Ceux-ci hachèrent les rois du pays que les enfants d'Israël frappèrent.

La bonté et la sévérité de Dieu

Ce chapitre est un bref résumé du travail qui a été fait. Dans ce résumé de la conquête Moïse n'est pas oublié. Il est nommé ainsi que Josué. Le Saint-Esprit se plaît à montrer comment Dieu fait exécuter ses desseins par de nombreux instruments et prend ainsi toute louange à l'homme. Ainsi, le chapitre est une miniature, suggérant toutes les victoires qu'Israël a remportées, et toutes les défaites qui ont accablé les Cananéens.

En conséquence, il est précieux comme démonstration que les promesses et les menaces de Dieu seront accomplies à la lettre. Ici comme dans un verre nous voyons d'une part le parcours et la fin de ceux qui suivent Dieu, et d'autre part le parcours et la fin de ceux qui résistent. Ou, nous nous avons indiqué le chemin étroit qui mène à la vie, et le large chemin qui mène à la destruction. Puissions-nous méditer sur ces choses et apprendre la manière dont nous devons marcher.

I. Les différentes routes. Celui d'Israël était le chemin de l'obéissance. Tout a été fait par ordre divin. Mais ce n'était pas toujours facile pour Israël d'obéir. Les commandements de Dieu non seulement les menaient le long d'un chemin étroit, mais les amenaient souvent jusqu'à une porte étroite. Ils n'avaient qu'à continuer, selon le commandement de Dieu. L'obéissance était leur mot d'ordre. S'arrêter et parlementer, c'était être perdu. L'endurance patiente les a caractérisés tout au long.

Lorsqu'on a demandé à un vieux général pourquoi il avait choisi les anciens vétérans pour une marche forcée, il a répondu : « Parce qu'ils ont le plus d'endurance. » Pour un travail acharné de toute nature, c'est ce qui se dit à long terme ; et depuis la première rencontre avec Sihon et Og jusqu'à la dernière lutte avec les Anakim, Israël montra cette qualité à la fois dans les choses physiques et dans les choses spirituelles. L'obéissance était le chemin : l'endurance patiente était la caractéristique de ceux qui y marchaient.

Du côté des Cananéens, leur parcours fut marqué par la rébellion. Ils ont dit : « Qui est le Seigneur sur nous ? Ainsi, ils se sont endurcis contre la volonté de Dieu et l'ont combattu jusqu'au bout, n'apprenant aucune leçon et ne cédant aucune soumission. Ces deux voies de l'obéissance et de la rébellion n'ont pas cessé d'être foulées. Ni l'un ni l'autre n'est cultivé à l'herbe. Dieu merci, nombreux sont ceux qui, par une persévérance patiente dans le bien, recherchent la gloire, l'honneur et l'immortalité.

S'il doit y avoir une persévérance patiente de la part de ceux qui marchent sur le chemin étroit, il doit y avoir une dispute constante de la part de ceux qui se précipitent sur le chemin large. Il doit y avoir la résistance du Saint-Esprit, des avertissements de la conscience, de la lumière de la vérité. Il doit y avoir parfois la peur de la mort, du jugement et de l'éternité.

II. Les différents objets placés devant chacun. Ce qui était placé devant Israël était quelque chose de très précis et tangible, c'est-à-dire la promesse sûre de Jéhovah. Pour eux, cette promesse était le titre de propriété de la Terre Sainte ; c'est pourquoi tout au long de cette guerre, ils avaient dans leurs yeux un héritage divin, et toute la gloire et l'honneur que cela impliquait. Pouvons-nous trouver une incitation similaire de la part des Cananéens ? Non.

Leur combat était sans espoir. Ils étaient sans Dieu et donc sans espérance. Ils ont obéi à l'injustice et étaient donc remplis de troubles. Ainsi en est-il maintenant. Ceux qui marchent dans l'obéissance de la foi ont devant les yeux un objet glorieux pour les stimuler et les encourager. Ils recherchent la gloire, l'honneur et l'immortalité. Et ils ont bon espoir par la grâce de l'obtenir. Oui, ils ont la promesse fidèle de Dieu, et donc l'assurance glorieuse du résultat.

Mais où est l'espoir des rebelles ? Ce n'est qu'un rêve vague et insatisfaisant. Au mieux, ils n'ont aucune certitude d'une issue heureuse. Quand ils passent par là, c'est "Un saut dans le noir". Quelle misérable situation ! Malgré leurs vastes coalitions, leurs armées imposantes, leurs armes redoutables, leurs chefs notables, ils avancent avec crainte. Le Sihon et l'Og du matérialisme, l'Adoni-zedek du sacerdotalisme, le Jabin de la fausse philosophie, ne peuvent inspirer aucun espoir véritable et béni dans le cœur de leurs disciples chancelants.

III. Les différentes fins. Nous voyons les Israélites marcher de victoire en victoire ; entrant à Canaan, jouissant du sourire de Dieu et récoltant le fruit de leurs travaux. Nous voyons les Cananéens balayés par le balai de la destruction, et tout ce qui reste de leurs rois les plus puissants est la chronique de leurs pierres tombales telle qu'elle est donnée ici. Les fins sont différentes parce que les débuts sont différents. On pourrait dire d'Israël : « Tous ont combattu avec foi.

» Des Cananéens, on pourrait dire : « Ils sont tous morts dans l'incrédulité. » Paul a exposé clairement devant nous dans l'épître aux Romains ces deux fins, telles que nous devons les connaître. D'un côté il place la vie éternelle, la gloire, l'honneur, la paix. De l'autre, il place l'indignation, la colère, la tribulation, l'angoisse. L'un ou l'autre d'entre eux est le terminus vers lequel se hâte toute vie. Et il nous dit aussi clairement que sans la foi, il est impossible de marcher dans le bon chemin ou d'atteindre la fin glorieuse.

Souvenez-vous alors de l'enregistrement solennel de Dieu des morts. Il marque les siens comme des joyaux précieux, à porter sur sa couronne au jour de gloire, mais il compte ses ennemis mais des cendres sans valeur à fouler aux pieds. Dans le récit divin des morts, il n'y a aucune omission, aucun oubli et aucun mensonge. Il compte ses ennemis et il compte ses amis. Comment vous comptera-t-il ? ( AB Mackay. ).

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