Celui qui est lent à la colère vaut mieux que le puissant ; et celui qui domine son esprit que celui qui prend une ville.

héroïsme chrétien

I. Qu'est-ce que gouverner l'esprit ? L'esprit est parfois utilisé pour les pensées de l'esprit, les passions du cœur, les émotions des sens, les fantômes de l'imagination et les illusions de la concupiscence. Régner sur l'esprit, c'est ne jamais se laisser préjuger d'idées fausses, toujours voir les choses à leur vrai point de vue, régler notre haine et notre amour, nos désirs et notre inactivité, exactement d'après les connaissances que nous avons acquises. après mûre délibération, que les objets sont dignes de notre estime ou méritent notre aversion, qu'ils valent la peine d'être obtenus ou doivent être négligés. Considérez l'homme...

1. En ce qui concerne ses dispositions naturelles. L'homme se retrouve esclave de son cœur, au lieu d'en être le maître. Il se trouve indisposé à la vérité et à la vertu, et conciliant avec le vice et le mensonge. Qui ne ressent en lui-même et n'observe pas chez les autres une résistance à la pratique de la vertu ? Par vertu entendez une disposition universelle d'une âme intelligente à se consacrer à l'ordre, et à régler sa conduite comme l'ordre l'exige.

Éviter le vice, c'est renoncer à tout ce qui est contraire à l'ordre, à la calomnie et à la colère, à l'indolence et à la volupté, etc. Nous apportons au monde des penchants hostiles et fatals à de telles obligations. Certains d'entre eux sont dans le corps, et certains sont dans l'esprit. De même que nous sentons dans notre constitution des obstacles à la vertu et des penchants au vice, de même nous percevons aussi des inclinations à l'erreur et des obstacles à la vérité.

Tout vice, toute passion irrégulière, comporte cette erreur, qu'un homme qui satisfait sa passion est plus heureux que celui qui la retient et la modère. La disposition d'esprit indiquée par le terme « gouvernant l'esprit » suppose travail, contrainte et exercice. Un homme qui gouvernerait son esprit doit se recréer.

2. En ce qui concerne les objets environnants. La société est composée de beaucoup d'ennemis qui semblent s'efforcer d'augmenter les difficultés que nos dispositions naturelles opposent à la vérité et à la vertu. Partout autour de nous se trouvent de faux jugements, des erreurs, des fautes et des préjugés - des préjugés de naissance, d'éducation, de patrie, de religion, d'amitié, de commerce ou de profession, et de fortune. Quels efforts un homme doit-il faire pour tenir son âme en perpétuel équilibre, pour se maintenir contre tant de préjugés ! De même que les hommes qui nous entourent nous fascinent par leurs erreurs, ils nous induisent dans le vice par leur exemple. Pour résister à l'exemple, il faut sans cesse s'opposer à ces inclinations naturelles qui nous poussent à l'imitation. Pour résister à l'exemple, nous devons aimer la vertu pour la vertu.

3. En ce qui concerne les habitudes que l'homme a contractées. La plupart des hommes ont fait plus d'actes de vice que de vertu ; par conséquent nous contribuons par notre manière de vivre à joindre à la dépravation de la nature ce qui vient de l'exercice et de l'habitude. Quelle tâche, quand nous nous efforçons d'empêcher le retour d'idées qui depuis de nombreuses années tournent nos esprits !

II. Prouvez la véracité de l'énoncé du texte. Par celui qui prend une ville, Salomon entend un homme qui vit de victoires et de conquêtes, un héros au sens du monde. Celui qui gouverne son esprit découvre plus de force, plus de magnanimité et plus de courage. Comparez le mondain avec le héros chrétien en quatre points.

1. Les motifs qui les animent.

2. Les exploits qu'ils accomplissent.

3. Les ennemis qu'ils attaquent.

4. Les récompenses qu'ils obtiennent.

L'ennemi que combat le chrétien, c'est son propre cœur ; car il lui faut retourner ses armes contre lui-même. Il doit en fait se renier. Respectons religieusement notre principe. Le devoir d'une âme intelligente est d'adhérer à la vérité et de pratiquer la vertu. Nous sommes nés avec une répugnance pour les deux. Ne soyons pas consternés par la grandeur de la tâche de gouverner notre esprit. « Celui qui est en nous est plus grand que celui qui est dans le monde.

