L'illustrateur biblique
Luc 17:32
Souviens-toi de la femme de Lot
Presque sauvé, mais perdu
La femme de Lot, une pécheresse sans nom dans un âge à moitié oublié !
I. QUE RETENIR DANS LE CAS DE LA FEMME DE LOT ? Voir Genèse 19:26 . Si tôt et si soudaine est sa disparition de la scène de l'histoire. Elle n'apparaît que le temps de disparaître à nouveau. Elle est comme un spectre, s'élevant de la terre, se déplaçant lentement à travers notre champ de vision, puis s'évanouissant.
Aussi son histoire est-elle toute concentrée en un seul point, et c'est le dernier. Il n'a ni commencement ni milieu, mais une fin, une fin effrayante. Son parcours est comme celui du train noir et silencieux, auquel l'allumette est enfin appliquée, et il se termine dans un éclair et une explosion.
1. Le premier trait distinctif dans le cas de la femme de Lot est qu'elle était presque sauvée. La ville en feu était derrière ; elle en avait été chassée par des mains angéliques, son mari et ses enfants à ses côtés ; le refuge choisi non loin, peut-être en vue ; la voix du vengeur et libérateur résonnant encore à ses oreilles.
2. Mais, bien que presque sauvée, elle a péri après tout. Ce que je veux que vous observiez n'est pas le simple fait qu'elle a péri, comme des millions d'autres avant et depuis, mais qu'elle a péri comme elle l'a fait, et où elle est morte. La perdition est bien la perdition, quoi qu'il arrive, et il n'est pas besoin de sonder les diverses profondeurs d'un abîme, de ce qui est sans fond. Mais aux yeux du spectateur, et peut-être à la mémoire des perdus, il y a une terrible aggravation de ce qui semble incapable de variation ou d'augmentation dans les circonstances qui précèdent et accompagnent le plongeon final.
Celui qui coule dans la mer sans l'espoir ou l'occasion d'être sauvé peut être plus tôt noyé que celui qui profite un instant des deux ; mais au cœur d'un observateur combien plus écœurante et épouvantable est la fin de celui qui disparaît avec la corde ou la planche de sécurité à portée de main, ou dans sa main même, ou de celui qui se glisse dans les eaux bouillonnantes de la surface de la rocher qu'il venait d'atteindre avec ses forces défaillantes, et sur lequel il avait pleuré un instant de délicieuse illusion pour s'imaginer enfin sain et sauf !
3. Un autre trait distinctif dans le cas de la femme de Lot est que sa destruction a été ordonnée de manière à en faire un mémorial et un avertissement pour tous les autres. La colonne de sel a peut-être disparu du rivage de la mer Morte, mais elle se dresse sur le terrain de l'histoire sacrée. L'Ancien et le Nouveau Testament lui accordent tous deux une place ; et comme il parlait autrefois aux yeux des Cananéens ou des Hébreux effrayés, qui revisitaient la scène de la désolation, ainsi il parle maintenant à la mémoire et à la conscience des multitudes innombrables qui lisent ou entendent la loi et l'évangile.
II. A QUELLE UTILISATION LE RECOLLECTE PEUT-IL NOUS ETRE ?
1. Nous, comme la femme de Lot, sommes peut-être presque sauvés. Ceci est vrai dans un double sens. C'est vrai pour les opportunités extérieures. C'est aussi vrai pour les exercices intérieurs.
2. Ceux qui sont presque sauvés peuvent périr - périr avec effroi - enfin périr - périr à portée de main, en vue du ciel - oui, au seuil même du salut. Quel que soit le « retour en arrière » qu'ait pu dénoter le type, nous savons très bien ce qui peut y répondre dans l'antitype. Quoi qu'il ait pu pousser la femme de Lot à regarder en arrière, nous connaissons les tentations multipliées qui conduisent les pécheurs à faire de même. Et ce terrible exemple crie tout haut à ceux qui sont assaillis par des désirs persistants de jouissances une fois abandonnées, ou par des appréhensions sceptiques, ou par de mauvaises habitudes insoumises, ou par le dégoût des contraintes d'une vie religieuse, ou par un désespoir impie tel que parfois le pousse nous devons manger et boire, car demain nous mourrons ; , à tous, ce terrible exemple crie à haute voix : « Souviens-toi de la femme de Lot », sa fuite et sa destruction.
3. Ceux qui sont, comme la femme de Lot, presque sauvés, peuvent non seulement, comme elle, être détruits au moment même de la délivrance, mais, comme elle, détruits au point d'offrir un avertissement monumental à tous les autres que la patience et le long- les souffrances de Dieu ne sont pas éternelles. Dieu a tout fait pour lui, même les méchants pour le jour du mal. Ceux qui, en tant que « vases de miséricorde », ne glorifieront pas sa sagesse et sa bonté, doivent et vont « montrer sa colère et faire connaître sa puissance », en tant que « vases de colère aptes à la destruction.
» Ceux qui ne consentiront pas à le glorifier volontairement doivent se contenter de le glorifier par contrainte. Cela est vrai de tous ceux qui périssent, et qui, par conséquent, peuvent être considérés comme des « piliers de sel », debout, comme des bornes, tout le long de la large route qui mène à la destruction, moniteurs solennels bien que muets de ceux qui la pressent, et planté jusqu'au bord de ce grand gouffre qui se fixe à jamais entre le ciel et l'enfer.
Mais dans un autre sens et plus touchant, on peut dire que ceux qui périssent avec l'avant-goût même du salut sur les lèvres, deviennent des « colonnes de sel » pour leurs successeurs. Quelle pensée est-ce--que de toutes les larmes que certains ont versées dans les saisons de l'éveil, et de toutes leurs prières, vœux et résolutions, tous leurs conflits spirituels et triomphes apparents sur eux-mêmes et le péché, le seul effet ultime sera de laissez-les au bord du chemin comme des « colonnes de sel », des mémoriaux de la faiblesse et de la corruption de l'homme, et des rétributions les plus justes de Dieu. Êtes-vous prêt à vivre et, qui plus est, à mourir, pour une telle fin ? ( JA Alexander, DD )
La femme de Loth
I. SES AVANTAGES.
1. Elle avait un mari pieux.
2. Elle avait des visiteurs célestes.
3. Elle a reçu un avertissement divin.
4. Elle avait vu les méchants punis.
II. SON INFRACTION.
1. Elle a agi sous l'impulsion du sentiment.
2. Elle a agi sous l'impulsion de l'incrédulité.
3. Elle a agi au mépris de la loi.
4. Elle a agi au mépris de l'avertissement.
III. SA PUNITION. Elle a été punie...
1. Soudain.
2. De façon saisonnière.
3. Justement.
4. Exemplairement.
IV. L'AVERTISSEMENT administré. "Rappelles toi"!
1. Ne pas tarder. Fuyez tout de suite.
2. Ne pas hésiter. Ne regarde pas en arrière.
3. Ne pas reculer. Le danger est derrière.
En conclusion:
1. Voir ici un monument de la colère divine.
2. Voir ici un phare pour avertir les générations à venir. ( A. Macfarlane. )
Des vérités de saison dans les temps mauvais
I. QUE DEVONS-NOUS RETENIR DE LA FEMME DE LOT ? Son péché et son châtiment. Un coup soudain et mortel lui a été infligé, pour son péché d'apostasie.
