Ni avec ton épée, ni avec ton arc.

Pas avec l'épée ou l'arc

Un rappel très nécessaire, applicable aussi bien à l'heure du conflit qu'à celle de la victoire. Les deux saisons ont leurs propres dangers. Il n'y a pas de conflit ou de victoire finale dans cette vie ; ce n'est que lorsque la mort a terminé notre course que nous devrions être désespérés ou exulter. Chaque combat n'est qu'un événement unique d'une série, et l'un, bien qu'en menant à d'autres, ne détermine pas nécessairement le caractère de tous. La défaite d'aujourd'hui ne signifie pas la défaite de demain, pas plus que le succès d'aujourd'hui signifie la même chose lors de la prochaine rencontre avec les puissances cachées des ténèbres.

Aucun homme n'est en sécurité de ce côté de la tombe. Donc pour chacun, pour tous, ces mots peuvent être pour l'encouragement et la direction. La cause de l'échec peut être découverte et le remède indiqué, ou le chemin qui conduira à l'entière possession de la plénitude de la bénédiction de Dieu peut être connu, car chacun et tous se souviendront que « ce n'est pas par ton épée ou ton arc."

I. Le conflit de la vie doit être résolu par l'effort et l'énergie de l'homme. La promesse de la terre en héritage au peuple d'Israël est des plus distinctes. Partout où Dieu a dit qu'Il le donnerait. N'y avait-il donc pas quelque raison de s'attendre à ce qu'ils aient la terre sans problème très particulier ? Y a-t-il tant de choses à s'étonner de la déception des espions lorsqu'ils ont vu qu'ils devaient se battre ? On aurait pu penser que les gens seraient entrés d'un côté tandis que les habitants sortiraient de l'autre.

Dieu aurait pu le faire sans aucune intervention humaine. Mais ce n'est pas le sujet. Ce que Dieu a fait, comme nous l'apprend l'histoire de cette période, c'est qu'il a utilisé l'épée et l'arc du peuple pour leur garantir la promesse qu'il avait faite à leurs pères. Et bien qu'aucune stipulation de ce genre ne soit énoncée directement nulle part, nous constatons pourtant universellement que l'effort et l'habileté humains sont nécessaires à l'obtention du don de Dieu.

Et il en est de même de tout ce qui a à voir avec Dieu. Il nous a doté de certains pouvoirs qu'il nous demande d'exercer. Quand donc, d'un côté, nous nous asseyons tranquillement et disons : « Dieu a promis et accomplira, je n'ai rien à faire », ou quand nous refusons de faire quoi que ce soit à cause de notre grande faiblesse, ou quand nous échouons faire appel à nos pouvoirs d'esprit et de cœur pour s'élever contre les incursions de nos ennemis spirituels, ou se soumettre tranquillement lorsque nous sommes pris en captivité dans les pièges du diable, nous nous mettons simplement en dehors des directions que Dieu nous a données .

De même, lorsque nous demandons à Dieu de travailler pour nous, et lui faisons des supplications pour qu'il élimine les problèmes ou nous donne la lumière et la paix, si nous disons : " Dieu peut et va travailler " et que nous ne faisons rien nous-mêmes, alors nous oublions cette partie des voies de Dieu. Ce n'est pas en désirant, en désirant, en désirant, si ardent qu'il soit, que Dieu accomplit ses desseins d'amour envers nous ; mais par la prière, ceignant nos esprits, et un courage résolu et intrépide, que nous devons affronter notre ennemi--« avec ton épée et avec ton arc.

» Mais quelle est l'énergie et l'activité ici indiquées ? Vous remarquerez que Dieu n'a doté l'homme d'aucun mode naturel d'offense ou de défense. Le plus petit insecte est apparemment mieux armé que nous pour les dangers de sa vie. Mais Dieu a donné à l'homme une force plus forte que toutes. La volonté, la force morale, le pouvoir de faire, sont à lui ; de sorte que, bien que désarmé, il est mieux équipé contre les multiples dangers de son chemin.

Rien ne peut l'agresser, mais il peut adopter des moyens qui le protégeront, des mesures qui vaincraront totalement l'ennemi. Il a l'épée et l'arc. Les dangers moraux doivent être affrontés par des moyens moraux, par exemple, la conscience doit être gardée claire, sa voix doit être écoutée et, lorsqu'elle est entendue, la volonté doit obéir sans hésitation. Les bénédictions spirituelles doivent être obtenues par un effort spirituel. Dieu leur a promis, il donnera ; mais vous devez surmonter les obstacles.

Aurez-vous la promesse ? puis adopter les moyens nécessaires. Si vous voulez escalader les montagnes, vous cherchez un guide, prenez des provisions et mettez une tenue appropriée. « Revêtez toute l'armure de Dieu. » Tout comme le pauvre naufragé s'empare de l'espar flottant pour la vie même, de même vous devez vous emparer de Dieu, et vous emparer de Lui, faites ce qu'Il vous dit. Ne peut pas! Un tel mot ne devrait pas être utilisé. "Je peux je veux!" ce sont votre épée et votre arc, et si vous voulez tirer la bénédiction de tout, ce doit être par leur usage, et c'est seulement ainsi que vous obtiendrez la fin que vous désirez. Mais alors ce doit être « ton » épée et « ton » arc. Il y a une spécialité ici. C'est l'acte de l'individu, la persévérance de l'homme.

II. Le conflit de la vie n'est pas gagné par l'effort et l'énergie humains. Le plus grand effort ne peut obtenir la victoire ; l'énergie la plus prodigieuse ne peut sauver de la défaite. C'est une chose de rencontrer l'ennemi, c'en est une autre de gagner la journée. Et ainsi notre texte nous dit que ce n'est pas par ton épée ni par ton arc. Vous devez vous battre, mais Dieu donne la victoire. Elle n'est pas gagnée par vos combats, mais par l'aide de Dieu. Ce n'est pas garanti par vos prouesses, mais par la force de Dieu. Tout est Dieu, pas toi. ( HW Boucher. )

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