« La grâce vient au secours de la nature. La prière gagne en force par l'exercice. Les passions, après avoir été tyrans, deviennent à leur tour esclaves. Le danger et la douleur de la bataille s'évanouissent lorsque les yeux voient la conquête. Comme c'est inconcevablement beau la victoire alors ! ( J. Saurin .)

Respect de soi et maîtrise de soi

Au-dessus de toutes les conquêtes d'États et de villes, il y a la plus grande conquête de soi. Plus grand est l'homme qui se conquiert, qui gouverne son propre esprit et soumet tout son être à la suprématie de la volonté, que celui qui prend une ville, plus grand dans son caractère, ses actes, ses résultats. L'issue d'une vie dépend de la réponse à deux questions : ce qu'un homme pense de lui-même ; ce qu'il fait de lui-même. Les deux conditions étroitement liées et toutes essentielles d'une véritable virilité sont le respect de soi et la maîtrise de soi.

I. Le respect de soi implique un sens de la dignité qui appartient à l'humanité : un sens de son individualité, et le maintien conséquent de son ipséité. La distinction, dans un monde comme celui-ci, s'obtient, non en suivant la multitude, mais en se tenant à l'écart de sa propre personnalité pendant que la foule vulgaire passe. Comme motif de conduite, « Ils le font tous » est une excuse ridicule et bon marché.

Il vient avec un sens de la dignité et de l'individualité un aperçu de la signification de la vie d'un homme, et une pensée dominante de ses responsabilités incommensurables, et une pleine impression du caractère sacré de la vie. Il y a trop de choses grandes et sacrées dans la nature et la destinée de l'homme pour lui permettre d'abuser d'une vie si richement dotée. Un tel respect de soi n'est en aucun cas de la vanité.

II. La maîtrise de soi ou l'autonomie gouvernementale. Si tel est notre être, il doit y avoir un pouvoir puissant pour le présider. « Je dois être mon propre maître », dit l'homme qui se respecte. Ensuite, il voudra connaître la portée du gouvernement à maintenir. Elle doit rechercher les intérêts les plus élevés de l'homme, les intérêts réels des autres et l'honneur de Dieu ; et il doit remplir toutes les obligations découlant de cette plus haute des relations.

Il s'agit d'une première loi : rien de délétère au caractère, que ce soit le nôtre ou celui d'un autre, ne sera jamais permis. Mais la véritable autonomie gouvernementale ne s'arrête pas à la retenue. Il exige le bon exercice de chaque pouvoir dans toute la mesure de ses capacités. Cela implique le plus haut développement personnel et le plus grand bonheur pour les autres.

III. Les fruits du respect de soi et de l'autonomie gouvernementale.

1. Toutes les parties supérieures de l'être d'un homme sont anoblies et reçoivent l'autorité qui leur revient ; tous les inférieurs sont à juste titre tenus en sujétion. La conscience devient suprême. Tous les pouvoirs moraux sont en plein développement et en jeu. La volonté est le chef exécutif, et Dieu est une puissance active, un facteur réel dans la vie pratique. L'homme tout entier est à son meilleur.

2. Ainsi se réalise la fin propre de toute véritable éducation.

3. Cette qualité de maîtrise de soi nous prépare par excellence aux grandes urgences. Le respect de soi est la première forme sous laquelle la grandeur apparaît ; c'est notre perception pratique de la Divinité dans l'homme.

« Vénération de soi, connaissance de soi, maîtrise de soi,

Ces trois-là seuls, mènent la vie au pouvoir souverain.

( CH Payne, DD, LL.D. )

Sur le gouvernement de l'humeur

L'important est une discipline précoce des passions et une attention constante au gouvernement de notre conduite. Telles sont les faiblesses et les imperfections de l'homme, que même ses vertus se confondent souvent avec les vices correspondants, et s'unissent toujours à des erreurs qui leur sont agréables. Avant de cultiver de bonnes dispositions est le devoir de se prémunir contre les mauvaises. Le mal dont il s'agit maintenant est ce que l'amour-propre se contenterait d'appeler une faiblesse ou une simple infirmité naturelle ; mais la religion l'associe toujours à la folie et la condamne comme péché. Je veux dire un tempérament maussade et une disposition irritable. Considère ceci--

I. Comme source de malheur continuel pour nous-mêmes et pour les autres. Les maux et les vexations de la vie sont d'eux-mêmes assez nombreux, sans que l'on entretienne dans notre sein des dispositions propres à leur donner un surcroît de violence. Les meilleurs tempéraments seront en effet parfois ébouriffés. Et le bien ne peut pas toujours résister aux empiétements de la passion. Mais l'homme passionné magnifie chaque bagatelle qui le contrecarre en un véritable mal.

