As-tu trouvé du miel ?

mange autant qu'il te suffit, de peur d'en être rassasié et de le vomir.

Religion et plaisir

C'est une notion erronée que la religion est une affaire mélancolique, et l'ennemi du plaisir. Le christianisme est censé être synonyme d'inanité, et imposer à la chair et à l'esprit une lassitude qui étouffe la liberté, refoule l'élasticité et émousse l'éclat qui sont l'héritage naturel et précieux de la jeunesse. Mais c'est aussi faux que le diable qui l'a inventé. Je me tiens ici comme le messager de Dieu, comme le champion du plaisir, l'avocat de l'hilarité, l'apôtre de la jouissance, le prophète de la légèreté.

Le plaisir est une nécessité de notre nature. La bonté de Dieu a abondamment pourvu à la pleine satisfaction et au plaisir. Le corps est doté de sens capables d'exquises sensations de délice. Quand vous parlez de la mélancolie de la religion, vous devenez le fanfaron pharisien, et non

I. Vous remerciez votre Dieu de ne pas être comme les autres hommes. Si l'intellect cherche du plaisir dans l'étude de l'univers physique, le philosophe chrétien trouve-t-il moins à charmer son esprit que ses camarades scientifiques de croyance moins assurée ? Mais la nôtre est une triple virilité. Il y a l'homme moral et spirituel. Il y a sûrement du miel à faire le bien ; il y a du plaisir dans la bonté et la vérité. Quant au miel de la vie à trouver dans une bonne conscience, en faisant le bien, en marchant droit, selon les lois universellement reconnues de la morale, assurément le chrétien a une meilleure chance que l'homme ordinaire. Qu'est-ce que la religion permet, ou plutôt enjoint, comme d'agréables récréations ?

1. Ils ne doivent pas me faire de mal ; ni affaiblir mon corps, ni priver mon cerveau de son énergie vitale, ni troubler mon sens intérieur du droit.

2. Ils doivent recréer mon corps ; renforcez-le et laissez-moi plus prêt pour le service après-vente.

3. Ils doivent me rafraîchir l'esprit ; ne pas le rendre lent, lourd, déprimé et mal à l'aise.

4. Ils doivent encourager mon cœur, dans leur influence actuelle, dans leurs résultats et dans leur mémoire. ( J. Jackson Wray .)

L'utilisation du miel

1. La Bible n'interdit pas le plaisir. Il ne dit pas à l'homme qui a trouvé du miel : « N'en mange pas ! mais « Mange autant qu'il te suffit. Ce que la Bible interdit, c'est l'excès.

2. En interdisant de tels plaisirs, la Bible procède sur un principe de bienveillance. « Ne mange pas plus que ce qui te suffit ! Pourquoi? Non pas parce que le plaisir est rancunier, mais parce que la douleur est déconseillée.

3. Le principe sur lequel la Bible procède en cette matière est bienveillant, parce qu'il est conforme à la constitution de notre nature. Il y a un moment où le plaisir devient douleur. C'est la loi de notre être, que si le plaisir doit rester plaisir, il doit être apprécié modérément et par intermittence. ( Revue homilétique .)

Plaisir

I. L'autorisation.

1. Le plaisir est une nécessité de notre nature.

(1) Une nécessité de sa constitution complexe. Nous sommes faits pour profiter. Nous avons la capacité de

(a) Plaisir animal;

(b) plaisir intellectuel;

(c) le plaisir moral ;

(d) plaisir religieux;

(e) plaisir social.

(2) Une nécessité de ses désirs instinctifs. Nous avons une soif intense de plaisir. « Qui nous montrera du bien ? » Ce désir de jouissance, que l'on retrouve aussi bien au milieu des raffinements de la civilisation qu'au milieu de la grossièreté de la barbarie, aussi bien dans la maison des riches que dans la chaumière des pauvres, aussi bien chez le savant philosophe que chez le paysan illettré.

(3) Une nécessité de son parfait développement.

