Pour l'amour d'Hérodias.

Les mauvais effets du vice

Les plaisirs qui affectent principalement ou plutôt envoûtent le corps, et deviennent ainsi la peste et le poison de la partie la plus noble et intellectuelle de l'homme, sont ces plaisirs faux et fallacieux de la luxure et de l'intempérance. Rien ne fait ou ne peut assombrir davantage l'esprit ou la conscience de l'homme. Hérode se serait-il jamais cru obligé par la religion d'un serment d'assassiner le Baptiste, si sa convoitise et son Hérodias n'avaient d'abord emprisonné et assassiné sa conscience ? Il semble que sa conscience abrutie, ayant enfreint le septième commandement, le sixième se tenait trop près de lui pour être en sécurité longtemps.

De sorte que c'était sa convoitise obstinément continuée dans laquelle ainsi assombri et trompé sa conscience; et cela assombrira sans doute, trompera et finira par éteindre la conscience de tout homme qui respire, qui s'y livrera. ( Dr Sud. )

La revanche réciproque du mal

Il y a un autre point qui doit être mis en évidence : le pouvoir qu'une nature a sur une autre et la revanche réciproque du mal. Quand Hérode a pris la femme de son frère au piège, quand il l'a tentée dans l'abandon adultère de son mari et dans des rapports illégaux avec lui, il était l'agresseur et elle était la partenaire ; mais quand ils vivaient dans une concorde impie, elle est devenue la vengeresse, et son influence sur lui l'a conduit à ce crime infâme et à cette cruauté maudite.

Il a détruit sa vertu, et elle a détruit sa virilité ; et depuis ce temps-là combien ont été détruits par ceux qui auraient dû être leurs protecteurs, et qui auraient dû leur inspirer pureté, douceur et pardon ! Oh, quelle chance y avait-il pour qu'une eau douce et saine sorte de telles fontaines ! Mais ils ont pourri ensemble et se sont gâtés. Combien de fois, si nous pouvions fouiller dans les secrets de la maison, verrions-nous le même travail se dérouler : un méchant baissant le ton de la femme qui lui venait l'esprit pur et simple, anéantissant son aspiration, la familiarisant avec la vulgarité , exhortant toute son influence et son pouvoir à lui enlever la peur du mal et du mal, et plutôt se réjouissant alors que chaque barrière est brisée pour l'amener à son niveau ! Et combien d'hommes ont été spoliés par des durs, des égoïstes, et des épouses ambitieuses, l'homme étant simple d'esprit et, dans l'ensemble, ayant des notions justes, et la femme employant perpétuellement les arts subtils de l'influence, de la persuasion et de la fascination, et tous dans le sens de l'égoïsme, et souvent dans la direction de la corruption et de la criminalité maligne ! (HW Beecher. )

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