Mais personne n'a jamais nourri dans son sein les sombres passions de la colère, de la haine et de la vengeance, sans ressentir une douleur qui lui rongeait le cœur, alors qu'il voulait troubler la paix des autres. Des heures répétées de chagrin et de chagrin, qui provenaient entièrement d'un désordre intérieur ou de passions irritables, ont conduit certains, par simple amour-propre, à aguerrir leur esprit à la discipline à une époque plus avancée de la vie.

Tels sont les effets d'un tempérament irascible, que les bénédictions les plus chères et les satisfactions les plus rationnelles que cette vie peut se permettre sont souvent perdues par elle. Si prudent que nous soyons à discipliner nos propres esprits, nous ne pouvons espérer vivre à l'abri des attaques sauvages et non provoquées de la colère, ou des vexations horaires de la mauvaise humeur. Et ceux qui se contentent de vivre sous la domination lâche des passions doivent avoir constamment peur de dire ou de faire aujourd'hui quelque chose dont ils peuvent avoir vraiment honte demain. Et l'homme passionné peut à juste titre en craindre des conséquences épouvantables. Il est en danger de toutes sortes d'injustices et de tous les degrés de culpabilité. L'humeur au mal est chérie dans sa propre poitrine.

II. L'humeur maussade est incompatible avec cet état d'esprit que l'Évangile du Christ enseigne et nous demande de cultiver. Notre-Seigneur exige de ses disciples une sainte disposition, qui peut bien être considérée comme le bon terrain dans lequel la semence de chaque vertu poussera jusqu'à la perfection. Et il exige de nous aussi des œuvres de charité et d'amour du prochain, une tolérance mutuelle, une longanimité et une persévérance constante dans l'accomplissement de chaque devoir. L'efficacité de la piété et de la prière sera, dans une grande mesure, détruite par une mauvaise disposition. Nous devons cultiver des habitudes de religion aussi bien que de vertu. ( J. Hewlett, BD .)

Le gouvernement de nos passions, surtout de la colère

Le texte peut être résolu en cette proposition, que la règle ou le gouvernement privé sur nos passions est bien plus honorable que n'importe quelle autre règle ou domination quelle qu'elle soit. La passion de la colère est spécialement mentionnée dans le texte. L'excellence de la domination sur cette passion apparaît,

1. Parce qu'il nous porte à une ressemblance plus proche de la nature divine que tout autre pouvoir ou autorité. La grande excellence de nos natures, ou notre ressemblance et conformité à Dieu, ne consiste pas en une seule perfection, mais requiert une grande variété pour la compléter. Ce sont là les perfections les plus nobles qui améliorent et améliorent le plus l'humeur de nos esprits. Le bon tempérament de nos esprits dépend de la régularité de nos passions.

Un gouvernement juste sur ceux-ci est donc une perfection beaucoup plus grande que la force et le pouvoir. La grande gloire de Dieu lui-même est que son esprit éternel est toujours agi par la raison éternelle, sans passion ni ressentiment. Il se réjouit et se glorifie de ce qu'il est lent à la colère.

2. Parce que cela nous donne une réputation de plus grande sagesse et compréhension. Salomon relie toujours un homme de caractère et un homme intelligent. Prenez une branche de l'entendement, celle qui s'appelle prudence et discrétion. La prudence, en tant que vertu morale, est entièrement employée pour la conduite privée et le gouvernement de nous-mêmes. Exercer la domination sur les autres est plus un art et une politique qu'une vertu morale.

Il n'y a rien qui mérite le nom de prudence que ce qui se rapporte à soi-même et à l'économie privée en soi. Un homme sage est le plus grand amoureux de soi, dans un vrai sens, et la prudence ainsi que la charité commencent à la maison. Aucun homme ne peut être apte à commander à d'autres qui n'ont jamais fait l'expérience de se gouverner lui-même. L'art de calmer nos esprits est la plus noble des sagesses par rapport à nous-mêmes.

3. Parce qu'elle révèle plus de vrai courage et de bravoure que toute autre conquête. C'est la vraie force d'âme et la bravoure de l'esprit d'étouffer ces passions qui sont les ennemis de notre raison. Un tempérament féroce et incontrôlable ne montre que la grandeur de la passion d'un homme, pas la grandeur de son esprit. La grandeur de l'esprit d'un homme consiste autant dans la maîtrise de ses passions que celle d'un prince dans la maîtrise de ses sujets. Si grande est la bravoure de vaincre une seule passion, elle laisse toujours l'impression honorable d'un grand esprit.

