Un homme impie déterre le mal.

Déterrer le mal

Un homme impie est « un fils de Bélial ». Dans l'expression « déterrer le mal », deux idées peuvent être incluses.

I. Prendre soin de le concevoir. Nous creusons et cherchons un trésor dans une mine, ou là où nous pensons qu'il est caché ; ainsi fait le méchant vis-à-vis du mal. C'est son trésor, celui sur lequel il met son cœur, et pour lui, comme pour le trésor, il creuse et cherche, oui, souvent profondément et longtemps. Il est spécialement laborieux et persévérant, quand quelqu'un risque d'être devenu l'objet de son dépit ou de sa méchanceté.

Merveilleuse est l'assiduité avec laquelle il s'efforce ensuite de produire le mal, s'efforçant et complotant pour cela, minant et minant, explorant dans toutes les directions, souvent là où personne ne pouvait penser à lui-même, et, avec un délice sauvage, exultant de la découverte de tout ce qui peut être mis à disposition pour son but diabolique.

II. Prenant soin de le faire revivre, après qu'il ait été enterré et oublié. Il descend au tombeau même des vieilles querelles, les fait ressurgir ; leur donne une nouvelle vie; réveille des rancunes qui ont longtemps dormi; et met de nouveau par les oreilles les gens qui avaient abandonné leurs inimitiés et avaient vécu pendant des années dans la réconciliation et la paix. Le fils de Bélial, par rapport au mal, est comme celui en quête d'une mine de charbon ou de métal précieux.

Il examine son terrain, et partout où il découvre des symptômes prometteurs à la surface, il procède au forage, au forage et à l'excavation. La moindre probabilité de succès sera suffisante pour que ses encouragements se fatiguent et se harcèlent nuit et jour jusqu'à ce qu'il puisse en tirer quelque chose. (R. Wardlaw, DD .)

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