II. POURQUOI SE SOUVENIR DE LA FEMME DE LOT ?
1. Parce que son exemple est enregistré à cette fin.
2. Pour notre avertissement.
3. Que nous ne tombions pas dans la même condamnation.
III. COMMENT SE SOUVENIR DE LA FEMME DE LOT ?
1. Par réflexion.
2. Méditativement.
3. Avec une sainte crainte, révérence et adoration.
IV. QUEL ET QUAND EST LE MOMENT SPÉCIAL O LA FEMME DE LOT DOIT ÊTRE MÉMORISÉE PAR NOUS ? Il est bon de se souvenir d'elle fréquemment ; mais nous nous souvenons d'une manière spéciale de la femme de Lot au temps du déclin ; dans les temps déclinants, souvenez-vous d'elle que vous ne déclinez pas. Ainsi, notre Sauveur Christ l'amène pour que nous nous souvenions de nous, que nous ne regardons pas en arrière, comme elle a regardé en arrière. Nous devons nous souvenir d'elle en des temps de sécurité, de grande sécurité.
Nous devons aussi nous souvenir d'elle, au moment où Dieu appelle son peuple par ses dispenses à sortir de Sodome et à ne faire aucun retard ; car c'est ainsi que notre Sauveur vous le dit aussi : « Que celui qui est sur le toit ne descende pas », etc., mais « souviens-toi de la femme de Lot ». Dieu n'aurait alors aucun délai : ainsi quand Dieu appelle un peuple à sortir de Sodome ; ne tardez pas, mais « souvenez-vous de la femme de Lot ». Ainsi, nous voyons quel est le temps.
V. À QUOI OBTENIR DE BIEN EN NOUS SOUVENANT DE LA FEMME DE LOT ? Y a-t-il quelque chose de bon à obtenir en se souvenant de la femme de Lot ? Oui, dans tous les sens : quelque chose dans le sens de l'instruction, quelque chose dans le sens de la prudence.
1. Si cette histoire de la femme de Lot est vraie et qu'elle vit dans notre mémoire, alors, pourquoi ne devrions-nous pas nous lever et admirer, et dire, Seigneur, à quel point tes jugements et tes voies passées sont-ils insondables ? En voici quatre, et seulement quatre qui sont sortis de Sodome, et pourtant l'un des quatre a été détruit. Dieu peut délivrer notre famille au temps de la calamité commune, et pourtant une partie de notre maison peut souffrir. Dieu au milieu du jugement se souvient de la miséricorde ; au milieu de la miséricorde, il se souvient du jugement.
2. Si cette histoire de la femme de Lot est vraie et reste gravée dans notre mémoire, alors nous pouvons apprendre ici par voie d'instruction, et voir jusqu'où un homme ou une femme peut aller dans la religion, et pourtant finir par échouer.
3. Si cette histoire de la femme de Lot est vraie et qu'elle vit dans notre mémoire ; alors vous pouvez apprendre et voir par voie d'instruction ; que les meilleures relations ne seront pas assurées de la main de Dieu, si nous continuons le mal.
4. Si cette histoire de la femme de Lot est vraie, et qu'elle vit vraiment dans notre mémoire, alors vous pouvez voir ici à quel point c'est mal de regarder en arrière ce dont Dieu nous a délivrés.
5. Si cette histoire de la femme de Lot est vraie, et vive dans notre mémoire ; ici, nous pouvons apprendre par voie d'instruction, que la délivrance précédente ne nous garantira pas d'une destruction future : elle a été délivrée avec une grande délivrance, et pourtant détruite avec une grande destruction.
6. Si cette histoire de la femme de Lot est vraie et qu'elle vit dans notre mémoire, alors nous pouvons apprendre ici à titre d'instruction : c'est un péché grave que Dieu punit ; c'est bien de mendier pendant que Dieu donne : mais oh, c'est mal pécher pendant que Dieu punit.
7. Si cette histoire est vraie et que vous vivez dans votre mémoire, alors vous apprendrez ici que ceux qui sont exemplaires dans le péché, seront exemplaires dans la punition.
8. Si cette histoire de la femme de Lot est vraie et qu'elle vit dans notre mémoire ; alors ici nous pouvons voir quelle mauvaise chose c'est de faire un mauvais choix au moment de notre choix.
9. Si cette histoire de la femme de Lot est vraie et qu'elle vit dans notre mémoire ; alors ici, nous pouvons voir à titre d'instruction, que bien que Dieu aménage une cachette pour son peuple, dans les temps de calamité publique ; mais s'ils pèchent en chemin, ils peuvent périr ou faire une fausse couche devant leur cachette.
10. Si cette histoire de la femme de Lot est vraie et qu'elle vit dans notre mémoire ; alors ici, nous pouvons apprendre à titre d'instruction, qu'il est possible qu'une famille religieuse puisse avoir une marque noire de l'indignation de Dieu.
11. Et le principal de tout est le suivant. Si l'histoire de la femme de Lot est vraie et qu'elle vit dans notre mémoire : oh, qu'est-ce que c'est mal de regarder en arrière et de décliner dans des temps déclinants. Combien Dieu a-t-il été rapide avec la femme de Lot pour regarder en arrière. Elle n'a jamais péché ce péché auparavant; c'était le premier péché qu'elle ait jamais commis de ce genre ; et elle aurait pu dire : « Eh bien, Seigneur, c'est la première fois que je l'ai commis, et en effet j'ai été prise avant d'avoir conscience de regarder ainsi en arrière : je n'ai pas bien considéré ce que j'ai fait.
» Mais Dieu la transforma bientôt en statue de sel ; Dieu a été rapide avec elle. Pourquoi? Car pour en montrer autant, Dieu sera prompt avec les apostats. Et c'est ainsi que je vous ai donné ces choses à titre d'instruction.
12. Autant que je pourrais vous donner à titre de prudence, mais à titre d'exemple seulement dans un. Si cette histoire de la femme de Lot est vraie, et si elle vit dans notre souvenir ; par prudence, pourquoi ne devrions-nous pas tous faire attention à la façon dont nous regardons en arrière vers les intérêts du monde, au jour où le Fils de l'homme sera révélé, ou en ce jour de l'évangile où le Fils de l'homme sera révélé. Vous voyez ce qu'est devenue la femme de Lot pour son retour en arrière ; et donc pourquoi ne devrions-nous pas tous faire attention à la façon dont nous regardons en arrière ou déclinons, en ce jour où le Fils de l'homme est révélé ?
VI. Vous direz, QUE FAISONS-NOUS POUR NE PAS REFUSER ; que devons-nous faire pour nous souvenir de la femme de Lot, afin que nous ne puissions pas décliner, ou regarder en arrière dans des temps de déclin ?