4. Parce qu'il offre la plus vraie liberté et liberté. Si la juste notion de la liberté humaine était une exemption totale de la volonté d'un supérieur, les avantages de la liberté seraient du côté de la force et du pouvoir. Mais ce récit de la liberté est faux. Par liberté, nous entendons cette liberté intérieure et cette vigueur de l'esprit qui consistent dans la maîtrise absolue de ses propres actes ; dans l'exercice libre et paisible de ses pouvoirs.

Cela implique le libre exercice de notre raison, la domination de nos esprits et la soumission de nos passions. Là où il y a la raison la plus parfaite, il y a la liberté la plus parfaite. Certains pensent que ceux-là ont les meilleures prétentions à la liberté qui sont laissées absolument en liberté, et nullement confinées aux commandements de la raison. Mais c'est l'idée des passions humaines, non de la raison humaine. Où existe-t-il de la liberté humaine sans l'observation des règles et des lois ?

5. Parce que cela nous donne plus de facilité et de calme. Nos passions brisent naturellement notre repos et notre tranquillité. Il y a des peines et des difficultés à vaincre une passion, mais il y en a infiniment plus à en être l'esclave. Que nous soyons préoccupés de supporter les maux ou de jouir des bonnes choses de ce monde, nous trouvons une grande différence de facilité et de tranquillité entre la conduite de notre raison et le mauvais gouvernement de nos passions.

Le ressort principal de la passion de la colère est l'opinion que nous sommes méprisés et méprisés, ou l'imagination d'une indignité qui nous est offerte. Or, cette fantaisie et cette opinion, tout comme la jalousie, sont toujours tourmentantes. Chaque affront imaginaire, chaque accident sans fondement et insignifiant deviendra bientôt une nouvelle occasion de trouble et d'inquiétude. Combien cela fait pour l'aisance et la tranquillité de nos esprits de les tenir dans les limites de la raison et de la discrétion ! En conclusion, appliquez ce conseil, d'être « lent à la colère » et de « diriger nos esprits.

” Rien ne recommande mieux la religion chrétienne que celle-ci, qu'elle est la plus adaptée et la mieux adaptée pour adoucir le caractère des hommes, et pour enlever le tranchant et l'acuité de leurs esprits. Il fournit non seulement des règles, mais aussi la suffisance de la grâce pour les exécuter. ( George Rouse, DD .)

L'essentiel de la maîtrise de soi

Les archives du passé regorgent des triomphes du génie humain. Dans tous les pays, les monuments sont les marques de la grandeur. Etre inscrit dans l'histoire, faire l'éloge en panégyrique, c'est le rêve de l'ambition de ce monde. Mais que dirons-nous à celui qui a acquis la maîtrise de lui-même ? Quel Phidias lui élèvera le temple de sa renommée ? Seul Dieu est l'éloge compétent d'un tel homme. Trois choses essentielles à la maîtrise de soi : la connaissance de soi, l'abnégation et l'auto-consécration.

La maîtrise de soi n'est pas l'autodestruction. Tous les grands appétits et passions de notre nature ont été donnés dans un but bienfaisant, et lorsqu'ils sont satisfaits dans les limites de la loi, la gratification est aussi pure que la prière d'un saint ou le chant d'un ange. Il n'y a pas de péché dans la tentation. Le péché vient en cédant à la tentation. La tentation est l'évidence de la vertu. Les esprits totalement dépravés ne sont jamais tentés.

La maîtrise de soi est l'action harmonieuse des sensibilités, de toutes nos appréciations mentales, de toutes nos fonctions physiques, en harmonie avec le but pour lequel elles ont été créées. Il y a un vieux dicton dans l'Église qui dit que « le vice est l'excès de la vertu ». Ce qui est saint en soi devient impie en transcendant la loi des limitations.

1. Chacun de nous doit juger de son propre tempérament. Comment acquerrons-nous la connaissance de soi nécessaire ? La science éclairera votre chemin, mais vous vous verrez peut-être dans ce livre précieux photographié au stylo-portrait. L'illumination divine qu'il donnera sera plus qu'un mentor, ce sera un compagnon divin suggérant des pensées, éveillant des désirs, créant des motifs, exaltant des desseins.

