La pensée de la folie est le péché.

La nature des mauvaises pensées

I. Que signifie la « pensée de folie » ? La folie et le péché signifient la même chose dans les Écritures. Nous ne devons pas comprendre les pensées de pure spéculation comme de simples actes de l'entendement ; ni même une pensée d'inclination soudaine et passagère vers le péché, qui surgit dans nos esprits avant que nous en ayons conscience et que nous nous efforçons d'étouffer. Bien que de telles pensées soient pécheresses dans leur première ascension et tendance, lorsque l'imagination a été longtemps chauffée ou que leurs cœurs ont été corrompus par un quelconque excès ou désordre criminel.

Nous devons comprendre par une pensée de folie une de complaisance. Une pensée telle que la volonté non seulement consent à entretenir, mais sur laquelle l'esprit se plaît à s'attarder et à s'étendre. Ces mauvaises pensées procèdent de quelque passion régnante vicieuse, ou peut-être d'un péché présomptueux. Céder à de telles pensées vaines et insensées est un argument d'un esprit très tourné et éloigné de Dieu. De telles pensées impures et lâches sont directement contraires aux fruits de l'Esprit et aux préceptes de la Sainte Écriture qui exigent que nous ayons un esprit spirituel. Beaucoup pensent à tort qu'il n'y a pas de péché à s'attarder sur de mauvaises pensées, tant qu'ils s'abstiennent d'actes extérieurs grossiers de péché.

II. Règles et orientations pour une meilleure régulation de nos pensées.

1. Veillez à être toujours utilement ou du moins innocemment employé.

2. Examinez attentivement quelles sont les choses qui ont été les plus susceptibles d'exciter en nous de mauvaises pensées. Et abstenez-vous de la compagnie, des livres et des circonstances qui nous influencent pour le mal.

3. Les mauvaises pensées surgissent fréquemment du tempérament naturel dominant.

4. Vivre sous un sens constant de la présence et de l'inspection de Dieu sur nous.

5. Toutes les règles et directions serviront peu à un meilleur gouvernement de nos pensées sans les grâces illuminatrices et sanctifiantes de l'Esprit de Dieu. ( R. Fiddes, DD .)

Et le moqueur est une abomination pour les hommes.

Le moqueur

I. Une description du moqueur.

1. Il est celui qui va à l'encontre de la raison générale et des maximes selon lesquelles le reste de l'humanité se gouverne. Il place sa plus grande gloire dans ces désordres dont le reste de l'humanité a le plus honte.

2. C'est quelqu'un qui prend plaisir à marcher dans la voie des pécheurs.

3. Il serait considéré comme croyant qu'il n'y a pas de Dieu.

4. Il se plaît à ridiculiser les personnes ou les choses qui ont un rapport plus immédiat avec Dieu.

5. Le plus grand effort du moqueur est contre cet ordre d'hommes dont la fonction particulière est de servir dans les choses qui concernent Dieu.

6. Il se fait un devoir de confondre la distinction de la vertu et du vice, d'appeler le mal bien et le bien mal.

II. Il se rendait en abomination aux hommes. C'est ce qu'il fait par--

1. Son serment commun.

2. Son blasphème.

3. Sa confusion de la distinction de la vertu et du vice.

III. Améliorations utiles.

1. Les hommes entretiennent généralement une estime et une vénération secrètes pour la religion.

2. Prenez soin de nous tenir aussi loin que possible de l'humeur profane du moqueur. Ne pensez jamais à Dieu, ou ne parlez jamais de Lui, sauf avec révérence. Veillez à ne pas entraver l'influence des considérations religieuses sur nos cœurs. ( R. Fiddes, DD .)

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