1. Si vous ne vouliez pas regarder en arrière dans les temps qui déclinent, fermez vos yeux et vos oreilles contre tous les attraits et menaces du monde.
2. Si vous ne vouliez pas regarder en arrière dans les temps qui déclinent, pensez, dans la crainte du Seigneur, à quel point c'est mal de regarder en arrière. De ce fait, vous perdez tout ce que vous avez fait, vous perdrez ainsi toutes vos pertes. Il y a beaucoup à gagner à perdre pour Jésus-Christ. En regardant en arrière, vous perdrez toutes les pertes et les gains qui en découlent. Vous perdrez ainsi le témoignage de votre propre intégrité. Pourtant, dit Dieu, Job tenait fermement son intégrité. Ainsi, vous perdrez également le confort de ces temps glorieux à venir. ( Pont W. )
Souviens-toi de la femme de Lot
I. QUELLES CIRCONSTANCES DANS LA CONDUITE DE LA FEMME DE LOT POUR VIVRE DANS NOTRE SOUVENIR.
1. Son péché.
(1) Attachement mondain démesuré.
(2) Insouciance.
(3) Ingratitude.
(4) Désobéissance.
2. Sa punition.
(1) Immédiat.
(2) Aggravé. Mieux valait qu'elle ait péri à Sodome qu'en route pour Zoar. (3) Signalisation. Un monument devant le monde de la puissance et de la fidélité de Dieu, et de son juste mécontentement contre l'apostasie.
II. APPROCHONS-NOUS ET LISONS L'INSCRIPTION SUR CE MONUMENT.
1. Le danger de l'apostasie.
2. Les miséricordes passées et présentes ne sont pas une garantie pour la sécurité future, à moins qu'elles ne soient convenablement améliorées.
3. Le mal des attachements mondains.
III. AVEC QUELS SENTIMENTS DEVONS-NOUS SE SOUVENIR DE LA FEMME DE LOT ?
1. Avec gratitude pour notre propre préservation bien que nous ayons agi de manière similaire, voire plus coupable.
(1) Elle a été avertie une fois ; nous avons été avertis mille fois.
(2) Elle a regardé en arrière ; mais n'avons-nous pas rebroussé chemin ?
(3) Elle a regardé en arrière une fois; nous avons tous les deux regardé et retourné maintes et maintes fois.
(4) Nous avons regardé en arrière et nous sommes retournés, bien que nous ayons eu son exemple d'avertissement devant nos yeux.
2. Augmenter nos peurs salutaires. ( W. Atherton. )
Une femme dont on se souvient
I. LES PRIVILÈGES RELIGIEUX DONT LA FEMME DE LOT AVAIT APPRÉCIÉ. La simple possession de privilèges religieux ne sauvera l'âme de personne. Les hommes ont en outre besoin de la grâce du Saint-Esprit.
II. LE PÉCHÉ QUE LA FEMME DE LOT A COMMIS. "Elle a regardé en arrière." Ce regard était une petite chose, mais il révélait le vrai caractère de la femme de Lot. Les petites choses montreront souvent l'état d'esprit d'un homme encore mieux que les grandes, et de petits symptômes sont souvent les signes de maladies mortelles et incurables. Une paille peut montrer dans quel sens le vent souffle, et un regard peut montrer l'état pourri du cœur d'un pécheur ( Matthieu 5:28 ).
2. Ce regard était une petite chose, mais il racontait la désobéissance de la femme de Lot. Quand Dieu parle clairement par Sa Parole, ou par Ses messagers, le devoir de l'homme est clair.
3. Ce regard était insignifiant, mais il témoignait d'une fière incrédulité envers la femme de Lot. Elle semblait douter que Dieu allait vraiment détruire Sodome : elle semblait ne pas croire qu'il y avait un quelconque danger, ou la nécessité d'une fuite aussi précipitée. Mais sans la foi, il est impossible de plaire à Dieu.
4. Ce regard était une petite chose, mais il racontait l'amour secret du monde chez la femme de Lot. Son cœur était à Sodome, bien que son corps soit à l'extérieur. Elle avait laissé son affection derrière elle lorsqu'elle s'était enfuie de chez elle. Son œil se tourna vers l'endroit où se trouvait son trésor, comme l'aiguille de la boussole se tourne vers le poteau. Et ce fut le couronnement de son péché.
III. LA PUNITION QUE DIEU INFLICITE A LA FEMME DE LOT.
1. Une fin effrayante.
2. Une fin désespérée. Conclusion : Laissez-moi conclure par quelques appels directs à votre propre cœur. En un jour de beaucoup de lumière, de connaissance et de profession, je désire ériger un phare pour préserver les âmes du naufrage. Je voudrais amarrer une bouée dans le canal de tous les voyageurs spirituels et peindre dessus : « Souviens-toi de la femme de Lot.
(1) Êtes-vous négligent au sujet du deuxième avènement du Christ ? Hélas, beaucoup le sont ! Ils vivent comme les hommes de Sodome et les hommes du temps de Noé : ils mangent, boivent, plantent, construisent et se marient, et sont donnés en mariage, et se comportent comme si Christ n'allait jamais revenir. Si vous l'êtes, je vous dis aujourd'hui : Prenez garde : « Souvenez-vous de la femme de Lot.
(2) Êtes-vous tiède et froid dans votre christianisme ? Hélas, beaucoup le sont ! Ils essaient de servir deux maîtres : ils s'efforcent de rester amis à la fois avec Dieu et Mammon. Si vous êtes un tel, je dis :
(3) Etes-vous arrêté entre deux opinions, et disposé à retourner dans le monde ? Hélas, beaucoup le sont ! Ils ont peur de la croix : ils détestent secrètement les ennuis et les reproches d'une religion décidée. Ils sont las du désert et de la manne et voudraient retourner en Égypte, s'ils le pouvaient. Si vous l'êtes, je vous dis aujourd'hui : Prenez garde : « Souvenez-vous de la femme de Lot.
(4) Chérissez-vous secrètement un péché qui vous guette ? Hélas, beaucoup le sont ! ils vont loin dans une profession de religion ; ils font beaucoup de choses justes et ressemblent beaucoup au peuple de Dieu. Mais il y a toujours une mauvaise habitude chérie, qu'ils ne peuvent pas arracher de leur cœur. La mondanité cachée, ou la convoitise, ou la luxure, leur colle à la peau comme à leur peau. Ils sont prêts à voir toutes leurs idoles brisées, sauf celle-ci. Si vous l'êtes, je vous dis aujourd'hui : Prenez garde : « Souvenez-vous de la femme de Lot.
