Car le vent passe dessus, et il est parti; et son lieu ne le saura plus.

Le vent d'automne : un emblème de la mort

I. Le vent d'automne travaille progressivement. Lame par lame, les herbes se fanent sous son influence ; et feuille par feuille, l'arbre est dépouillé de son feuillage. Ainsi sur progressivement jusqu'à ce que tout soit poussière. Alors la mort agit progressivement. "Nous mourons tous les jours."

II. Le vent d'automne fonctionne universellement. Il est sur toutes les herbes, dans toutes les forêts, il flétrit tout, sème la mort partout. Tous meurent, individus, familles, nations, toute la génération.

III. Le vent d'automne travaille insidieusement. Ce n'est qu'occasionnellement qu'il vient avec la montée de la violence et disperse les feuilles. Silencieusement, invisiblement, insidieusement ça marche. La mort aussi. Cela fonctionne dans leurs systèmes alors que les hommes en sont totalement inconscients. "Le vent passe dessus et il est parti." Et quand le vent de la mort passe sur nous, nous sommes partis, partis pour toujours. ( homéliste .)

Bientôt oublié

Nous n'en dormirons pas moins doucement, même si personne ne parle de nous par-dessus nos têtes. Le monde a la mémoire courte et, au fil des années, la liste dont il doit se souvenir devient si encombrée qu'il est de plus en plus difficile de trouver de la place pour écrire un nouveau nom dessus ou pour lire l'ancien. Les lettres sur les pierres tombales sont bientôt effacées par les pieds qui piétinent le cimetière. ( A. Maclaren, DD .)

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