2. L' abnégation est indispensable à la maîtrise de soi. C'est de deux sortes, le refus de faire ces choses qui sont interdites dans la loi divine ; la magnanimité de l'abnégation pour le bien et le service des autres. C'est l'abnégation supérieure. Un homme doit se priver de ce qui lui est licite, afin d'être un bienfaiteur de l'humanité.

3. Le plus important de tous est l'auto-consécration. La faiblesse consciente est plus souvent un élément de force et de victoire réelles que le pouvoir conscient, car la faiblesse peut s'appuyer sur la force de Dieu. Vous n'obtiendrez jamais cette maîtrise de soi autrement qu'ici dans la lecture de l'Écriture. Je rejette tout sauf le Divin Sauveur, qui a le pouvoir de m'investir du pouvoir de maîtriser toutes les passions et tous les appétits, puis d'affiner toutes mes sensibilités, et de donner du ton et du caractère à ma conversation, et de l'esprit à toute ma vie. ( Bp. Newman, États-Unis .)

la modération chrétienne

Le Livre des Proverbes est le meilleur de tous les manuels pour la formation d'un esprit bien équilibré. Nous allons à ce livre, non pas tant pour des déclarations complètes et définitives des doctrines distinctives de la religion révélée, que pour ces canons sages et prudents par lesquels nous pouvons réformer l'extravagance, élaguer la luxuriance et combiner toute la variété de traits et de qualités en un unité harmonieuse et belle. Ici, dans ce texte est décrit et recommandé un certain type de tempérament qui devrait être possédé et chéri par le peuple de Dieu.

1. Décrivez ce caractère. C'est la modération chrétienne. Saint Paul écrit : « Que votre modération soit connue de tous les hommes. Celui qui gouverne son esprit est caractérisé par la sobriété et l'équanimité. Il n'est jamais poussé à l'extrême dans aucune direction. Un personnage bien équilibré et symétrique flottait, comme un idéal inaccessible, devant l'esprit des meilleurs philosophes païens. C'est la fameuse « tempérance » de Platon et d'Aristote.

II. Quelques-uns des obstacles qui s'opposent à la formation d'une sobriété et d'une modération chrétiennes.

1. Il s'oppose aux appétits et aux passions du corps. C'est un des effets de l'apostasie, que la nature humaine est corrompue du côté physique, aussi bien que du côté mental et moral. Les appétits corporels sont maintenant très différents de ce qu'ils auraient été si l'homme était resté dans sa condition originelle et sainte.

2. La sobriété et la modération chrétiennes se heurtent à un obstacle dans la nature mentale désordonnée de l'homme. Comme l'imagination humaine est anarchique et incontrôlée ! Il est à certains égards plus facile de contrôler les appétits physiques que de gouverner une fantaisie enflammée et extravagante. Et les conclusions et convictions purement intellectuelles d'un homme peuvent être si unilatérales et extrêmes qu'elles gâchent son humeur. Le fanatisme de toutes les époques en fournit des exemples.

III. La vraie source de la tempérance et de la modération chrétiennes. Il doit avoir sa racine dans l'amour. Le secret d'un tempérament aussi égal est la charité. Aucun homme ne peut avoir cet équilibre large d'esprit, compréhensif et béni qui n'aime pas Dieu suprêmement, et son prochain comme lui-même. Notre sujet enseigne donc la nécessité de la nouvelle naissance. Il peut y avoir une maîtrise de soi extérieure sans aucune amélioration de soi intérieure.

Sans changement d'avis, il n'y a rien d'autre que la tentative austère et ingénieux d'un moraliste d'accomplir une tâche répugnante. L'amour - la sainte et céleste charité - doit être généré, et alors sous son impulsion spontanée et heureuse, il sera relativement facile de rectifier la corruption restante, et de réprimer les excès persistants et les extrêmes d'appétit et de passion. ( GT Shedd, DD .)

La grandeur de l'autonomie

« Pour ma part, je ne prétends à aucune finesse exceptionnelle de la nature. Mais je dis qu'en commençant ma vie comme un homme rude, mal éduqué et impatient, j'ai trouvé ma scolarité dans ces expériences très africaines que j'ai apprises par le stress réel d'un danger imminent que la maîtrise de soi est plus indispensable que la poudre à canon, et que la persistance la maîtrise de soi est impossible sans une sympathie réelle et sincère. ( SM Stanley .)

