Ne refusez pas le bien à ceux à qui il est dû.

Un plaidoyer pour les commerçants

Lorsque le premier homme était tombé dans le péché, le travail lui a été imposé comme punition. Et pourtant il y avait de la miséricorde mêlée au jugement. Cette nécessité sévère qui obligeait l'homme à manger du pain à la sueur de son front devint l'une de ses plus pures et plus douces sources de plaisir. Que serait le monde sans le travail ? Ne lui doit-on pas l'occupation du temps qui, autrement, serait un fardeau trop lourd à porter ? N'est-il pas indispensable à notre vigueur mentale et physique, à l'esprit sain dans le corps sain ? Et ne contribue-t-il pas, directement et indirectement, à nos plaisirs les meilleurs et les plus durables ? Mais le travail est tel que Dieu l'a imposé à l'homme.

Pas un travail incessant ou, en soi, hostile aux intérêts du corps ou de l'esprit. L'homme a trop souvent fait du travail une malédiction. Ramener le travail à la position qu'il occupait après l'expulsion du paradis, garder ses droits et faire de l'occupation industrielle une aide plutôt qu'un obstacle au progrès de l'humanité sont des objets d'une noble et divine entreprise.

I. Ce but est bon.

1. C'est bien personnellement. Imposer de sages limitations au travail est bon pour le corps, pour l'esprit, pour l'âme.

2. C'est relativement bon. Bon pour les employeurs, bon pour leurs intérêts, pour leur conscience. C'est bon pour la république et pour l'Église.

II. Ce mouvement pour la limitation du travail est juste. Les jeunes hommes ont droit à une bonne partie du temps qu'ils peuvent utiliser comme bon leur semble. Nous ne parlons pas maintenant d'opportunité, mais de réclamation légitime. Ils ont le droit d'être heureux. C'est un péché d'empêcher un semblable d'être heureux. Nous commettons ce péché si nous aidons à mettre des obstacles sur son chemin afin qu'il ne puisse obtenir sa part de joie. Ils ont le droit de défendre leurs propres intérêts.

Les jeunes peuvent ne pas avoir d'opportunités en or parce qu'ils n'ont pas de loisirs. Ils ont le droit d'accomplir un dessein moral. Ce que cela devrait être, chaque jeune homme devrait le découvrir spécifiquement par lui-même. Il est alors tenu de l'effectuer. Et il a le droit d'exiger de la société la possibilité d'obéir à l'impulsion divinement implantée. Il doit avoir du temps pour respirer, du temps pour les réalisations morales.

III. La demande d'heures de travail plus courtes est également praticable. Ça peut être fait. Les heures tardives ne sont pas indispensables. Un petit aménagement domestique rendrait l'achat aussi facile en plein jour qu'à l'heure sombre du soir. ( WM Whittemore, SCL .)

Retenue de cotisation

Nombreuses sont les formes de cette malhonnêteté, emprunter sans payer, éluder les impôts, retenir le salaire de l'ouvrier. Mais la règle sonde plus profondément que cette surface. Si nous n'avons aucune dette légale envers personne, nous avons une dette évangélique envers tous. Même le pauvre est lié par cette loi universelle de son prochain plus pauvre. Chacun a droit à notre amour. Chaque occasion de faire le bien est notre appel à le faire. ( C. Ponts, MA )

Bienfaisance

I. La bienfaisance humaine a ses prétendants.

1. Ce que vous avez est donné en fiducie.

2. Il vous est remis pour distribution.

II. La bienfaisance humaine n'est limitée que par l'incapacité. Notre pouvoir est la mesure de notre obligation.

III. La bienfaisance humaine devrait toujours être prompte dans ses services.

1. Parce que l'ajournement de tout devoir est un péché en soi.

2. Parce que négliger une impulsion bienveillante est préjudiciable à soi-même.

3. Parce que le demandeur peut sérieusement souffrir d'un retard de votre aide.

IV. La bienfaisance humaine exclut toute méchanceté de cœur. La vraie charité ne pense pas au mal. Un cœur égoïste est un mauvais désir. ( D. Thomas, DD )

Le devoir de charité

I. La charité, comme obligation morale, est en tête de la pratique religieuse. Ce n'est pas un devoir purement de commandement et d'institution positifs, mais dans sa propre nature, et par une obligation constante et éternelle. Les Juifs confondaient facilement les choses moralement bonnes et mauvaises avec les choses rendues bonnes et mauvaises par ordre positif. La distinction a été vigoureusement établie par les prophètes. La charité est donc le devoir principal de notre religion, comme étant universelle et indispensable et une perfection dans sa propre nature.

II. La charité est l'imitation la plus proche de la nature divine et des perfections dont nous sommes capables. Les perfections divines ne sont pas imitables par nous, quant à leur degré et à leur étendue. Ils sont tous infinis en Dieu. Nous pouvons faire le bien selon notre pouvoir et dans notre sphère. Dieu acceptera selon ce qu'un homme a.

III. Cette bonne disposition d'esprit est faite des conditions immédiates de notre bonheur futur. La vertu de charité est une condition évangélique immédiate de notre bonheur futur, et elle en est une cause naturelle, ou un tempérament d'esprit qu'on peut appeler béatifique. Dans la nature des choses, il prépare les hommes à être admis dans les régions tranquilles de la paix et de l'amour. C'est aussi une vertu propre et nécessaire à cette vie, sans laquelle le monde ne peut subsister.