(5) Jouez-vous avec de petits péchés ? Hélas, beaucoup le sont ! Ils détiennent les grandes doctrines essentielles de l'Évangile. Ils se tiennent à l'écart de toute débauche grossière ou de toute violation flagrante de la loi de Dieu ; mais ils sont douloureusement insouciants des petites incohérences, et douloureusement prêts à leur trouver des excuses. "Ce n'est qu'un peu d'humeur, ou un peu de légèreté, ou un peu de légèreté, ou un peu d'oubli." Si vous êtes un tel, je vous dis aujourd'hui : « Prenez garde : 'Souvenez-vous de la femme de Lot.' » ( Évêque Ryle. )
Un avertissement solennel
1. C'est un avertissement solennel, quand on pense à la personne que Jésus nomme. Il ne nous dit pas de nous souvenir d'Abraham, d'Isaac, de Jacob, de Sarah, d'Anne ou de Ruth. Non : il choisit celui dont l'âme était perdue à jamais. Il nous crie : « Souvenez-vous de la femme de Lot.
2. C'est un avertissement solennel, quand nous considérons le sujet sur lequel Jésus est. Il parle de sa propre seconde venue pour juger le monde : il décrit le terrible état de non-préparation dans lequel beaucoup se trouveront. Les derniers jours sont dans Son esprit, quand Il dit : « Souviens-toi de la femme de Lot.
3. C'est un avertissement solennel, quand on pense à celui qui le donne. Le Seigneur Jésus est plein d'amour, de miséricorde et de comparaison : Il est celui qui ne brisera pas le roseau meurtri ni n'éteindra le lin fumant. Il pouvait pleurer sur Jérusalem incrédule et prier pour les hommes qui l'avaient crucifié ; pourtant même Lui pense qu'il est bon de nous rappeler les âmes perdues. Même Lui dit : « Souviens-toi de la femme de Lot.
4. C'est un avertissement solennel, quand on pense aux personnes à qui il a été donné pour la première fois. Le Seigneur Jésus parlait à ses disciples : il ne s'adressait pas aux scribes et aux pharisiens, qui le haïssaient, mais à Pierre, Jacques et Jean, et bien d'autres qui l'aimaient ; pourtant, même à eux, il pense qu'il est bon d'adresser une mise en garde. Même à eux, il dit : « Souvenez-vous de la femme de Lot.
5. C'est un avertissement solennel, quand on considère la manière dont il a été donné. Il ne se contente pas de dire : gardez-vous de suivre, faites attention à imiter, ne soyez pas comme la femme de Lot. Il parle comme si nous risquions tous d'oublier le sujet ; Il réveille nos souvenirs paresseux ; Il nous ordonne de garder l'affaire en tête. Il crie : « Souviens-toi de la femme de Lot. ( Évêque Ryle. )
Souviens-toi de la femme de Lot
I. SOUVENEZ-VOUS DE LA FEMME DE LOT ET APPRENEZ LES DANGERS DE LA MONDIALITÉ. Quel sort terrible ! Quoi de plus horrible ?
1. C'était affreux physiquement. Elle a perdu la vie.
2. C'était affreux socialement. Son mari est devenu veuf, ses filles orphelines.
3. C'était affreux spirituellement. Elle est morte dans l'acte même de la désobéissance. La mondanité était à la racine de son péché. Elle regarda avec regret les biens de valeur qui étaient abandonnés. Prenons garde. La prospérité est périlleuse. Le gain et la piété sont souvent divorcés.
II. SOUVENEZ-VOUS DE LA FEMME DE LOT ET VOIR COMME IL EST POSSIBLE DE BIEN COMMENCER ET FINIR MAL. Certains sont comme certains fleuves africains dont nous avons lu. S'élevant dans certaines hautes terres isolées et rocheuses, ils augmentent en volume et en beauté au fur et à mesure qu'ils s'écoulent. Leur parcours est marqué par la fertilité de part et d'autre. Mais au lieu de rouler jusqu'à ce qu'ils atteignent l'océan et contribuent à gonfler ses eaux, ils s'enfoncent progressivement et se perdent dans le sable du désert. Esaü ; Saül ; Salomon; Judas. Ne soyons pas nobles, mais craignons. Regardons et soyons sobres.
III. SOUVENEZ-VOUS DE LA FEMME DE LOT ET VOICI LA FOLIE ET LE PÉCHÉ DU RETARD. Elle s'attarda et périt. Si elle n'avait pas hésité, elle n'avait pas été détruite. La décision est essentielle au succès dans tous les domaines de la vie. "L'expédition est l'âme de l'entreprise." Un homme riche s'est vu un jour demander le secret de sa prospérité. Sa réponse était significative : « Je me souviens toujours de ce que mon père m'a dit quand j'étais petit : si tu as quelque chose à faire, va le faire.
» Nul doute que cela avait beaucoup à voir avec son accumulation de richesses. Ainsi, aussi, le salut doit être accompli immédiatement. Ce n'est pas une question de retard. "Pas pressé" est le chef-d'œuvre de Satan. C'est le péché presque universel. Écoutez la confession d'un vieil homme : - « Quand j'étais jeune, je me disais : Je ne peux pas abandonner le monde maintenant, mais je le ferai bientôt. Quand j'aurai dépassé le méridien de la vie, alors je serai prêt à m'occuper des soucis de mon âme.
' Mais me voici, un vieil homme. Je ne me sens ni disposé ni disposé à entrer dans l'œuvre de mon salut. En regardant en arrière, j'ai souvent l'impression que je donnerais des mondes si je pouvais être placé là où j'étais quand j'avais vingt ans. Il n'y avait pas deux fois moins de difficultés sur mon chemin à l'époque qu'il y en a maintenant. Un artiste a demandé une fois qu'il pourrait être autorisé à prendre la ressemblance de la reine. L'heure et le lieu étaient fixés.
Sa Majesté était là pour le moment. Il netait pas. Quand il est venu, il a trouvé, à la place de la dame royale, son message. Elle a laissé entendre qu'elle était partie, qu'elle était partie et qu'elle ne devrait pas revenir. Le Roi des rois propose de nous donner son image. Il veut que nous lui ressemblions. L'Incarné dit : « Suis-moi. Mais Il a fixé la période et le lieu dans lesquels nous devons obtenir cette ressemblance divine - le monde présent et le temps présent. « Cherchez le Seigneur pendant qu'il peut être trouvé. » ( TR Stevenson. )
Le destin de l'attardeur
I. CONCERNANT SON PÉCHÉ, l'état d'esprit découvert et les aggravations dont il s'est accompagné. Ainsi, nous ne pouvons manquer d'y voir un degré bas et avili d'esprit terrestre, un cœur fixé et déterminé à obtenir ses affaires mondaines - prêt à encourir des difficultés pour lui, un danger pour lui - oui, et la colère de Dieu. pour ça. A ce propos, la mise en garde de son exemple semble être proposée dans le texte.
En ce jour-là, lorsque les signes d'un Sauveur avènement seront sur vous, ne vous inquiétez pas de vos possessions mondaines. Que les choses qui sont dans la maison restent dans la maison, que les choses qui restent dans les champs restent dans les champs. « Souviens-toi de la femme de Lot. Encore une fois, il y avait dans ce péché de la femme de Lot le crime de désobéissance, avec tous ses accompagnements réels de rébellion provocante et d'incrédulité méprisante.