Le règne de l'esprit

Les choses qui coûtent à un homme le plus grand effort et le plus dur travail peuvent être accomplies sans aucun effort physique ; comme un homme assis dans son fauteuil, les yeux fermés. Le plus dur de tous les travaux est celui qui met l'âme à l'épreuve ; il n'y a pas d'usure comme l'usure d'un cœur et d'un cerveau. Le texte nous indique un certain travail, très difficile à faire, très noble une fois fait, qui pourtant est fait avec si peu d'apparence extérieure et d'effort physique que certains pourraient peut-être croire que ce n'est pas du tout un travail.

Quiconque a cherché à croire au Sauveur et à mener une vie chrétienne doit avoir appris par expérience combien une grande partie du travail d'un être immortel est un travail mental, un travail qui ne se montre pas physiquement. Je ne pense pas à un simple effort intellectuel ; Je pense à l'effort de toute la nature spirituelle. Toute notre vie spirituelle est, dans un sens, une « règle de notre esprit ». L'idée d'efforts invisibles, d'efforts et d'efforts spirituels est une idée avec laquelle tous les croyants sont parfaitement familiers.

Diriger notre esprit correctement est une chose difficile, et une chose à faire qui doit suivre de grands et précieux résultats. Cela implique que dans le cœur de l'homme se trouvent de nombreuses tendances indisciplinées. Il y a beaucoup de choses dans chaque âme humaine qui doivent être maîtrisées. Si l'esprit de l'homme était toujours prêt à faire le bien, il n'aurait besoin d'aucune décision, ou la décision serait une chose très facile. Mais en l'état, c'est très difficile.

Quelles sont les choses de notre nature spirituelle qui ont particulièrement besoin d'être régnées ? Il y a des impulsions à penser et à se sentir mal, et des impulsions à mal faire. La première comprend les petites impulsions auxquelles résister n'est qu'une affaire de prudence mondaine, ainsi que les tentations plus grandioses, auxquelles résister est de l'essence même de la religion. C'est une noble chose de contenir la tendance à la colère, qu'elle se manifeste par de l'agitation, ou par une maussade, ou par de violents accès de passion.

Céder à de petites poussées d'irritation, d'irritabilité ou de mauvaise humeur générale est un symptôme que quelque chose ne va pas dans votre caractère chrétien. Les humeurs maussades ou les débordements maussades d'un prétendu chrétien ne sont pas des petites choses, s'ils vont fixer dans l'esprit des jeunes une idée désagréable et douloureuse de ce que sont le christianisme et le peuple chrétien. Les petits devoirs et les petites tentations constituent, pour la plupart d'entre nous, la somme de la vie humaine.

Considérez la tendance, dans la plupart des cœurs, au mécontentement des allocations de la providence de Dieu ; à l'envie et à la jalousie à l'égard de ceux de nos semblables qui sont plus favorisés et plus heureux que nous. Nous devons gouverner notre esprit de manière à nous réconcilier avec les choses douloureuses, avec l'acquiescement à la mortification et à la déception lorsqu'elles surviennent ; et avoir des sentiments justes envers les gens envers lesquels nous sommes disposés à ressentir de la méchanceté et de l'amertume.

Dans toutes les professions et occupations, il y a de la concurrence, et il y aura des tentations d'envie, de jalousie et de dénigrement à l'égard des concurrents d'un homme. Cette règle de ton esprit qui est nécessaire dans le christianisme pour affronter la déception fait ressortir les qualités les meilleures et les plus nobles qui peuvent être trouvées chez l'homme. Ensuite, il y a la tendance à la procrastination quant à nos intérêts spirituels. Plus d'une âme a daté sa ruine d'avoir cédé à une impulsion qui aurait dû être résolument réprimée, de remettre à demain une œuvre qui aurait dû être faite aujourd'hui. ( AKH Boyd .)

Diriger l'esprit l'épreuve de la grandeur

Mieux vaut gouverner l'esprit que la conquête extérieure, parce que...

I. L'esprit dans l'homme vaut lui-même plus que toutes les conquêtes extérieures.

1. Son excellence inhérente. La vie dans un seul individu doté d'intellectualité, de conscience et de sentiment esthétique, d'espoir, etc., a plus de valeur que n'importe quel nombre ou étendue de possessions sans âme : un seul esprit l'emporte sur le globe matériel.

2. C'est l'objet de l'amour de Dieu. Il s'intéresse aux choses, mais aime les esprits.

3. Il est immortel. Empires disparus ; villes désolées; tout le reste sauf des esprits qui s'en vont.

II. Il faut plus de force personnelle pour gouverner son propre esprit que pour faire des conquêtes extérieures. La conquête extérieure se fait par le mécanisme des circonstances ; l'intérieur par ses propres ressources.

