Et quiconque sera votre chef parmi vous, qu'il soit votre serviteur :

La vraie grandeur

La grandeur est un mot souvent utilisé, et les idées des gens à ce sujet diffèrent beaucoup.

Certains le considèrent comme consistant en la richesse, la position sociale, la force physique. Le Christ la met en service, jaillissant de l'amour du cœur. La vraie grandeur de l'homme doit être en lui-même.

1. L'importance d'un véritable idéal de vie.

2. Ce véritable idéal peut être réalisé par chacun de nous. Aucune vie ne doit être un échec. ( cmdt Bridgman, DD )

La grandeur mesurée par le service

I. La grandeur doit être mesurée par le service. Aucun homme ne vit ou ne meurt à lui-même. Florence Nightingale a le plus touché les autres femmes lorsqu'elle est elle-même allée exercer son ministère sur les champs de bataille.

II. Plus les hommes sont grands dans l'intellect et la culture, plus il est impératif qu'ils deviennent des leaders et des aides. Si un homme a le pouvoir de faire le bien et refuse, il n'est pas innocent.

III. Ceux qui travaillent ainsi pour le bien de leurs semblables sont les plus grands. L'amour est la plus grande puissance de la terre. ( G. Anderson, DD )

Base de la vraie grandeur

1. Notre- Seigneur ne condamne pas l'esprit d'ambition, mais vise simplement à indiquer la base de la vraie grandeur. Il considérait ses disciples, dans un certain sens, comme des rois, mais il voulait qu'ils établissent leur droit royal d'une manière différente des princes de ce monde.

2. Dans combien de promesses scripturaires trouvons-nous ce principe reconnu. Ceux qui en ramènent plusieurs à la justice « brilleront comme les étoiles aux siècles des siècles » : Saint Paul dit : « Une couronne de justice m’est réservée », etc.

3. Le rang dans le royaume des cieux sera mesuré par l'humilité. La condescendance est la mesure de l'exaltation. Le chemin qui mène à la gloire de l'Exalté passe par un amour humble et renonçant à soi. ( RW Clark, DD )

La grandeur d'être utile

Mais qu'est-ce que le patriote s'est fait sinon le serviteur de ses compatriotes ? C'était pour assurer les droits de ceux qui foulaient le même sol que lui, qu'il s'érigeait en champion des misérables et des blessés. Le cas est le même pour le philosophe que pour le patriote.

En conséquence, celui qui travaille dans la mine de la vérité et présente au monde les résultats de ses investigations, fournit à ses semblables de nouveaux principes sur lesquels agir dans les affaires de la vie, et les prépare ainsi à de nouvelles entreprises, et instruit leur comment ajouter à la somme totale du bonheur. Nous n'avons pas besoin d'illustrer cela dans des cas particuliers. Vous savez tous combien la recherche scientifique est mise à profit dans la vie de tous les jours, et combien les plus modestes de notre peuple jouissent, d'une manière ou d'une autre, des fruits des découvertes qui sont dues à la merveilleuse sagacité, et aux expérimentations répétées, de ces qui occupent le premier rang dans les annales de la philosophie.

Et ainsi il est évident que l'homme qui est grand en science, est grand dans le pouvoir de servir ses semblables, et que c'est cette dernière grandeur qui lui assure leurs applaudissements. Si ses découvertes n'étaient d'aucune utilité pour le plus grand nombre ; s'ils n'ouvraient aucun moyen par lequel les jouissances pourraient être multipliées, le travail diminué, ou le danger évité ; son nom ne serait connu que dans un cercle restreint, et rien n'approcherait d'une reconnaissance générale de supériorité.

L'individu encore qui acquiert une renommée en tant qu'homme d'État, qui sert son pays au sénat comme le guerrier sur le terrain, est le ministre de toutes les classes, de sorte que les plus bas ont le profit de ses travaux. Et à mesure que le service revêtirait l'aspect de l'égoïsme, le tribut des applaudissements diminuerait : nous serions de moins en moins disposés à admettre qu'en se faisant serviteur, il s'était fait grand, si nous avions de plus en plus de raisons de pense que sa conception principale était le service lui-même.

Mais il n'y a pas de place pour les soupçons de cette classe, quand l'exposition est celle d'une belle philanthropie chrétienne, conduisant un homme à donner son assiduité aux lits de malades des pauvres, ou aux prisons du criminel. Aussi, lorsqu'un individu est manifestement et fortement mû par cette philanthropie, il y a un consentement presque universel à lui attribuer l'appellation de grand : même ceux qui seraient parmi les derniers à imiter sont parmi les premiers à applaudir. ( H. Melvill, BD )

La fierté détruit les meilleurs éléments de caractère

Le rebelle contre l'autorité légitime ne peut pas être vraiment grand : l'esclave de ses propres passions ne peut pas être vraiment grand : l'idolâtre de ses propres pouvoirs ne peut pas être vraiment grand. Et l'orgueilleux est ce rebelle, cet esclave, cet idolâtre ; car l'orgueil méprise la domination divine, donne de la vigueur aux affections dépravées et exagère toutes nos forces. Qu'y a-t-il donc de plus exact que que l'orgueil détruise les principaux éléments dont se compose un grand caractère, de sorte que ce doit être pour diriger un homme sur la voie de l'éminence, pour prescrire qu'il soit « vêtu d'humilité ? » ( H. Melvill, BD )

Christ notre Rédempteur parce que notre serviteur

Mais si le Christ s'est ainsi fait serviteur du genre humain, c'est ce fait même qui doit lui attirer enfin l'hommage universel. S'il n'avait pas été leur serviteur, il n'aurait pas pu être leur rédempteur ; et, si ce n'était leur Rédempteur, alors à son nom tout genou n'aurait pas fléchi, « des choses dans le ciel, et des choses sur la terre, et des choses sous la terre ». Ainsi, il illustre son propre précepte : il est devenu grand par la rédemption ; mais depuis qu'il a été racheté en se faisant le ministre d'un monde perdu, il est devenu grand en devenant serviteur. ( H. Melvill, BD )

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