Elle avait été spécialement chargée de ne pas regarder en arrière, et elle a regardé en arrière ; on lui avait dit qu'elle devait s'enfuir pour sa vie, et elle traînait même derrière son mari. Voyez combien de choses se rencontrent ici : l'autorité de Dieu est méprisée, la parole de l'ange est méconnue, la sagesse ou la nécessité du commandement est remise en question, et la prérogative impie revendique « Nos yeux sont à nous ; nous pouvons regarder ce que nous voulons : qui est Seigneur sur nous ? Or il est aisé de voir ce qui donne à ces offenses à un précepte positif leur caractère d'offense profonde.
Dans le cas d'infractions contre le principe ou l'esprit d'une loi, une conscience traîtresse et facile soulèvera des chicanes, et se fera même excuser à la conscience, comme incapable de le faire, lorsque l'ordre prend la forme de « Fais ceci » ou « S'abstenir de cela. » On nous fait alors sentir que nous sommes confrontés à Dieu ; nous sommes confrontés à la lettre large et claire de sa loi écrite.
Place à l'erreur ou à la chicane ou à l'interprétation erronée, il n'y en a pas ; il faut offenser les yeux ouverts et se jeter à corps perdu dans les abîmes du péché présomptueux. Mais encore une fois, il y avait dans le péché de la femme beaucoup d'ingratitude profonde et signalée. Sa vie avait été une vie de miséricorde marquée et distinctive. Garde solennelle, à nous tous qui avons été élevés religieusement; pour ceux qui ont joui au début de leur vie de grandes opportunités spirituelles : il semble que lorsque de telles personnes tombent, aucune ne tombe si bas ; la lumière qui était en eux devient ténèbres, et, comme notre Seigneur l'enseigne, il n'y a pas de ténèbres aussi épaisses que cela. C'est comme être emporté à la perdition sur les ailes de la miséricorde de Dieu.
II. J'insisterai seulement sur le PUNITION AFFRONTE avec laquelle la femme de Lot a été frappée pour montrer à quel point la nature de son péché a dû être particulièrement aggravée aux yeux de Dieu. Sa fin fut marquée par toutes ces circonstances de colère et de terreur qui semblent fermer tout espoir. Premièrement, c'était ce contre quoi nous prions dans nos litanies comme une mort subite ; c'est-à-dire pas soudain dans le sens d'être totalement inattendu - cela peut être une grande bénédiction - mais soudain comme non préparé pour - soudain, comme nous trouvant avec rien de prêt pour notre rencontre avec Dieu, avec nos cœurs encore dans le monde, et nos visages se sont tournés de cette façon.
III. Maintenant, pour rassembler quelques LEÇONS PRATIQUES de notre sujet.
1. « Souvenez-vous de la femme de Lot » comme exemple de la folie, du danger, de la méchanceté de jouer avec ce que vous savez être mal, de commettre de petits péchés, d'enfreindre de petits préceptes et d'aller sur le terrain de Satan seulement un très petit chemin. Tous les petits péchés, toutes les légères altérations de la conscience, tous les retours partiels au mal autrefois abandonné, tous les compromis avec une habitude abandonnée et repentie, sont comme les premiers pas vers une chute désespérée et désastreuse.
Comme la femme de Lot, nous pouvons seulement avoir l'intention de regarder et de regarder, puis de revenir en arrière. Mais nous constatons que nous ne pouvons pas revenir en arrière ; la sorcellerie d'une nature malfaisante est à l'œuvre en nous ; nous avons sept esprits méchants à combattre maintenant, là où, auparavant, nous n'en avions qu'un, et ainsi, petit à petit, nous sommes conduits dans le cercle enchanté du mal jusqu'à ce qu'il n'y ait ni retour ni échappatoire.
2. « Souviens-toi de la femme de Lot » comme exemple de la possibilité de tomber de la condition spirituelle la plus pleine d'espoir. Avec quelle confiance aurions-nous dû discuter de son état ; avec quelle assurance aurait-elle pu argumenter par elle-même, quand, parmi quatre personnes à sauver de ces vastes populations, elle a été choisie comme une.
3. « Souvenez-vous de la femme de Lot » comme un avertissement pour nous qu'il ne doit y avoir aucun retard, aucun arrêt, aucune diligence relâchée, dans la course qui nous est proposée. « Échappez-vous pour votre vie » – vie spirituelle, vie temporelle, vie éternelle – perdez-en une et vous perdez tout ; et vous risquez de tout perdre en vous lassant et en vous évanouissant dans la course. ( D. Moore, MA )
La femme de Loth
I. Considérez, en premier lieu, L'OPPORTUNITÉ ESPÉRÉE ; ou, la femme de Lot fuyant Sodome. On a pensé - et il y a des raisons considérables pour cette pensée - qu'elle était originaire de Sodome. Lorsque Lot s'est séparé d'Abraham et est allé vivre à Sodome, nous n'avons rien lu qu'il avait une femme ou des enfants ; c'est une des raisons de supposer qu'il s'est marié après être venu vivre à Sodome. Un autre est son attachement évident à Sodome, qui, bien que pour d'autres raisons, peut avoir été d'autant plus fort, si c'était le lieu de sa nativité et de sa jeunesse.
Une troisième raison est que le péché "facile" de Lot, qui était la convoitise et l'amour du monde, l'aurait probablement tenté de former une telle connexion avec l'une des filles de Sodome, en raison d'un prétendu avantage mondain. Oh! que les chrétiens ne méprisent pas le mot d'avertissement, murmuré par la simple probabilité que Lot ait épousé un natif de Sodome, une personne non convertie et mondaine.
Mais bien qu'ayant elle-même l'esprit mondain, son mari était une personne religieuse, et elle a eu de nombreuses occasions de racheter son caractère et de se tourner vers le Seigneur. Pourtant, elle les a rejetés. Quand vint le temps de l'épreuve, elle préféra le monde à Dieu.
II. L'INFRACTION GRAVE ; ou la femme de Lot regardant en arrière. Le monde est le grand sabot sur les roues de la piété.
III. LA PUNITION REMARQUABLE. ( J. Hambleton, MA )
Souviens-toi de la femme de Lot
La séparation est la seule issue. Nous devons fuir le monde, ou périr avec lui.
I. RAPPELEZ-VOUS QUE CETTE FEMME ÉTAIT LA FEMME DE LOT.
1. Elle était unie dans les liens les plus étroits possibles à celui qui, avec tous ses défauts, était un homme juste ; et pourtant elle périt. O vous, enfants de parents pieux, je vous supplie de veiller en vous-mêmes à ne pas être conduits en enfer du côté de votre mère.
2. Étant l'épouse de Lot, rappelez-vous qu'elle avait depuis son mariage partagé avec Lot ses voyages, ses aventures et ses épreuves. Si vous vous accrochez au monde et jetez votre regard sur lui, vous devez périr dans votre péché, bien que vous ayez mangé et bu avec le peuple de Dieu, et que vous ayez été aussi près d'eux dans vos relations que femme à mari, ou enfant à parent.
