L'illustrateur biblique
Malachie 2:12
Le maître et l'érudit.
Une relation intéressante
Diverses interprétations ont été données de ces mots. Le sens, cependant, d'après le contexte est clair. Les chefs du peuple les faisaient errer. Ils avaient eux-mêmes commis le mal de rejeter leurs épouses juives pour des femmes païennes, et enseignaient que ce n'était pas un péché. Dieu a menacé qu'il les retrancherait pour cela, ainsi que ceux qu'ils ont induits en erreur. Un enseignant malfaisant travaille à la ruine généralisée. Mais les maîtrises intellectuelles sont aussi bien bénéfiques que maléfiques. C'est un arrangement Divin que certains esprits doivent contrôler d'autres.
I. La relation dans laquelle le maître et l'érudit se tiennent l'un à l'autre. La maîtrise consiste en une capacité mentale, une connaissance, une culture et un caractère supérieurs. La possession de tels cadeaux implique de lourdes responsabilités. La véritable maîtrise peut toujours être distinguée de la simple autorité de position. Les chercheurs détectent bientôt la différence ; ils rendent hommage spontané à l'un, mais méprisent l'autre.
1. La relation en est une d'avantage mutuel. L'érudit reçoit beaucoup de la formation, de l'instruction et de l'exemple du maître ; mais le maître reçoit aussi beaucoup du savant. Il est stimulé à l'effort mental, veillé sur sa conduite et acquiert une maîtrise facile de la connaissance.
2. Cette relation a beaucoup à voir avec la formation du caractère et de la destinée du savant. Le travail du maître est l'élément principal de la formation de son être. Les esprits qui l'ont maîtrisé au cours de la période de formation de la vie l'ont façonné et auront beaucoup à voir avec la fixation de son destin. Illustrer Arnold de Rugby. Les maîtres peuvent être de grands bienfaiteurs. Ils peuvent--
(1) Éveiller les énergies latentes.
(2) Inculquez des pensées nobles et vivifiantes.
(3) Implanter des principes éternels.
(4) Sauvez les âmes de leurs savants de la mort éternelle.
3. Cette relation tend à l'avancement général de la race dans la connaissance et la sagesse. Les esprits cultivés d'une génération transmettent ainsi ses accumulations de connaissances et d'expériences à celle qui la suit. Les jeunes de chaque âge se tiennent sur un terrain plus avantageux que leurs pères.
II. Les devoirs qui découlent pour le maître et l'érudit de la relation dans laquelle ils se trouvent. Chaque relation a ses devoirs particuliers.
1. Le maître--
(1) Pour donner un exemple digne à ses savants. Son propre personnage sera sa leçon la plus influente.
(2) Pour transmettre avec empressement des connaissances à ses savants. Il occupe son poste en raison de sa possession de connaissances et de sa capacité à les transmettre. Il doit avoir l'enthousiasme d'enseigner.
(3) Pour dévoiler la nature de ses savants. Chacun doit être étudié séparément.
(4) Pour leur administrer la correction. Certains n'apprendront que par la tige.
(5) Chercher à assurer leur bien-être moral et spirituel. Ignorer les capacités les plus élevées de l'éducation est une folie. Le travail du maître doit comprendre toute la nature.
2. Celui du savant.
(1) Respecter l'autorité de son maître. Le manque de respect mène à la désobéissance, à l'anarchie et à l'ignorance.
(2) Prêter attention aux instructions de son maître. L'attention est généralement la mesure de l'accomplissement.
(3) Posséder une disposition enseignable. Il doit chercher à éliminer les préjugés, la vanité et l'obstination, et se soumettre aux conseils de son maître.
(4) Se souvenir que les résultats de l'enseignement de son maître affecteront sa vie future dans ce monde et dans le monde à venir. L'avenir repose sur le présent ; l'éternité, à l'heure. Il est placé sous des instructeurs pour son bien ; mais la négligence peut le priver de tout avantage, et l'envoyer sans préparation pour les luttes de la vie, et sans réponse pour les réalités solennelles de l'éternité. ( W. Osborne Lilley. )