Qui peut dire, j'ai purifié mon cœur ; Je suis pur de mon péché ?

Pureté de coeur

I. Qui peut dire que j'ai purifié mon cœur ? Nous lisons que certains ont les mains propres, ce qui implique une abstinence des péchés extérieurs. Un cœur pur implique plus que cela ; il se rapporte au tempérament et au tempérament intérieurs, au penchant de la volonté et aux diverses opérations des affections, comme étant spirituels et agréables aux yeux de Dieu.

1. La pureté du cœur est beaucoup à désirer.

2. C'est l'œuvre de l'Esprit seul de la communiquer.

3. Il y a tellement d'orgueil et de vanité dans l'homme que beaucoup sont susceptibles de penser qu'ils ont purifié leur cœur.

II. Qui peut dire, je suis pur de mon péché ? Être pur du péché est similaire à notre être dans un état de perfection sans péché. Personne n'en a jamais joui dans la vie présente, sauf Lui seul qui « ne connaissait pas le péché ».

1. Qui peut dire qu'ils n'ont jamais été souillés par le péché originel, ou qu'ils sont maintenant libérés de cette souillure ?

2. Qui peut dire qu'ils sont purs des péchés intérieurs, des maux du cœur ?

3. Qui peut dire qu'ils sont totalement libérés du mal pratique dans la vie et la conversation ?

4. Qui peut dire qu'ils sont libres de tout péché qui les assaille, ou qu'ils ne sont souillés par aucun de ces maux auxquels ils sont plus spécialement exposés par des habitudes constitutionnelles, ou par leur occupation ou leurs relations immédiates. Comme nul ne peut dire avec vérité qu'il est pur de son péché, quelle raison le meilleur des hommes a-t-il de s'abaisser devant Dieu ! ( B. Beddome, MA )

Le devoir de mortification

L'épreuve et l'examen de nos cœurs et de nos voies en référence à Dieu est un devoir qui, bien que dur et difficile, nous est extrêmement utile et bénéfique.

I. Le devoir de mortification. La purification de nos cœurs, pour être purs du péché.

1. La nature de l'action. Nettoyage. Un mot impliquant un changement et une altération qui doit être fait en nous. Ce qui est purgé était autrefois impur. Dieu est pur ; les saints sont purgés et purifiés. Cela nous montre la nature du péché : il s'agit d'impureté. L'impureté est une qualité avilissante ; une qualité détestable; une chose odieuse en soi et pour soi. La purification montre la vertu souveraine de la grâce et du repentir.

C'est d'une vertu purificatrice. Il a le pouvoir de nous purifier des souillures du péché. Elle est comparée à l'eau propre, qui lave la saleté. A un vent qui, en passant, nettoie. À un feu, qui consomme des scories et de la corruption.

2. La propriété de l'agent. Le texte fait de nous des agents de cette grande œuvre. Le péché est purifié dans notre justification, lorsqu'il est pardonné et pardonné. L'acte de pardon n'appartient qu'à Dieu. Le péché est purifié par la mortification, la régénération et la conversion. Le progrès de ces actes Dieu opère en nous, et par nous. Son Esprit nous permet de poursuivre cette œuvre qu'il commence gracieusement, et de nous purifier.

3. La circonstance du temps. « J'ai nettoyé. » La mortification est une œuvre de longue durée ; cela demande progrès et persévérance.

II. L'objet sur lequel il faut travailler. "Le cœur." L'homme tout entier doit être purifié, mais d'abord et surtout le cœur. Le cœur est la fontaine et l'origine d'où toutes les autres impuretés coulent et coulent. Le cœur est le trou caché où le péché se dirige. Le cœur est le siège et la résidence appropriés du péché.

III. La mesure ou le degré de mortification. "Je suis pur de mon péché." C'est le but élevé qu'un chrétien doit se fixer, aller de l'avant vers la perfection. Le texte met notre péché à nos portes, et il s'agit donc pour nous de nous en débarrasser. Le péché est le produit de notre volonté. Il y a le péché d'inclination consanguine et naturelle ; le péché auquel notre âge particulier nous dispose : l'enfance est oisive, la jeunesse dévergondée, l'âge cupide ; les péchés de notre appel et de notre vocation : chaque appel a ses tentations particulières.

IV. La difficulté de la mortification. Cette question « Qui ? » n'est pas destiné à toutes sortes de pécheurs. Il n'est pas proposé à l'homme profane, à l'homme grossièrement ignorant, ou à l'homme négligent et insouciant. La question atteint les meilleurs hommes, ceux qui ont bien avancé dans cette œuvre de purification et de mortification, qui pourtant sont condamnés par leur propre conscience ; qui ont encore du levain à purger ; découvrir que certains péchés de subreptice s'empareront d'eux.

Quant à la question elle-même. Il s'écrit ainsi : « Qui peut dire ? Pas « Qui dit ? » ou « Qui dira ? » ou « Qui ose dire ? » Nous pouvons sans risque résoudre la question en une affirmation péremptoire et conclure qu'aucun homme n'est clair ou exempt de péché. Le chrétien sérieux peut dire : « Par la grâce, j'ai brisé la force et la domination du péché. ( Bp. Brownrigg. )

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