3. La femme de Lot avait également partagé les privilèges de son mari. Elle reçut l'avertissement miséricordieux de s'échapper ainsi que son mari, et elle fut incitée autant que lui à fuir la colère si proche. C'est ainsi pour beaucoup d'entre vous qui jouissent de toutes sortes de privilèges chrétiens et qui ne sont pas encore sauvés.
4. La femme de Lot avait partagé les erreurs de son mari. C'était une grande erreur de sa part d'abandonner la vie extérieurement séparée, mais elle y était restée fidèle, et c'était peut-être la cause de ce qu'il faisait. Je suppose qu'il pensait qu'il pouvait vivre au-dessus du monde spirituellement, et pourtant se mêler à ses dévots.
II. « Souvenez-vous de la femme de Lot », et souvenez-vous QU'ELLE A CHEMINÉ VERS LE SAUVETAGE.
III. Rappelez-vous que bien qu'elle ait parcouru un certain chemin vers l'évasion, ELLE A EN EFFET PÉRI PAR LE PÉCHÉ.
1. Le premier péché qu'elle a commis, c'est qu'elle s'est attardée.
2. Après avoir ralenti son rythme, la prochaine chose qu'elle a fait était de ne pas croire ce qu'on lui avait dit. La foi peut être aussi bien manifestée en ne regardant pas qu'en regardant. La foi est un regard sur Christ, mais la foi n'est pas un regard sur les choses qui sont derrière. Elle a vu l'aube brillante et tout s'en est éclairé, et cela lui est venu à l'esprit : « Cela ne peut pas être vrai, la ville n'est pas en train d'être détruite. Quelle belle matinée ! Pourquoi fuyons-nous ainsi la maison, les biens, les amis et tout le reste par un matin si clair et si clair que celui-ci ? » Elle ne croyait pas vraiment, il n'y avait pas de vraie foi dans son cœur, et donc elle a désobéi à la loi de sa sécurité et a tourné son visage vers Sodome.
3. Arrivé jusqu'à s'attarder et à douter, son prochain mouvement fut un acte direct de rébellion - elle tourna la tête : on lui enjoignit de ne pas regarder, mais elle osa regarder. La rébellion se voit autant dans la violation de ce qui semble être un petit commandement que dans la violation d'un grand précepte. Vous serez jugé selon l'allure de votre cœur. Si votre cœur va vers la montagne pour échapper, et si vous vous empressez de partir avec Christ pour être son disciple séparé, vous serez sauvé ; mais si votre cœur va toujours après le mal et le péché, vous êtes ses serviteurs à qui vous obéissez, et de ton méchant maître tu obtiendras ta récompense noire.
IV. Rappelez-vous que SON DOOM ÉTAIT TERRIBLE.
1. Souvenez-vous qu'elle a péri avec le même sort que celui qui est arrivé aux habitants de Sodome et de Gomorrhe, mais ce sort l'a frappée aux portes de Zoar.
2. Le pire point, peut-être, à propos de la mort de la femme de Lot était qu'elle périt dans l'acte même du péché, et qu'il n'y avait pas de place pour la repentance qui lui était donnée. C'est une chose terrible de mourir dans l'acte même du péché, d'être enlevé par la justice de Dieu pendant que la transgression est perpétrée. ( CHSpurgeon. )
La femme de Loth
I. DE SON PÉCHÉ, elle a regardé en arrière. Quelle faute y avait-il là-dedans ? tu diras. Je réponds--
1. Il y avait de la désobéissance en elle, parce que c'était contre le commandement exprès de Dieu, donné par un ange, « Ne regarde pas derrière toi » ( Genèse 19:17 ).
2. Il y avait de l'incrédulité en cela ; ne croyant pas les paroles de l'ange, messager de Dieu, qui lui avait assuré au nom de Dieu qu'il détruirait Sodome, « Hâte-toi d'être consumée par l'iniquité de la ville » Genèse 19:13 ). Maintenant, elle regarderait en arrière pour voir si la prédiction et l'avertissement étaient vrais. Un cœur incrédule sera facilement perverti et attiré dans une rébellion contre Dieu, et ceux qui ne peuvent pas faire confiance à Dieu ne lui seront pas fidèles.
3. Il y avait de la mondanité là-dedans, ou un désir d'esprit après ce qu'elle avait laissé à Sodome ; et donc ce regard en arrière était un regard de convoitise, une sorte de repentir qu'elle était sortie de Sodome ; car les gens ont l'habitude de regarder en arrière qui sont émus par le désir et le souvenir de leur ancienne demeure. Alors la femme de Lot a regardé en arrière parce qu'elle avait laissé son cœur derrière elle. Il y avait sa famille, ses amis, son pays, et cet endroit agréable qui était comme le jardin de Dieu ( Genèse 13:10 ).
De là cette femme est venue, et elle y retournerait volontiers ; comme si elle avait dit : Et dois-je te quitter, Sodome, et me séparer à jamais de toi ! L'affection des choses du monde nous attire de l'obéissance immédiate à Dieu ( Philippiens 3:8 ).
4. Il y avait de l'ingratitude pour sa délivrance de cet affreux et terrible incendie que Dieu apportait sur le lieu de sa demeure. Il est dit : « Le Seigneur lui fut miséricordieux » ( Genèse 19:16 ). Il ne pouvait prétendre à cela par mérite, et aurait pu piquer, car son choix montrait de la faiblesse en ne se reposant pas sur la parole de Dieu : « Je ne peux pas m'échapper à la montagne, qu'un mal m'emporte et je meurs » (verset 19) .
Seul ce Dieu exigeait de sa part que lui et sa famille se dépêchent et s'en aillent. Or, désobéir à Dieu dans une si petite affaire était dans sa grande ingratitude. Les péchés de personne ne sont aussi graves pour Dieu que ceux qui ont reçu beaucoup de miséricorde de sa part : « Après une telle délivrance, devrions-nous à nouveau enfreindre tes commandements ? » ( Esdras 9:13 ). Oh je pense ce que c'est que de mépriser la miséricorde du Christ, qui est venu du ciel pour nous délivrer ; et sera-t-il méprisé ?
II. DE SON JUGEMENT, elle a été transformée en colonne de sel.
1. C'était soudain. Parfois, Dieu est rapide et sévère envers les pécheurs, les surprenant dans l'acte même de leur péché ; car la femme de Lot était à présent transformée en statue de sel. Alors Zimri et Cosbi ont déchargé ensemble leurs vies et leurs convoitises ( Nombres 25:8 ); et Hérode fut frappé dans l'acte même de son orgueil ( Actes 12:23 ) ; « À la même heure s'accomplit la chose sur Nebucadnetsar » ( Daniel 4:33 ) ; « Cette nuit-là, Belschatsar, roi des Chaldéens, fut tué » ( Daniel 5:30 ).
Ainsi, bien des fois, le jugement s'empare des méchants à l'instant même de leur péché ; et Dieu ne donnera pas de temps au pécheur. Par conséquent, nous ne devrions pas tenter et présumer de sa patience. C'est certainement la plus grande miséricorde d'avoir la grâce de se repentir ; mais c'est aussi une miséricorde d'avoir de l'espace pour se repentir. Mais la patience de Dieu ne doit pas se fatiguer.