III. La conquête de soi est meilleure que laïque, car elle s'accomplit par un processus de guerre plus élevé, Elle ne s'exerce pas avec des armes, mais avec des vertus. Son manuel consiste en « toutes les choses qui sont honnêtes, justes, pures, belles, de bon rapport ». Le combat lui-même paie indépendamment des résultats promis. Ce qu'implique le contrôle de son esprit.

1. L'ordre indépendant de ses propres paroles et actions. Peu de gens sont capables de déterminer en eux-mêmes ce qui sera le résultat de leur vie.

2. À l' arrière de cela, la maîtrise de soi implique non seulement l'ordonnancement de sa propre conduite, mais aussi le modelage délibéré de ses désirs et de ses objectifs conformément à son meilleur jugement. La raison doit contrôler ou encourager les sentiments.

3. Et derrière cela, la maîtrise de soi implique la détermination délibérée de son propre jugement à la lumière des preuves.

Elle exclut rigoureusement les préjugés. Quelles aides avons-nous pour le contrôle de nos propres esprits ?

1. Le Saint-Esprit : une transmission de paix, de pureté et d'un esprit sain.

2. Le sens de la présence du Christ : l'influence de la connaissance que le plus grand et le plus saint des êtres nous regarde et nous encourage.

3. Absorption des grandes choses de Dieu : toute vie élevée au-dessus du plan de sa propre petitesse ; méditer les lois éternelles, spirituelles, puissantes du royaume glorieux; et donc non affecté par les influences temporaires, comme les étoiles ne sont pas affectées par les vents.

4. La charité dans le cœur : un homme aimant débarrassé des inimitiés, des envies, des pincements d'orgueil ; une sérénité essentielle. ( Revue homilétique .)

Auto-victoire

Les gens ne nous disent-ils pas souvent : « Conquiers-toi toi-même » ? Quelqu'un peut-il se vaincre? Dieu peut le vaincre ! "Meilleur." Pourquoi une personne qui se conquiert est-elle « meilleure » qu'un général qui prend une ville ?

1. Il est un plus grand héros ; il fait une chose plus difficile, un acte plus noble. Dois-je vous dire pourquoi c'est si difficile? Parce que Dieu voulait que ce soit difficile. Quand Adam et Eve ont mangé le fruit défendu, ils étaient amis avec le diable. Mais Dieu dit, avec une grande miséricorde : « Vous ne serez pas toujours amis. Je mettrai inimitié entre vous. Et quand les garçons ou les filles commencent à essayer de se vaincre, ils trouvent « l'inimitié » : ils trouvent combien il est difficile de lutter contre leurs péchés.

2. Et la raison pour laquelle il est si difficile de vaincre une mauvaise habitude est qu'il y a toutes sortes de pouvoirs qui luttent contre vous avec cette faute.

3. Ce n'est pas seulement une chose plus courageuse mais une chose plus heureuse de se conquérir que de "prendre une ville". Il y a du bonheur dans la conscience si l'on réussit à vaincre quelque chose de méchant ; et il n'y a pas de bonheur pareil au monde. Si vous prenez des villes, cela ne vous rendra pas heureux. Quand Alexandre le Grand a pris presque toutes les villes du monde, il s'est assis en pleurant, car il ne pouvait pas trouver plus de mondes à prendre. Mais si vous essayez de faire le bien et de vaincre progressivement votre propre péché qui vous guette, vous vous sentirez à l'intérieur d'une paix telle qu'aucun mot ne peut le décrire !

4. Maintenant, il y a autre chose - ce n'est pas seulement plus courageux et plus heureux, mais quelque chose de mieux encore - cela plaît à Dieu. Cela doit être le meilleur. Maintenant, la raison pour laquelle il plaît tant à Dieu que vous vainquiez vos péchés, c'est parce que vous grandirez comme Jésus-Christ. ( J. Vaughan, MA .)

Le règne de l'esprit

Vous vous souvenez de l'histoire de « Sindbad le marin » : comment le vieil homme de la mer, lorsqu'il demanda à Sindbad de le soulever par pitié pour ses infirmités, s'assit à califourchon sur ses épaules, s'accrochant étroitement au pauvre homme partout où il allait, contraignant lui de faire ce qu'il voulait jusqu'à ce que sa vie devienne un fardeau pour lui. Ainsi, la nature inférieure, lorsqu'elle l'emporte sur la supérieure, en fait son esclave et l'oblige à faire ce qu'elle veut, jusqu'à ce que la servitude dégradante devienne si agaçante qu'on donnerait n'importe quoi pour s'en débarrasser.

