Mais j'aurai pitié de la maison de Juda, et je les sauverai par l'Éternel, leur Dieu, et je ne les sauverai ni par l'arc, ni par l'épée, ni par la bataille, ni par les chevaux, ni par les cavaliers.

La vanité de la philosophie positive

Les trois premiers chapitres sont symboliques et dirigés principalement contre les dix tribus, qu'Osée appelle Israël et Éphraïm. Osée a condamné leur départ du Tout-Puissant, comme étant une sorte d'adultère spirituel. Un signe était une dépendance excessive à l'égard des aides matérielles et temporelles en cas d'urgence. Contre cette caractéristique d'une religion corrompue, et d'une vie nationale en déclin, le texte est dirigé.

I. Tous les secours humains et matériels sont seuls et par eux-mêmes insuffisants. Dans leurs jours meilleurs, le peuple d'Israël reposa toute sa confiance en Jéhovah. Maintenant, ils étaient tombés dans l'idolâtrie. Leur vision spirituelle s'était peu à peu réduite à des vues purement matérielles des choses. Ils ont perdu la perspicacité spirituelle et n'ont vu que ce qui est vu. Ils faisaient confiance à leur force militaire et à l'alliance politique avec les grandes puissances.

Du point de vue humain, cette conduite n'était pas déraisonnable. A notre époque, cette erreur prévaut. Il est réservé à notre temps de systématiser ces vues en une philosophie qui, se disant positive, exclut de son domaine le moindre élément du surnaturel. On constate qu'il y a une constance dans les opérations de la nature. La loi a été découverte, là où l'on pensait qu'il n'y avait que le hasard.

Nous sommes donc invités à nous tourner vers la science, là où nous nous tournions autrefois vers Dieu. Au lieu de prier, nous devons étudier et nous adapter aux lois toujours en vigueur. Si nous voulons rester prospères en tant que nation, disent les positivistes, nous devons avoir recours aux aides matérielles, pratiquer l'économie politique, réformer notre administration sociale et pousser jusqu'au bout l'application pratique des principes scientifiques.

Mais toute cette confiance envers la science et les aides scientifiques contre les maux et les urgences de la vie humaine, est lamentablement et terriblement erronée. Il n'y a pas d'incompatibilité entre la vraie science et la vraie religion. Mais une simple confiance dans des moyens, ou des causes secondaires, est vaine et présomptueuse. Les anticipations les plus fines de l'homme sont constamment déçues. Les secours matériels, ces aides qui résultent d'une observation, d'une classification et d'une adaptation de causes secondaires simplement, sont en elles-mêmes tout à fait indignes.

II. L'aide de Dieu est à elle seule suffisante. Dieu est le dépositaire de tous les événements. A tout moment, ce Pouvoir Suprême peut, par une volonté de sa volonté créatrice, décevoir le calcul le plus intelligent du sociologue le plus intelligent. Dieu daigne employer des moyens humains et matériels dans l'exécution de ses desseins ; mais parce qu'il travaille d'une manière régulière et ordonnée, nous ne devons pas penser seulement aux simples moyens et instruments, et oublier cette agence divine omniprésente, sans laquelle la simple instrumentalité serait comme le corps sans vie, ou comme la machine sans motif -Puissance.

C'est donc Dieu, et Dieu seul, qui est digne de confiance. Les moyens sont avec nous, les problèmes sont avec le Seigneur. Dieu peut travailler avec des moyens, et il peut aussi travailler sans eux. L'homme peut calculer et planifier des résultats, mais en vain, à moins que Dieu ne réussisse ses efforts. Si nous voulons tirer le meilleur parti des deux mondes, nous devons très clairement nous rappeler que notre seule aide fiable se trouve dans le Seigneur, et en Lui seul.

III. Dans tous les cas, il est de notre devoir de ne faire confiance qu'à Dieu. Héros, nous voyons la portée pratique de la vérité imposée par la prophétie. La leçon du texte est que nous ne devons nous fier à aucun moyen pour le résultat ou les résultats que nous pouvons désirer. Les causes secondaires ne sont efficaces que dans la mesure où elles sont créées par l'agence d'information de Dieu. ( D. Clark, MA )

Sauvé par Jéhovah

Le salut est ici mis en opposition à la destruction que le prophète a mentionnée dans le dernier verset. Mais Osée montre que le salut ne dépend nullement ni des armes, ni d'aucun des intervenants, comme on dit, de ce monde ; mais n'a son fondement que sur la faveur de Dieu. Le lien doit être soigneusement remarqué. Là où est la faveur du Seigneur, là est la vie. C'est pourquoi le prophète rattache ici le salut à la faveur gratuite de Dieu, car nous ne pouvons continuer en sécurité, mais aussi longtemps que Dieu nous est favorable.

Mais il dit : « Par Jéhovah leur Dieu. Il faut comprendre ici une antithèse entre les faux dieux et Jéhovah, qui était le Dieu de la maison de Juda. C'est comme si le prophète avait dit : « Vous professez en effet le nom de Dieu, mais vous adorez le diable et non Dieu ; car vous n'avez rien à faire avec l'Éternel, avec le Dieu qui est le Créateur et le Créateur du ciel et de la terre; car il habite dans son propre temple ; Il a promis sa foi à David, quand il lui a commandé de lui construire un temple sur le mont Sion ; Il habite là entre les chérubins, mais le vrai Dieu s'est exilé loin de vous, Israélites. ( Jean Calvin. )

Dieu le Libérateur

L'Angleterre a souvent montré son caractère chrétien en reconnaissant la main de Dieu. Après la glorieuse délivrance de ses ennemis, par la destruction de l'Armada espagnole, la reine Elizabeth a ordonné qu'une médaille soit frappée, ayant dessus, Afflavit Deus, et dissipantur - "Dieu a soufflé sur eux, et ils ont été dispersés."

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