2. C'était étrange. Car ici une femme est transformée en statue de sel. Les péchés étranges entraînent une punition étrange. Le monde stupide n'est pas réveillé par des jugements ordinaires, mais les considère comme un hasard ou un événement commun ; et c'est pourquoi Dieu est forcé de sortir du chemin commun et de diversifier ses jugements, afin que, par une circonstance éminente en eux, il puisse alarmer le monde somnolent pour qu'il remarque sa main.
3. C'était honteux ; car elle est devenue un monument public et durable de honte pour elle-même, mais d'instruction pour nous.
Je dois montrer combien il est profitable pour nous de méditer sur ce cas, même pour tous ceux qui sont appelés de la colère à un état de repos et de gloire.
1. Qu'il les concerne non seulement de considérer les miséricordes de Dieu, mais aussi de temps en temps les exemples de sa justice, afin que « nous le servions avec crainte, et nous nous réjouissions avec tremblement » ( Psaume 2:11 ). Nous sommes dans un état mixte, et donc les affections mixtes font le mieux. De même que nous devons chérir l'esprit ou mieux partager des promesses et des espérances de gloire, par lesquelles l'homme intérieur se renouvelle de jour en jour, de même nous devons affaiblir la pravité de la chair par le souvenir des jugements de Dieu, non seulement menacés, mais également effectivement infligée ! ; car les cas égayent beaucoup les choses.
Maintenant, ce qui leur a été fait peut nous être fait - car ces jugements sont des modèles de la providence - et si nous soufflons la poussière des anciennes providences de Dieu, nous pouvons facilement lire notre propre destin ou désert au moins. Le désert du péché est toujours le même ; et l'exactitude de la justice divine est toujours la même ; ce qui a été est un gage et un exemple de ce qui peut être.
2. Que non seulement les jugements modernes et présents, mais anciens et anciens nous sont d'une grande utilité, surtout lorsque les péchés semblables abondent dans l'époque où nous vivons, ou que nous en sommes en danger quant à notre propre pratique. Si d'autres se sont plaints d'avoir désobéi à Dieu, pourquoi pas nous, puisque Dieu est impartialement et immuablement juste, toujours conforme et agréable à Lui-même ? Sa puissance est la même, ainsi que sa justice et sa sainteté.
3. Ce jugement particulier est monumental, et ainsi destiné à un modèle et à un spectacle pour après les âges ; et c'est aussi ici recommandé par le Seigneur lui-même : « Souvenez-vous de la femme de Lot ». Il nous excite à regarder cette colonne, et c'est pourquoi elle donnera certainement de nombreuses instructions pour la vie céleste.
(1) Cela semble être un petit péché. Qu'est-ce que j'ai pour un regard, pour un coup d'œil de son œil, d'être si soudainement soufflée dans une colonne de sel ! Cela ne semble pas être une grande faute ; mais il nous apprend que les petits défauts d'apparence rencontrent souvent un grand jugement. Il peut y avoir beaucoup de torsion dans une petite ligne ; et la matière n'est pas tant à considérer comme la majesté et l'autorité de Dieu qui commande, car dans les vêtements, la teinture est plus que l'étoffe. Mais pour que je puisse immédiatement justifier la dispense de Dieu et imposer la prudence, je prouverai...
(a) Ce péché ne doit pas être mesuré par l'action extérieure, mais par les circonstances.
(b) Le péché de cette femme est plus grand qu'il n'y paraît au premier abord. Car ici était--
(i.) A préférant sa propre volonté à la volonté de Dieu. Dieu a dit : Ne regarde pas en arrière ; mais elle regarderait en arrière.
(ii.) Il y avait un mépris de la justice et de la colère de Dieu, comme s'il s'agissait d'un vain épouvantail : « Provoquons-nous le Seigneur à la jalousie ? sommes-nous plus forts que lui ? ( 1 Corinthiens 10:22 ).
(iii.) Voilà aussi un mépris des récompenses de l'obéissance, comme dans tout péché Hébreux 12:15 ).
(iv.) Il y avait un abus de la grâce offerte pour son évasion et sa délivrance ( Romains 2:4 ). Toutes ces quatre choses sont dans chaque péché délibéré, cela ne semble jamais si petit.
(c) Parce que nous pensons que nous pouvons préserver les petits péchés pour la race, et que Dieu est plus sévère en s'en souvenant que nous sommes fautifs en les commettant. Pensez donc et considérez sérieusement que les petits péchés sont la mère des grands péchés et la grand-mère des grands châtiments. De même que de petits bâtons mettent le feu aux grands, et qu'un brin de paille enflamme souvent un grand bloc de bois, de même nous sommes attirés par les moindres maux vers de plus grands, et par le juste jugement de Dieu, nous avons souffert d'y tomber, parce que nous fait aucune conscience de moindre. Les commandements inférieurs sont une raille au sujet des plus grands, et aucun homme ne devient tout d'abord méchant au début, mais ne s'y élève progressivement.
(2) C'était un péché commis par discrétion. En suivant son mari, elle jetait un coup d'œil et regardait vers Sodome ; car il est dit : « Sa femme regarda derrière lui » ( Genèse 19:26 ). Dieu peut nous découvrir dans nos péchés secrets ; et c'est pourquoi nous devrions prendre conscience de ne pas pécher ouvertement, donc pas par la dérobade.
Bref, être un pécheur ouvert et hardi à certains égards est pire qu'être un pécheur intime et privé, à cause du déshonneur fait à Dieu, et du scandale aux autres, et de l'impudence du pécheur lui-même ; mais à d'autres égards, les péchés secrets ont leurs aggravations.
(a) Parce que si les péchés ouverts sont d'une plus grande infamie, les péchés secrets sont plus contraires à la connaissance et à la conviction.
(b) Ce péché secret met beaucoup plus de respect sur les hommes que sur Dieu ; et c'est de l'athéisme pallié.
(3) La prochaine leçon que nous apprenons par conséquent est qu'aucune perte de choses terrestres ne doit nous faire nous repentir de notre obéissance à Dieu, mais que nous devons continuer avec ce que nous avons bien commencé, sans regarder en arrière. « Nul homme, ayant mis la main à la charrue et regardant en arrière, n'est digne du royaume de Dieu » ( Luc 9:62 ).
De l'ensemble--
1. N'oubliez pas qu'en sortant de Sodome, nous devons nous dépêcher. Le moindre retard ou arrêt au cours de notre vol peut nous être pernicieux.
2. Que jusqu'à ce que nos résolutions soient fermement fixées pour Dieu et le ciel, et qu'il y ait un penchant et un parti pris profonds dans nos cœurs, et que la ligue entre nous et nos convoitises secrètes soit rompue, après que nous ayons semblé faire quelque évasion, nous regarderons de retour--« Car là où est notre trésor, là sera notre cœur Matthieu 6:21 ).
