La richesse fait beaucoup d'amis; mais le pauvre est séparé de son prochain.

Les riches et les pauvres

Rien sur terre n'est aussi puissant que l'argent. C'est une force devant laquelle tout s'incline. La richesse est un pouvoir si puissant que celui qui le possède ne ressent pas sa dépendance comme le font les autres hommes. Étant plus facilement gâté que les autres hommes, son salut est plus difficile. Cela explique tout ce que l'évangile a à dire sur les hommes riches. En parlant de richesse, nous sommes très enclins à commettre l'erreur de supposer que seuls les hommes très riches sont riches.

La Bible raconte que l'homme riche, libéré de ses dettes, a tout ce qui lui reste après avoir pourvu aux nécessités réelles de la vie. La pauvreté, c'est l'isolement. Quand nous devenons pauvres, nous nous sentons seuls. Soit des amis se retirent de nous, soit nous nous retirons d'eux. Quand quelqu'un devient vraiment pauvre, il est pratiquement abandonné par ses frères. Ils ne veulent peut-être pas l'éviter, mais ils le laissent assez sévèrement tranquille. Les pauvres sont le matériau sur lequel nous, chrétiens, devons travailler.

Pour ceux-ci, nous devons laisser briller notre lumière. C'est notre travail le plus sacré d'arrêter cette séparation du pauvre de ses voisins. Les pauvres sont ici par intention divine. Les pauvres aident à sauver nos âmes. Nous ne devons pas seulement les soulager ; nous devons les aider. Donner ne suffit pas pour remplir notre devoir chrétien envers eux. Aider les pauvres à s'aider eux-mêmes est la chose la plus chrétienne que vous puissiez faire. Les machines dans la vie religieuse sont à éviter. Elle n'a d'utilité que car elle aide à concentrer l'énergie. ( GR Van de l'Eau. )

Pauvreté, richesse et égoïsme social

I. Les épreuves de la pauvreté.

1. Dégradation. « Le pauvre utilise des prières. Mendier son prochain est une dégradation ; c'est ce contre quoi notre virilité se révolte. « Le pauvre utilise des prières. Ils doivent mortifier l'indépendance naturelle de leur esprit. Ils sont soumis à--

2. Traitement insolent. "Le riche répond grossièrement."

3. La désertion sociale. « Le pauvre est séparé de son prochain. » Qui, dans ce monde égoïste, se liera d'amitié avec les pauvres, quelle que soit leur intelligence supérieure ou leur caractère excellent ? Lorsque l'homme riche avec son grand cercle d'amis devient pauvre, les pôles de son aimant sont inversés et ses vieux amis ressentent la répulsion.

II. Les tentations de la richesse.

1. Dans l'esprit de son possesseur. Elle tend à favoriser l'arrogance et l'insolence. "Le riche répond grossièrement." La tentation de la richesse se révèle...

2. Sur l'esprit du cercle de l'homme riche. "La richesse fait beaucoup d'amis."

III. L'égoïsme de la société. « Chaque homme est un ami pour celui qui offre des cadeaux. » ( homéliste. )

Amitié du monde

Quand je vois tomber des feuilles de leurs arbres au commencement de l'automne, telle est, je pense, l'amitié du monde ; tels sont les conforts et les joies de cette vie. Tant que durera la sève de l'entretien, mes amis fourmilleront en abondance, mes joies et mon confort demeureront en moi ; mais quand la sève cesse, le ressort qui les alimente tombe en panne ; dans l'hiver de mon besoin ils me laissent nu. ( HG Salter. )

Les amis ont cherché de l'argent loin

Dans l'« Autobiographie » du Dr Guthrie, il y a une bonne illustration de l'état malheureux de cynisme dans lequel les riches sont enclins à tomber. Il y raconte comment, dans un hiver d'une rigueur extraordinaire, il fit appel à une dame qui avait succédé à une fortune prodigieuse, en faveur des pauvres affamés de sa paroisse. Ce faisant, il n'avait aucun espoir de succès très optimiste. Lorsqu'elle fut introduite dans sa chambre, elle se retourna et, montrant sa silhouette maigre et maigre, et un visage qui semblait avoir été taillé dans de l'acajou, sourit et dit : « Je suis désolé de vous voir.

Qu'est-ce que vous voulez? Je suppose que vous êtes ici à la recherche de siller. « La raison même pour laquelle je suis ici », fut la réponse franche du Docteur. Sa remarque suivante montra combien ses richesses avaient peu de pouvoir de conférer le bonheur ; et avec toute sa richesse de flatteurs, quelle pauvre, solitaire, désolée, misérable créature était ce possesseur de plus d'un million de livres sterling. « Ah », dit-elle, « personne ne vient me voir ni me chercher ; mais c'est l'argent, l'argent qu'ils recherchent. Nous sommes heureux de pouvoir raconter que cette riche vieille dame a donné au Dr Guthrie cinquante livres pour les pauvres, un acte qui, nous l'espérons, a jeté une lueur de soleil dans sa sombre vie.

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