L'illustrateur biblique
Matthieu 3:5
Toute la région autour de la Jordanie.
Cela inclurait toute la longueur de la vallée de la rivière et engloberait donc des parties de la Pérée, de la Samarie, de la Galilée et de la Gaulonite. ( Apocalypse EH Plumtre, DD )
La vallée du Jourdain
n'est pas seulement la caractéristique la plus remarquable de la Palestine, mais l'un des endroits les plus curieux du monde. Il n'a pas d'équivalent ailleurs, et l'extraordinaire phénomène des nuages balayant comme une brume épaisse à 500 pieds au-dessous du niveau de la mer est un phénomène que peu d'yeux européens ont vu, mais dont nous avons été témoins lors des premières tempêtes du printemps 1874. Le Jourdain s'élève comme une rivière à pleine croissance, sortant de la grotte de Banihs, à environ 1 000 pieds au-dessus du niveau de la Méditerranée… Dans vingt-six milles et demi, il y a une chute de 1,682 pieds, soit plus de soixante pieds au mile… La vallée du Jourdain était maintenant un flamboiement de belles fleurs, poussant dans une profusion que l'on ne trouve pas souvent, même dans les terres les plus fertiles.
Le sol était littéralement couvert de fleurs ; la grande anémone rouge, comme un coquelicot, poussait en longues étendues sur le sol caillouteux ; sur les marnes molles, des taches de couleur lavande délicate étaient faites par les ceps sauvages ; le retem, ou genêt blanc (le genévrier de l'Écriture), était en pleine floraison, et les riches orties pourpres contrastaient avec les champs de kutufy, ou millepertuis jaune. Il y avait aussi des quantités de soucis orangés, de longs champs de trèfle blanc et violet, de hautes flèches d'asphodèle et de massues de muflier, de sauges violettes et d'ail blanc, de géraniums roses et de ciste, de grandes plantes ombellifères blanches et de grandes marguerites camomille, le tout enchâssé dans une bordure d'herbe d'un vert profond qui atteignait les épaules des chevaux.
Les rives du Jourdain étaient couvertes de fleurs, tandis que du turfali brun ou des tamaris et des canebrakes bordaient le ruisseau tumultueux, et les rives de marne blanche se distinguaient par un contraste saisissant. ( Lieut Conder, RE )
Mais certainement, des multitudes qui courront à la parole, et, peut-être, s'assembleront particulièrement après le ministère de certains pendant un certain temps, il peut y en avoir beaucoup, comme c'était sans doute alors, qui ne sont que des étoffes légères, emportées avec le courant comme des bouchons et les pailles sont. Les hommes devraient bien examiner même les choses qui semblent exprimer en eux un certain amour de la religion, qu'elles soient réelles ou non. ( R. Leighton, DD )