Un homme sera-t-il plus pur que son Créateur ?

L'homme comparé à Dieu

La somme de l'affirmation dans ce verset est qu'aucun homme ne peut être plus pur et plus juste que Dieu. Qu'un homme ne soit jamais aussi juste ou sincère, pourtant il ne doit pas y avoir de comparaison entre sa justice et celle de Dieu. Apprendre--

1. Dieu est le plus juste, le plus pur et le plus saint, en lui-même et dans son administration, de sorte qu'il ne peut faire aucun mal, et qu'il ne doit être défié par personne. Les arguments suffisants ne manquent pas pour effacer cette justice de Dieu dans toutes ses actions, et en particulier dans ses affligeants hommes pieux, et permettant aux méchants de prospérer ; mais quand nous considérons sa domination et sa souveraineté absolues, et sa sainteté en lui-même, cela mettra la question au-delà de tout débat, bien que nous ne nous plongeions pas plus dans les détails.

2. Cette justice et sainteté de Dieu est si infiniment transcendante, que la sainteté du meilleur des hommes ne peut se comparer à elle ; mais cela devient impureté, à moins qu'il ne les regarde dans un Médiateur.

3. Bien que Dieu soit ainsi juste et saint, et cela infiniment au-dessus du meilleur des hommes, pourtant les hommes ne manquent pas, dans de nombreux cas, de reprocher et de réfléchir sur la justice de Dieu, oui, et de crier leur propre valeur et sainteté , au préjudice de sa justice.

4. Un plaintif impatient dans l'affliction fait du tort à Dieu et à sa justice, et exalte pécheressement sa propre sainteté.

5. Quelle que soit la liberté que les hommes prennent d'exprimer leurs passions et de juger sévèrement Dieu et ses actes ; et quoi que leur passion suggère pour le justifier, pourtant la conscience et la raison des hommes, de sang-froid, leur diront que leur sentence est injuste.

6. La fragilité et la mortalité des hommes témoignent contre eux, qu'ils ne sont pas parfaitement purs et qu'ils ne peuvent se comparer à Dieu.

7. L' homme, considéré non seulement dans ses faiblesses, mais même dans sa force et ses meilleures dotations, est infiniment inférieur à Dieu.

8. Si les hommes considèrent que Dieu est leur Créateur et Créateur, et qu'ils n'ont aucun degré de perfection qui ne soit de Dieu, ils trouveront une haute présomption de rivaliser avec Lui au point de perfection. ( George Hutcheson. )

Sur l'humilité

« L'homme sera-t-il plus juste que Dieu ? La vision décrite dans le passage d'où est tiré le texte est affreuse et sublime. Sa signification spirituelle et l'instruction morale qu'elle véhicule sont d'un intérêt et d'une importance supérieurs. Pour que la probité reconnue de la vie de Job ne justifie pas une telle impatience et plainte, Eliphaz, à partir d'une vision qui lui fut révélée, dénigre toutes les réalisations humaines et l'excellence devant Dieu, afin de justifier les voies de Dieu à l'homme ; prouver que toutes ses lois sont saintes, justes et bonnes ; pour réprimer l'orgueil et inculquer l'humilité. Le devoir d'humilité peut être prouvé...

I. De la condition relative de l'homme dans le monde. Que nous ne nous soyons pas fait exister et que nous soyons incapables, un instant, de nous y soutenir, ce sont des vérités évidentes. Si nous, et tout ce qui nous appartient, sommes le don de Dieu, de quoi avons-nous à être fiers, même dans l'estimation la plus favorable que nous puissions faire de nous-mêmes et de toutes nos acquisitions ? De l'amélioration scientifique et des talents cultivés, combien il y a peu de raisons de se vanter. D'amélioration morale et religieuse comment peut-il se vanter qui ne connaît même pas ses erreurs secrètes ?

II. De l'exemple de notre Sauveur. Comme il s'agit d'un modèle parfait d'excellence universelle, l'étalage de cette vertu est éminemment instructif. S'il y avait quelque chose qui pouvait ajouter à de si illustres actes de bonté, c'était la douceur, la tendresse, l'humilité dont ils étaient conférés. Si nous sommes ses vrais disciples, nous serons, comme lui, revêtus d'humilité, et la considérerons comme la caractéristique distinctive de notre profession chrétienne.

III. Les avantages dont elle est accompagnée, imposent fortement la pratique de cette vertu. Elle ouvre la voie à l'estime générale, nous dispense des mortifications de la vanité et de l'orgueil ; en nous permettant de former des vues justes de nos propres caractères, il nous apprend où les corriger lorsqu'ils sont faux, et où améliorer leur excellence lorsqu'ils sont bons ; il nous laisse en pleine possession de tous nos pouvoirs et réalisations, sans envie et sans dénigrement ; il repousse le chagrin et engendre le contentement ; c'est un soleil de l'esprit, qui jette son doux lustre sur chaque objet ; et offre à chaque excellence intellectuelle et morale la lumière la plus avantageuse sous laquelle elle peut apparaître. Bref, elle est louée à Dieu, et également ornementale et avantageuse à l'homme. ( A. Étouffant, LLD )

Continue après la publicité
Continue après la publicité