Alors les pauvres ont de l'espoir.

L'opportunité de la sagesse préventive

Par le traitement différent des hommes par Dieu, selon leurs différents caractères, les affligés reçoivent du réconfort, et les injustes sont réduits au silence et retenus. « Ainsi le pauvre a de l'espoir, et l'iniquité lui ferme la bouche. » Les mots recommandent...

I. Une imitation prudente de la bonté divine, en montrant un regard compatissant à ceux qui sont vraiment démunis et affligés. L'aimable perfection du grand Original, l'excellence et la beauté d'une bonté illimitée, si elles sont dûment prises en compte, doivent prouver une persuasion suffisante pour étudier cette ressemblance ; la ressemblance rationnelle et délicieuse de cette bonté divine qui est bonne à tous, et dont les tendres miséricordes sont sur toutes ses œuvres.

Un exemple si parfait peut à juste titre réchauffer nos cœurs pour tenter l'imitation la plus proche que puisse accomplir la fragilité humaine ; être miséricordieux comme notre Père, notre Créateur, Conservateur, Rédempteur, notre ami le plus aimable, notre bienfaiteur constant.

II. La retenue et la correction des désordonnés et des méchants. "Et l'iniquité arrête sa bouche." Comme il est émouvant de considérer que tant de milliers de misérables créatures sont actuellement employées à multiplier les maladies, maintenant à avaler ces potions mortelles, qui, à des degrés plus lents en effet, mais avec la certitude d'une balle, doivent bientôt fatalement mettre fin à leurs jours. Comme cet horrible vice est contagieux, impudique ! Ces choses ne devraient pas être ainsi.

Que faire alors pour arrêter, remédier à ce mal grandissant ? L'inattention ne peut pas le faire. Le désespoir ne peut pas le faire. Collectivités publiques et personnes privées, chacun dans son rang respectif doit déployer ses efforts zélés et honnêtes dans cette cause importante ; la cause de la religion et de l'humanité, la cause de notre pays et la cause de Dieu. Une fois résolus sur le bon travail - et résolus à le poursuivre - avec la bénédiction de Dieu, il est à moitié accompli. ( Seigneur évêque de Worcester, 1750 . )

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