves d'une sévérité et d'une pression extraordinaires. Nos humeurs sont si agitées et si rudes que, pour nous-mêmes, ce chaos doit être ramené à l'ordre, cette confusion dans la régularité. L'inégalité d'un champ labouré est une trop faible représentation de cet état d'esprit.
3. Des providences défavorables obligent la bonne semence de la Parole à être couverte et cachée dans nos cœurs, comme le grain est littéralement couvert des blessures et caché aux oiseaux par le processus de hersage. Une analogie peut être tracée entre le champ semé et pourtant non labouré, et l'esprit emmagasiné d'instruction morale et même religieuse, mais indiscipliné par l'épreuve.
4. La ressemblance entre l'utilité du hersage, pour ramasser les mauvaises herbes mortes et nettoyer la terre des vieilles racines, et les bons effets du trouble sacré, pour détacher ces nombreuses mauvaises herbes morales et ces racines pernicieuses du mal qui restent encore dans nos cœurs . ( W. Clayton. )