Et Jerubbaal, fils de Joas, alla habiter dans sa maison.

Gideon à son pire

L'homme est un étrange mélange de grandeur et de petitesse, de bien et de mal. L'un est très proche de l'autre.

I. Gideon à son pire moralement. Les saints bibliques ne sont pas faits plus qu'humains. Leurs vertus sont décrites pour que nous puissions les imiter, leurs vices représentés pour que nous puissions les éviter. Gédéon non sans ses défauts : de nombreuses épouses, et même des concubines. Rappelez-vous les temps dégénérés dans lesquels il a vécu. Aucun homme tout à fait supérieur aux influences de son époque ; Gédéon non. Sa culpabilité n'était pas aussi grande que s'il avait vécu de nos jours.

La polygamie est maintenant presque un crime impossible. Soyez reconnaissant pour ce que l'Évangile a fait pour la société moderne. À cette époque aussi, un homme devenait un dirigeant et était autorisé à faire des choses interdites aux particuliers. Les grandes positions ont toujours de grands dangers moraux. Dans les milieux solitaires, il existe une opportunité favorable pour la croissance de la fleur blanche d'un caractère irréprochable. Le zèle pour le Seigneur des armées peut aller de pair avec l'imperfection. Le zèle ne tolérera pas l'imperfection.

II. Gideon au pire physiquement. Gédéon a vécu jusqu'à un bon âge ; il mourut néanmoins et fut enterré dans le sépulcre de Joas. Celui qui a vaincu de vastes multitudes est maintenant vaincu par la mort. Le puissant Gideon repose impuissant dans le sépulcre de Joash. Des milliers de morts chaque jour, et pourtant les vivants ne se soucient pas du sort commun. Oh, que les hommes considéreraient leur dernière fin ! Vivre en vue de la mort, ce n'est pas mourir plus tôt, ce n'est pas vivre moins noblement ou moins utilement.

III. Gideon à son pire influence. Pas toujours vrai que le bien qu'un homme fait est enterré avec ses os. L'influence d'un homme bon doit durer plus ou moins. La grandeur d'un homme montre qu'il peut projeter une influence qui survivra à sa vie terrestre. Pourtant combien de fois nous semblons voir les efforts déployés par un homme bon dans la vie gâché à sa mort. Dès que Gédéon fut mort, les enfants d'Israël se retournèrent de nouveau, et se prostituèrent après Baalim, et firent de Baal-berith leur dieu.

Pathétique la déclaration, l'influence de Gideon de courte durée. Le peuple retenu par la présence de Gédéon, mais non converti par son exemple. Changements superficiels qui ne durent pas. Les dirigeants peuvent faire beaucoup, mais l'Évangile seul peut opérer une réforme permanente. ( Wm. Burrows, BA )

Les enfants d'Israël ne se souvenaient pas.

L'origine, la nature et la bassesse de l'ingratitude

I. Qu'est-ce que la gratitude, et sur quoi se fonde l'obligation envers elle. Cette vertu comprend--

1. Une observation particulière, ou une prise de conscience d'une gentillesse reçue, et par conséquent de la bonne volonté et de l'affection de la personne qui a fait cette gentillesse. Car encore, dans ce cas, il faut plus s'occuper de l'esprit du donateur que de la question du don ; c'est ce qui lui vaut bien une faveur et lui donne la dénomination noble et attachante de bonté.

Ce qui la porte du cœur à la bouche, et fait exprimer à l'homme le sentiment qu'il a du bien que lui font les remerciements, les remerciements et les félicitations ; et là où le cœur est plein de l'un, il débordera certainement et débordera dans l'autre.

3. Un effort pour récompenser notre bienfaiteur, et pour faire quelque chose qui puisse tourner à son avantage, en considération de ce qu'il a fait envers le nôtre.

II. La nature et la bassesse de l'ingratitude. Il n'y a pas un vice ou une mauvaise qualité incident à l'esprit de l'homme, contre lequel le monde a élevé un cri aussi fort et universel, que contre l'ingratitude. C'est proprement une insensibilité aux bontés reçues, sans aucun effort pour les reconnaître ou les rembourser. Les rembourser, en effet, par un retour équivalent, n'est pas au pouvoir de chacun, et par conséquent ne peut être son devoir ; mais les remerciements sont un tribut payable par les plus pauvres.

Car assurément la nature ne donne à aucun homme une bouche pour manger toujours, et ne jamais dire la grâce ; ni une main seulement pour saisir et recevoir : mais comme elle est munie de dents pour l'un, de même elle devrait avoir une langue pour l'autre aussi ; et les mains qui sont si souvent tendues pour prendre et accepter, devraient être quelquefois élevé aussi pour bénir. Le monde est entretenu par les relations sexuelles ; et tout le cours de la nature est un grand échange, dans lequel un bon tour est et doit être le prix déclaré d'un autre.

III. Le principe dont il procède. En un mot, elle procède de ce que nous appelons la méchanceté.

1. Une propension à faire de mauvais tours, accompagnée d'une complaisance ou d'une joie secrète de l'esprit, à la vue d'un mal qui arrive à un autre.

2. Une insensibilité totale à tout bien ou bienveillance qui lui est fait par d'autres.

IV. Ces mauvaises qualités qui accompagnent inséparablement l'ingratitude et qui ne s'en séparent jamais.

1. Fierté. Le fondement originel de notre obligation envers la gratitude est que chaque homme n'a qu'un droit limité aux bonnes choses du monde, et que le moyen naturel et autorisé par lequel on doit obtenir la possession de ces choses est par sa propre acquisition industrieuse de celles-ci. . Par conséquent, lorsqu'un bien lui est distribué d'une autre manière que par son propre travail, il est responsable envers la personne qui le lui a distribué, comme pour une chose à laquelle il n'avait aucun droit ou réclamation par aucune action de sa part.

Mais l'orgueil ferme les yeux d'un homme contre tout cela, et le remplit ainsi d'une opinion de sa propre valeur transcendante, qu'il s'imagine avoir droit à toutes choses, aussi bien celles qui sont les effets et les fruits du travail des autres que de son propre. De sorte que si quelque avantage lui revient de la libéralité de son prochain, il ne le considère pas comme un don gratuit et immérité, mais plutôt comme un juste hommage à cette valeur et à ce mérite qu'il conçoit être en lui-même, et auquel tout le monde doit devenir tributaire.

2. La dureté de cœur ou le manque de compassion. C'est l'ingratitude qui a mis le poignard dans la main de Brutus, mais c'est le manque de compassion qui l'a enfoncé dans le cœur de César.

V. Quelques conséquences utiles, par voie d'application, des prémisses.

1. N'entrez jamais dans une ligue d'amitié avec une personne ingrate : c'est-à-dire, ne plantez pas votre amitié sur un fumier ; c'est une plante trop noble pour un sol si bas.

2. De même qu'un homme assez discret ne doit en aucun cas tenter d'en faire son ami, de même il n'a pas non plus la prétention de penser qu'il sera capable de modifier ou d'améliorer l'humour. d'une personne ingrate par des actes de bonté, quoique jamais aussi fréquents, jamais aussi obligeants. Les silex peuvent être fondus, mais un cœur ingrat ne le peut pas ; non, pas par la flamme la plus forte et la plus noble. Je ne limite pas l'opération de la grâce de Dieu ; mais, humainement parlant, il échoue rarement mais qu'un mauvais principe a son cours, et la nature répare son coup.

3. Partout où vous voyez un homme notoirement ingrat, vous pouvez être assuré qu'il n'y a en lui aucun vrai sens de la religion. ( R. Sud, DD .).

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