Qu'il ne s'éloignerait pas d'eux

Comment prolonger les visites gracieuses du Christ

I. QUELS MOYENS DEVRAIENT ÊTRE EMPLOYÉS POUR PROLONGER LES VISITES gracieuses du CHRIST ? Je réponds, en général, que nous devons nous efforcer de rendre sa continuation avec nous agréable à lui-même ; et d'éviter ou de bannir du milieu de nous tout ce qui tend à le rendre autrement. Lorsque nous voulons engager un ami terrestre à résider chez nous le plus longtemps possible, nous nous efforçons naturellement de rendre sa résidence chez nous agréable ; car personne ne restera volontairement longtemps dans un endroit désagréable, ou dans une société désagréable.

Mais plus particulièrement ; si nous voulons prolonger les visites gracieuses de notre Sauveur, soit à nous-mêmes, soit à nos habitations, soit à l'endroit où nous résidons, nous devons lui montrer que nous désirons beaucoup et apprécions grandement sa présence. Personne ne consentira à rester longtemps avec ceux par qui sa présence n'est pas souhaitée. Surtout ceux qui sont sensibles à leur propre valeur et qui savent qu'il y a d'autres endroits où ils seraient mieux accueillis y consentiront.

Maintenant, notre bienheureux Sauveur est parfaitement conscient de sa propre valeur. Il sait que, grand et puissant comme il est, il ne peut conférer aucune faveur à une Église ou à des individus plus précieux que sa gracieuse présence. Il s'attend donc à juste titre à ce que nous l'appréciions en conséquence, et considérions tout le reste comme rien en comparaison de cela. Le fait est que, lorsque nous préférons un objet à Christ, nous faisons une idole de cet objet, et érigeons cette idole en sa présence. Et pouvons-nous nous attendre à ce qu'il continue longtemps avec ceux qui préfèrent une idole avant lui ?

1. Plus il semble s'éloigner de nous, plus nous devons le suivre avec ferveur dans nos prières et nos supplications, en disant, avec Jacob, nous ne te laisserons pas partir, à moins que tu ne nous bénisses ; et, comme les personnes mentionnées dans notre texte, le rester afin qu'il ne nous abandonne pas.

2. Avec la prière, nous devons unir la pénitence. Surtout devons-nous nous repentir de ces péchés qui ont été la cause probable de son début de retrait. Sans cela, même la prière ne servira à rien, comme le montre le cas de Josué, lorsque son armée a été repoussée devant Aï.

3. Si nous voulons empêcher le Sauveur de nous priver de ses gracieuses visites, nous devons les recevoir avec une profonde humilité et un profond sentiment de notre indignité d'une telle faveur.

4. Si nous voulons empêcher le Sauveur de nous quitter, nous devons lui donner des raisons suffisantes pour qu'il prolonge son séjour. La gloire de son Père, l'honneur de son grand nom, le bien-être de son peuple, la prospérité de sa cause, sont chacun des raisons d'un poids suffisant pour influencer sa conduite ; et tandis que l'une ou l'autre de ces raisons exige son séjour, nous pouvons être sûrs qu'il ne nous quittera pas.

5. Si nous voulons empêcher Christ de nous quitter, nous devons lui fournir des emplois et des sortes d'emplois qui conviennent à son caractère. Or, la passion dominante de notre Sauveur est l'amour de faire le bien. « Ma nourriture, dit-il, c'est de faire la volonté de mon Père et d'achever son œuvre. Et encore, il dit : « Il y a plus de bonheur à donner qu'à recevoir. Agréablement, nous constatons que, lorsqu'il était sur terre, il allait faire le bien, et, là où il trouvait des occasions de faire le plus de bien, c'est là qu'il faisait toujours le plus long séjour.

II. CERTAINES DES RAISONS QUI DEVRAIENT NOUS INDUIRE A UTILISER CES MOYENS.

1. Nous devons employer ces moyens, car leur négligence affligera et offensera infailliblement notre Rédempteur.

2. Les effets bénis qui résultent des visites gracieuses du Christ, fournissent une autre raison pour laquelle nous devons employer tous les moyens appropriés et faire tous les efforts possibles pour l'engager à les prolonger.

3. Une autre raison qui doit nous engager à employer ces moyens, se trouve dans les maux qui résultent du départ du Sauveur. Ces maux sont en pleine proportion des bienfaits qui résultent de sa présence.

4. La conduite des pécheurs impénitents offre une autre raison pour laquelle nous devrions le faire. ( E. Payson, DD )

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