2. Le plaisir est une possibilité de notre condition. Dieu, le tout-sage et toute espèce, non seulement nous a créés pour le plaisir et nous en a donné un fort désir, mais il nous a aussi abondamment entouré de ses sources.

(1) Pour les facultés animales. Il y a de la lumière pour les yeux, de la musique pour l'oreille, du parfum pour l'odeur.

(2) Pour l'intellectuel. L'univers est un problème pour notre étude.

(3) Pour la morale. Le vrai et le bien sont autour de nous, dans le caractère de Dieu, les actions du bien, etc .

(4) Pour les religieux. Dieu en Christ est révélé comme l'objet d'adoration.

(5) Pour le social. Il y a la société, avec sa vie variée.

3. Le plaisir est un élément de notre religion. Le christianisme n'est pas un système ascétique morbide. « Réjouissez-vous toujours dans le Seigneur. »

II. La limitation : « Mange autant qu'il te suffit. Le plaisir ne doit pas être livré sans discernement et sans limite. Nous ne devons nous adonner à de tels plaisirs que tels qu'ils sont...

1. Dignes dans leur nature. Nous devons nous souvenir de la spiritualité de notre nature et de l'immortalité de notre être. Nous ne sommes pas des animaux. Ne faisons pas l'erreur du riche fou. Nous sommes faits à l'image de Dieu et sommes capables de joies élevées et nobles.

2. Bénéfique dans leur influence. Le plaisir ne doit pas être recherché et procuré pour son propre compte, mais comme un moyen d'atteindre une fin supérieure. Les objets du plaisir sont de recréer le corps ; pour rafraîchir l'esprit; réjouir le cœur ; pour nous préparer au travail de la vie.

3. Chrétien dans leur sanction.

4. Proportionné à leur diplôme. Le plaisir ne doit pas être la fin de la vie. Ce ne doit pas être un passe-temps. Le temps est trop précieux pour être gaspillé. ( Thomas Baron .)

Le miel du monde

I. Le monde a son miel.

1. Il a un miel gastrique. Quels plaisirs peut-on tirer d'une participation aux précieux fruits de la terre !

2. Il a un miel grégaire. Quel plaisir les hommes ont à se mêler à leur espèce, simplement comme animaux sociaux ; le plaisir des copains, des parents, des enfants.

3. Il a un miel séculaire. Poursuite, accumulation et utilisation des richesses.

4. Il a du miel esthétique. Le beau dans la nature, l'art, la musique.

5. Il a du miel intellectuel. Enquête et découverte des idées divines qui sous-tendent toutes les formes et résonnent à travers tous les sons de la nature.

II. Le miel du monde peut être abusé.

1. Certains mangent trop de miel gastrique, et deviennent gourmands, épicuriens, voluptueux.

2. Certains mangent trop de miel grégaire et deviennent des débauchés débauchés, des animaux gonflés.

3. Certains mangent trop du miel séculaire, et deviennent de misérables avares, hantés de mille soupçons.

4. Certains mangent trop de miel esthétique et deviennent indifférents à tout sauf à ce qu'ils considèrent comme beau et harmonieux.

5. Certains mangent trop du miel intellectuel, et ils n'ont d'autre vie que dans celle des observatoires, des laboratoires et des bibliothèques.

III. Le miel du monde maltraité produit des nausées. L'excès d'indulgence dans n'importe quel plaisir mondain entraîne une maladie morale et un dégoût. Il y a ce que les Français appellent l' ennui qui s'en dégage - "ce bâillement affreux", dit Byron, "que le sommeil ne peut pas arrêter". L'utilisation excessive de ce miel fait souvent de la vie un fardeau intolérable. Conclusion : Faites attention à la façon dont vous utilisez le monde. Vous avez peut-être trop de bonnes choses.

Il y a un miel, Dieu merci! dont vous ne pouvez pas prendre trop, qui ne saturera ni ne vous rendra malade, c'est-à-dire le miel de la jouissance spirituelle ; le plaisir d'étudier, d'imiter, d'adorer Celui en présence duquel règne la plénitude de joie, etc . ( D. Thomas, DD .)

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