Maintenant, vous êtes tous nés avec une nature pécheresse. Vous héritez d'une tendance au péché. Dieu seul peut vous donner le pouvoir de gouverner votre esprit, et à travers votre esprit dominant, de gouverner tout votre corps et votre vie. Dieu seul peut à nouveau couronner le roi en vous et le rendre maître de toutes vos passions indisciplinées et de vos désirs rebelles. Vous ne pouvez régner sur vous-mêmes en rois qu'en vous soumettant à Lui. Or, il est à craindre que dans la nature de chacun il y ait un coin du diable ; que, bien que strict sur certains points, vous êtes susceptible d'être laxiste sur d'autres, et d'aggraver les péchés que vous aimez en condamnant les péchés dont vous ne vous souciez pas.

Vous voulez être considéré comme bon, alors que vous sacrifiez une partie de votre nature au mal. Mais c'est une terrible illusion. Si un coin de ce genre est laissé à l'abandon et à l'abandon dans vos cœurs, il corrompra assurément toute votre nature.

1. La toute première chose que vous devez faire pour gouverner votre propre esprit est de confier votre esprit à Dieu. C'est ce que fit David ; c'est ce que Jésus a fait. Vous avez tendance à penser que vous ne confiez votre esprit à Dieu que lorsque vous mourez et abandonnez le souffle de votre corps. Mais vous pouvez le faire maintenant dans votre jeunesse, dans votre santé et votre force. Vous aurez à vos côtés la force de l'Omnipotence. Dieu vous aidera à maîtriser chaque tentative rebelle que votre esprit fait pour échapper à son joug béni.

Vous pouvez défier le diable au nom du Seigneur juste qui vous réclame. Je me souviens qu'un jour naviguant sur un bateau à vapeur, le fils du capitaine, un petit bonhomme intelligent de cinq ou six ans, était à bord et voulait prendre la place de l'homme à la barre. Le bon barreur, pour lui faire plaisir, mit le rayon du volant dans sa petite main, qui pouvait à peine le saisir. Mais il a pris soin en même temps de mettre sa propre grande main sur les petits doigts de l'enfant, et a pris une prise ferme et a déplacé la roue dans la bonne direction.

Et le garçon était dans une grande joie, imaginant qu'il conduisait lui-même l'énorme vapeur. Maintenant, alors Dieu s'occupe de vous. Il met sa main toute-puissante sur votre main faible lorsque vous dirigez votre propre esprit, et rend sa force parfaite dans votre faiblesse.

2. Maintenant, je veux que vous gouverniez votre esprit, non pas sous l'influence de la peur, mais sous l'influence de l'amour. Celui qui te demande de faire cela, qui te donne la force de le faire, te gouverne en amour.

3. Et n'est-ce pas une chose heureuse de diriger votre propre esprit sous Dieu ? Vous avez vu une pièce de machinerie compliquée avec toutes les roues dentées s'emboîtant les unes dans les autres, et toutes mises en marche et contrôlées par une force centrale. Avec quelle douceur la machine a fonctionné vers le seul bon résultat ! Dans une ville modèle où chacun obéissait au gouverneur et faisait son travail, et le bien de chacun était le bien de tous, que la vie serait agréable ! Et ainsi, lorsque l'esprit en chacun de vous est gouverné par l'amour de Dieu, par le désir suprême de faire sa volonté, votre condition est vraiment heureuse.

Vous êtes fait de telle sorte que toutes vos facultés et vos pouvoirs, travaillant dans leurs justes rapports, forment l'unité la plus complète de l'univers, l'image de l'unité même de Dieu. Mieux vaut régner sur votre esprit et produire cette unité bénie que de conquérir la plus grande ville du monde. Le conquérant d'une ville la vainc par la force et la gouverne par la peur. Il y entre contre la volonté de ses habitants, et il y a désordre et effusion de sang, feu et épée ; et s'il réussit à mettre de l'ordre, c'est en surface : au-dessous, dans le cœur du peuple, il y a la haine et le désir de vengeance. Mais si vous dirigez votre propre esprit, alors tous vos pouvoirs tombent dans leur bon ordre, et tout ce qui est en vous obéit volontairement au contrôle de l'esprit. ( H. Macmillan, DD .)

Continue après la publicité
Continue après la publicité