Cette terre est la seule étape où cette vertu peut et doit s'exercer. Il n'est pas facile de prescrire des règles, des mesures et des proportions à la charité des hommes, mais ce n'est pas non plus nécessaire. ( Francis Astry, DD )

Le devoir de charité énoncé et appliqué

Cette charité en général est un devoir que personne ne niera. Mais beaucoup, à cause de circonstances particulières, se croient entièrement déchargés de son exécution. Beaucoup, bien qu'ils soient propriétaires de l'obligation, la désavouent pourtant à sa juste valeur.

I. Quelles sont les personnes obligées de donner à des fins charitables, et dans quelle proportion ? Par usages charitables, on entend le soulagement des démunis, des malades, des nécessiteux, etc. Les grands, les opulents et les capables devraient assumer la part principale de ce devoir. Ils sont intendants et doivent rendre compte. Leurs bonnes actions doivent être proportionnelles à leurs capacités. Tout le monde regarde avec horreur un homme qui accumule toujours des richesses sans rien consacrer à des usages charitables ; aussi avide que la mer et aussi stérile que le rivage.

Ceux dont la situation n'est que facile, qui ne peuvent que répondre aux demandes de leurs familles, prétendent être totalement exemptés de l'accomplissement de ce devoir. Mais souvent de telles personnes ont des indulgences secrètes, qui constituent leur véritable excuse. Ceux qui sont dans la misère pensent qu'ils n'ont rien à faire dans les œuvres de charité. Riches et pauvres sont également concernés par le devoir, mais en proportion de leurs circonstances.

Celui qui a peu est aussi strictement tenu de donner quelque chose de ce peu que celui qui a plus est obligé de donner plus. La charité consiste à faire de son mieux et à le faire avec un esprit volontaire. Le plus petit cadeau imaginable peut être la plus grande récompense. Les seules personnes qui ont un juste droit de plaider une exemption totale de ce devoir sont celles dont les circonstances sont profondément impliquées; car jusqu'à ce que nous puissions satisfaire nos créanciers, nous ne devons pas soulager les pauvres.

Il serait injuste de donner ce qui ne nous appartient pas. Il y a beaucoup de difficulté à se prononcer sur une proportion fixe et déclarée en deçà de laquelle notre charité ne devrait pas tomber. Là où la mesure déterminée du devoir n'est pas ou ne peut pas être assignée, les intérêts ou la convoitise des hommes suggéreront toujours des excuses pour ne pas l'accomplir. En cela, nous devons suivre la règle établie dans tous les cas douteux, i.

e., choisir la partie la moins dangereuse. Dans l'exercice de la charité, nous devrions plutôt dépasser que manquer, de peur d'encourir la culpabilité d'un manque de charité. Les Juifs devaient affecter la dixième partie de leurs revenus tous les trois ans à des usages caritatifs. C'était un trentième partie de leur revenu annuel. Nous ne devons à aucun moment manquer à cette mesure.

II. Quelles sont les personnes qualifiées pour recevoir notre charité ?

1. Nous devons plutôt secourir les affligés que d'augmenter le bonheur des faciles, parce que nous devons faire le plus de bien que nous pouvons. Même les mauvais doivent être soulagés en cas d'extrême nécessité.

2. La meilleure charité que nous puissions donner aux pauvres qui ont de la capacité et de la force est de les employer au travail, afin qu'ils ne contractent pas l'habitude de l'oisiveté.

3. Ceux qui souffrent d'un revers de fortune sont de véritables objets de charité.

4. Les enfants sans père demandent nos soins. La charité est déplacée sur les vagabonds et les mendiants communs, qui peuvent être des contrefaçons.

5. Les malades ont droit à notre charité.

III. La manière dont nous devons dispenser notre charité. Les actes de miséricorde doivent être à la fois publics et privés. Si la charité était entièrement secrète, éloignée de l'œil du monde, elle se dégraderait et se réduirait à néant. Si la charité était toujours faite en public, elle dégénérerait en pure hypocrisie, formalité et apparence extérieure. Il faut veiller à ne pas se laisser influencer par l'ostentation ou un quelconque motif sinistre.

Une action bonne en soi est fortement recommandée par une manière agréable de la faire, une manière agréable étant aux actions quelle manière vive o| l'expression est à notre sens, elle l'embellit et l'orne, et lui donne tout l'avantage dont elle est capable. Il est de notre devoir non seulement d'avoir de la vertu, mais de rendre notre vertu vraiment aimable. Une délicatesse de ce genre s'observe surtout chez ceux qui n'ont pas été habitués à recevoir la charité.

IV. Les motifs de la charité.

1. Compassion. Tel qu'il est ancré en nous, ce n'est qu'un instinct ; comme cultivé et chéri, il devient une vertu.

2. Le plaisir de la bienveillance. Celui qui concentre tout son regard sur lui-même, exclusivement sur les autres, a placé ses affections très curieusement ; il les a placés sur l'objet le plus sans valeur au monde, lui-même.

V. La récompense de la récompense. Au dernier jour, la question ne sera pas de savoir si vous avez été négativement bon, si vous n'avez pas fait de mal, mais quel bien avez-vous fait ? Notre Sauveur a fait des pauvres ses représentants. Les richesses que nous avons données resteront avec nous pour toujours. Lorsque nous avons fait preuve de miséricorde envers nos semblables, nous pouvons l'attendre en toute sécurité de notre Créateur. ( J. Seed, MA )

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