L'espérance différée rend le cœur malade : mais quand le désir vient, c'est un arbre de vie.

Espoir différé

L'espérance différée rend le cœur malade, que la personne qui espère, ou la chose qu'elle espère, soit bonne ou mauvaise. Le deuxième membre du texte est un mot de division. « Arbre de vie » n'appartient qu'à l'espérance du saint. Beaucoup, après avoir longtemps attendu et attendu avec impatience, découvrent, lorsqu'ils atteignent enfin leur objectif, que c'est une branche desséchée et non un arbre vivant. Il n'y a pas de paix pour les méchants. Ils désirent ou possèdent toujours ; mais désirer et posséder une portion périssable ne sont que deux sortes différentes de misère pour les hommes.

Si le désir est pur, sa réalisation est un arbre de vie ; c'est vivant, satisfaisant, durable. Il a une racine vivante dans le sol et des fruits satisfaisants sur les branches. Là où une faim de justice monte secrètement dans un cœur humain, la bénédiction est déjà certaine, mais elle n'est pas encore appréciée. L'affamé « sera comblé », mais en attendant, sa seule expérience est une sensation inconfortable de besoin. Au bon moment de Dieu, ce désir sera satisfait. Cette âme ardente goûtera et verra que le Seigneur est miséricordieux. ( W. Arnot, DD )

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