3. Que regarder en arrière, après que nous ayons semblé nous échapper, nous entraîne dans le plus grand péché et la plus grande misère. L'apôtre nous dit ( 2 Pierre 2:20 ).
4. Que si nous ne voulions pas revenir en arrière, nous ne devons pas regarder en arrière. Il vaut mieux arrêter le mal au début ; le premier se détache de Dieu, et remet notre zèle et notre vigilance. Celui qui n'entretient pas une maison en permanence risque de la voir lui tomber dessus. Donc, si nous devenons négligents et négligents, et ne gardons pas une surveillance constante, les tentations augmenteront sur nous. ( T. Manton. )
Souviens-toi de la femme de Lot
1. Souvenez-vous de la femme de Lot, à l'heure de la condamnation du péché. Le Saint-Esprit s'efforce. Le danger de la damnation est vu et ressenti comme jamais auparavant. "En haut! fuis pour ta vie ! est la voix de l'Esprit. Le retard, l'hésitation, le désir ardent de jeter un regard en arrière sur une vie de péché peuvent alors être fatals. Vous risquez de perdre l'opportunité en or.
2. Souvenez-vous de la femme de Lot à l'heure de la tentation ardente. La seule sécurité est dans le vol précipité. Échapper à la présence du tentateur. Parler, hésiter, jeter un coup d'œil à l'appât offert, c'est presque une ruine certaine.
3. Souvenez-vous de la femme de Lot, lorsqu'une question de devoir vous est imposée. Cette femme n'avait aucune excuse pour hésiter ou hésiter. Un appel clair et divin au devoir ne peut être joué à la légère sans encourir un risque effrayant, sinon de perte de vie physique, du moins de vie spirituelle.
4. Souvenez-vous de la femme de Lot, au milieu des assauts de l'incrédulité.
5. Notez ce que le Christ dit dans Luc 9:62 : Luc 9:62 , « Non, ayant mis la main à la charrue et regardant en arrière », etc.
(1) Il n'est pas concentré sur le travail en cours.
(2) Ses liens et intérêts terrestres sont plus forts que ceux qui se rapportent aux choses célestes.
(3) Il s'est vraiment livré à la tentation. ( Anonyme. )
Un signal de danger
Au-dessus des bancs de sable et des rochers cachés dans la mer sont parfois placées des bouées-cloches, qui sonnent sous l'action des vagues. Dieu a donc placé de grands signaux de danger dans la mer du temps. Telle est l'histoire de Sodome et de la femme de Lot.
1. Rappelez-vous son environnement. Le péché est souvent apparemment beau et attrayant. Méfiez-vous du pouvoir séduisant des associations maléfiques.
2. Rappelez-vous son danger. Ce monde est une Sodome, et contre elle a été déclarée la condamnation de la loi de Dieu.
3. Souvenez-vous de son avertissement. Sacrifiez tout. Ne cherchez pas en arrière des compagnons ou des biens. Ne tardez pas pour une meilleure opportunité, pour une plus grande conviction, etc. Ne vous attardez pas dans les plaines d'une moralité professée.
4. Souvenez-vous de son retard. La procrastination est la plus périlleuse.
5. Souvenez-vous de sa désobéissance.
6. Souvenez-vous de sa perte. La désobéissance devient le fruit mortel de la mort. ( G. Elliott. )
Le danger de regarder en arrière
Il y a l'histoire d'une haute montagne au sommet de laquelle se trouvait un palais rempli de tous les trésors, de l'or, des pierres précieuses, des oiseaux chanteurs - un paradis de plaisirs. Sur ses flancs, des hommes et des femmes montaient pour atteindre le sommet ; mais tous ceux qui regardaient en arrière étaient changés en pierre. Et pourtant, des milliers d'esprits malins étaient autour d'eux, chuchotant, criant, exhibant leurs trésors, chantant des chansons d'amour pour attirer leurs yeux du trésor au sommet, et les faire regarder en arrière ; mais tous ceux qui regardaient en arrière étaient transformés en pierre. De même, quiconque cherche des trésors célestes est tenté par la musique terrestre et les joies pécheresses ; mais quiconque cède est perdu. ( W. Baxendale. )
Punition de la femme de Lot
Comme on pouvait s'y attendre, les conjectures ont été occupées quant à la manière dont cette transformation s'est effectuée. Il n'y a aucun mal à de telles spéculations, si elles ne sont pas autorisées à aller plus loin que cela, qu'elles ne cherchent à expliquer un résultat par des agents naturels, là où les agents naturels seraient suffisants - qu'elles reconnaissent la main interférente de Dieu dans le question, qu'il crée dans ce but une chose nouvelle sur la terre, ou qu'il mette simplement à son service les moyens et l'agence qui existent déjà.
Dans le cas présent, il ne semble pas impossible que le jugement sur la femme de Lot ait été provoqué par des causes naturelles ; en d'autres termes, qu'à cause de son immobilité trop longue, elle pouvait se couvrir de la matière sulfureuse qui pleuvait du ciel, et celle-ci, se figeant et s'incrutant sur sa personne, la ferait apparaître comme une colonne de sel. En effet, des traits marquants du phénomène, des traces subsistent dans la géographie physique du quartier à ce jour.
Ainsi, des qualités pétrifiantes des eaux de la mer Morte, nous avons de nombreux récits dignes de confiance ; tandis que, pour illustrer la propriété saline des eaux, un de nos grands voyageurs orientaux nous dit qu'après s'y être baigné, il trouva une mince croûte de sel sur son visage, et une croûte similaire laissée sur le rivage partout où les eaux avaient débordé. . Par des agents naturels ou par un miracle, cependant, il est certain que la femme de Lot a été placée au milieu de cette affreuse plaine, un monument pétrifié du mécontentement de Dieu contre les rétrogrades, pendant plus de deux mille ans ; car, « Je l'ai vu, dit Josèphe, et il demeure encore aujourd'hui.
» Le témoignage des voyageurs chrétiens postérieurs quant à l'identité de la scène devrait être reçu avec plus de prudence. Les pierres avec les Juifs, nous le savons, étaient une sorte de révélation permanente. Leur histoire se transmettait de père en fils avec un respect jaloux ; de sorte qu'il n'est pas improbable que parmi les auditeurs de notre Seigneur se trouvaient des hommes qui, en commun avec Josèphe, avaient visité cet endroit dévasté par le ciel, et dans l'esprit de qui ces paroles diraient avec une force solennelle : « Souvenez-vous de la femme de Lot ». ( D. Moore, MA )
Ne courez aucun risque
Sur la côte normande, où s'élève le mont Saint-Michel, la mer sort d'environ cinq milles et rentre comme un cheval de course. En 1875, deux dames se trouvaient dans des ruines sur le sable. « Venez », dit l'aîné, « ne courez aucun risque. » « Laissez-moi simplement terminer ce croquis », a répondu l'autre, une jeune femme anglaise. Pendant qu'elle dessinait, la marée s'est précipitée et elle s'est noyée.