L'illustrateur biblique
Joël 2:14
Qui sait si ce n'est Lui qui se tournera et se repentira, et laissera une bénédiction derrière Lui.
Encouragements à espérer
I. Les objets de l'espérance du prophète.
1. Que le Seigneur reviendrait. Cela ne peut être que dans un mode de manifestation ; toute idée de lieu ou de mouvement étant totalement incompatible avec un être qui remplit le ciel et la terre. On dit que Dieu s'en va quand, provoqué par les péchés d'un peuple, il retire son assistance habituelle ; et pour revenir quand, sa colère étant apaisée, il se montre de nouveau favorable. Il y a parfois une triste séparation entre Dieu et son peuple ; non pas à cause d'un manque de fidélité en Lui, mais à ces choses en elles qui éveillent Son ressentiment, comme l'orgueil, la confiance en soi, la charité et l'esprit mondain.
2. Qu'il se « repentirait ». Ne pas changer sa nature ou ses objectifs, seulement sa conduite. Bien que Dieu ne puisse pas se repentir comme le font les hommes, il peut néanmoins agir comme les hommes le font lorsqu'ils se repentent : il peut cesser de faire ce qu'il avait commencé ; Il peut révoquer ses menaces et rappeler ses jugements.
3. Il « laisserait une bénédiction derrière lui ».
(1 ) Dieu ne vient jamais vers Son peuple les mains vides.
(2 ) Ce que Dieu donne, nous devons au moins en partie le rendre.
II. La nature de cet espoir. Elle ne s'élève pas plus haut qu'une aventure éventuelle, de peur qu'ils ne sombrent dans le découragement, ou qu'ils ne cèdent la place à la présomption et à la sécurité charnelle. Leur espérance doit être mêlée de crainte, et leur joie de tremblement. Une possibilité - et bien plus, une probabilité - d'obtenir la miséricorde de la part de Dieu est un encouragement suffisant pour un pauvre pécheur en train de périr à le chercher, à lui faire confiance et à l'attendre.
III. Les cas où cette espérance, fondée sur une probabilité d'acceptation, peut être un encouragement pour les âmes en détresse.
1. En ce qui concerne la prière.
2. En ce qui concerne le repentir.
3. En ce qui concerne l'attente patiente de Dieu dans les saisons d'épreuves.
4. En ce qui concerne nos efforts pour le bien des autres.
Application.
1. Améliorez cette considération afin de retenir et de garder sous un esprit maussade, irritable et impatient.
2. Apprenez que l'aide de Dieu n'est attendue que dans l'utilisation des moyens désignés. Pendant que nous faisons confiance au Seigneur, nous devons garder sa voie.
3. Que personne ne persiste dans une mauvaise voie, sur la présomption qu'il peut enfin trouver miséricorde. ( B. Beddome, MA )
Attente modeste
La manière de l'attente est très humble et modeste : - « Qui sait s'il le fera ? » Certains pensent qu'il est exprimé ainsi de manière douteuse, pour contrôler la présomption et la sécurité du peuple, et pour l'éveiller à une sainte prudence et vivacité dans son repentir. Ou plutôt, cela s'exprime dubitativement, car c'est la suppression d'un jugement temporaire qu'ils se sont promis ici, dont nous ne pouvons être si confiants que nous pouvons que, en général, Dieu est miséricordieux et miséricordieux.
Il n'y a aucune question à faire, mais que si nous nous repentons vraiment de nos péchés, Dieu nous pardonnera et se réconciliera avec nous, mais qu'il enlèvera ceci ou l'autre affliction sous laquelle nous sommes peut bien être remis en question, et pourtant sa probabilité devrait nous inciter à nous repentir. Les promesses de bonnes choses temporelles sont souvent faites avec une aventure. ( Matthieu Henri. )
L'espoir du repentir
Le texte est un encouragement à la repentance, sur l'espérance de la miséricorde.
I. La question de leur espérance.
1. La reconquête de la grâce et de la faveur de Dieu envers eux.
2. Le rappel de ses menaces et de ses jugements.
3. Le renouvellement de ses miséricordes envers eux.
4. Le rétablissement de son saint culte parmi eux.
Pour comprendre la nature de cette miséricorde, ce retour de Dieu vers nous, nous fournira ces trois considérations :
1. C'est notre bonheur principal de jouir de la présence de Dieu, de l'avoir parmi nous.
2. C'est le fruit amer du péché, qu'il amène Dieu à retirer sa présence et à se détourner de nous.
3. C'est le fruit béni de la repentance, qu'il recouvre la présence de Dieu, fait que Dieu revient gracieusement vers nous.
II. La mesure de leur espérance. C'est un peu étrange. Ce n'est qu'un froid encouragement, penserait-on ; met tous leurs espoirs dans une aventure. C'est mais « Qui sait ? Il se peut qu'il en soit ainsi » ; c'est toute l'assurance. C'est un discours étrange, apparemment contraire et incompatible avec la bonté de Dieu. Cela est incompatible avec son invitation actuelle à la repentance. C'est en accord avec son encouragement actuel.
Cela semble contraire à son alliance absolue et à sa promesse de pardonner aux pénitents. Que penser de ce genre de discours ? Montrez en quoi cette idée et cette indication d'espoir peuvent être utiles. ( Évêque Brownrigg. )
Laisser les bénédictions derrière
Dans le canton de Berne, un ruisseau de montagne se jette en torrent vers la vallée, comme s'il devait porter la destruction aux villages en contrebas ; mais sautant du haut du précipice de près de neuf cents pieds, il est pris dans l'emprise des vents, et tamisé en fines et douces embruns, dont l'averse bienfaisante couvre les champs de verdure. Alors la douleur vient, un torrent impétueux, menaçant de nous détruire; mais par le souffle de l'Esprit de Dieu, il est changé au fur et à mesure qu'il tombe, et déverse ses pouvoirs doux et doux sur nos cœurs, laissant de riches bénédictions sur toute notre vie. ( JR Miller. )